Kiss and Tell [PV] - Terminé
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Re: Kiss and Tell [PV] - Terminé
Kate Hudson…mais bien entendu, pourquoi n’y avait-elle pas pensé avant !!! Voilà qu’elle trouvait enfin à qui lui avait tant fait penser Lena !!! Ce sourire, ces yeux, cette chevelure dorée et ce corps de mannequin. Savoir que sa rivale principale ressemblait à l’actrice d’un film que Jess aimait tant était un tant sois peu...déstabilisant…
Mais l’humour du jeune homme semblait vouloir dire qu’il n’y avait jamais réfléchi et, elle ne serait pas celle qui le lui rappellerait. De plus son baiser semblait vouloir signifier que ce n’était pas à l’actrice, ni à Lena qu’il pensait à cet instant….non, il ne pensait qu’à elle. Encore une fois cette constatation : Elle était si bien à ses côtés.
Elle zappa sur une autre chaine, sa préférée ses derniers temps, celle des films classiques. Et on pouvait dire que le film qui passait à cet instant l’était vraiment. Gene Kelly, Debbie Reynolds et Donald O'Connor étaient en scène pour un mythique « Singing in the Rain ».Si Lorelai aurait probablement adoré, ce n’était pas vraiment le style de Jess. Rory changea donc de chaine pour tomber sur un nouveau classique, mais celui-ci plus dramatique…l’histoire d’un jeune homme qui décide de quitter son petit confort pour partir seul face à la nature, direction l’Alaska… « Into the Wild ». C’était un beau film, elle l’avait déjà vu mais…la fin lui mettait toujours les larmes aux yeux…cette façon de mourir, elle ne la souhaitait pas même à son pire ennemi… !
Elle releva alors son regard vers lui. Cherchait-il encore un dvd ou…s’était-il peut-être assoupi ? C’est alors qu’elle releva son regard vers lui. Il souriait…il avait un air si fier. Elle en fût profondément étonnée…était-ce le film qui la mettait dans cet état ? Elle ne releva cependant pas, elle était bien trop heureuse de le voir ainsi… retournant ses prunelles vers l’écran de tv, elle soupira de bien-être.
-Alors…quelque chose te tente ?
Comme elle l’avait dit…un vrai petit couple. Cette décontraction, cette proximité, un regard extérieur aurait pu croire qu’ils étaient mariés depuis au moins quoi…trois ans ? Ma fois, l’idée ne lui déplaisait pas…elle en aurait même été comblée… ! Mais il ne fallait pas aller trop vite et brûler les étapes, elle était encore son secret et il était quant à lui son amant… ! Le mariage, ils avaient le temps de le voir venir…s’il venait un jour.
Mais l’humour du jeune homme semblait vouloir dire qu’il n’y avait jamais réfléchi et, elle ne serait pas celle qui le lui rappellerait. De plus son baiser semblait vouloir signifier que ce n’était pas à l’actrice, ni à Lena qu’il pensait à cet instant….non, il ne pensait qu’à elle. Encore une fois cette constatation : Elle était si bien à ses côtés.
Elle zappa sur une autre chaine, sa préférée ses derniers temps, celle des films classiques. Et on pouvait dire que le film qui passait à cet instant l’était vraiment. Gene Kelly, Debbie Reynolds et Donald O'Connor étaient en scène pour un mythique « Singing in the Rain ».Si Lorelai aurait probablement adoré, ce n’était pas vraiment le style de Jess. Rory changea donc de chaine pour tomber sur un nouveau classique, mais celui-ci plus dramatique…l’histoire d’un jeune homme qui décide de quitter son petit confort pour partir seul face à la nature, direction l’Alaska… « Into the Wild ». C’était un beau film, elle l’avait déjà vu mais…la fin lui mettait toujours les larmes aux yeux…cette façon de mourir, elle ne la souhaitait pas même à son pire ennemi… !
Elle releva alors son regard vers lui. Cherchait-il encore un dvd ou…s’était-il peut-être assoupi ? C’est alors qu’elle releva son regard vers lui. Il souriait…il avait un air si fier. Elle en fût profondément étonnée…était-ce le film qui la mettait dans cet état ? Elle ne releva cependant pas, elle était bien trop heureuse de le voir ainsi… retournant ses prunelles vers l’écran de tv, elle soupira de bien-être.
-Alors…quelque chose te tente ?
Comme elle l’avait dit…un vrai petit couple. Cette décontraction, cette proximité, un regard extérieur aurait pu croire qu’ils étaient mariés depuis au moins quoi…trois ans ? Ma fois, l’idée ne lui déplaisait pas…elle en aurait même été comblée… ! Mais il ne fallait pas aller trop vite et brûler les étapes, elle était encore son secret et il était quant à lui son amant… ! Le mariage, ils avaient le temps de le voir venir…s’il venait un jour.
Dernière édition par Rory Gilmore le Ven 16 Mai - 5:23, édité 2 fois
Re: Kiss and Tell [PV] - Terminé
HJ : Oh mon dieu, tu as trop raison ! Je cherchais une actrice qui pourrait se rapprocher le plus physiquement de comment j’imaginais Lena… Et c’est trop Kate Hudson ! Ça me fait tellement buguer que j’arrête pas de regarder des photos d’elle.
Effectivement, il n’avait vraiment que faire de Kate Hudson. Elle était plutôt mignonne, peut-être. Elle avait de magnifiques cheveux blonds comme les blés, les boucles entourant son visage enfantin, elle avait l’air doux et souriant, et il aurait été difficile de dire qu’elle n’était pas bien faite. Mais elle ne l’intéressait pas vraiment. Car il avait bien mieux sous les yeux. Elle n’était pas blonde, certes, mais ses cheveux aussi étaient ravissants. Ils savaient la mettre en valeur. Elle avait la plus petite et ravissante tête qu’il n’avait jamais vue. Elle aussi avait encore des airs d’enfant. Des yeux plus bleus que bleu qui captaient immédiatement le regard. La peau lactée et ses lèvres… À la fois fines et pulpeuses. Sans parler du reste de son corps, qui méritait autant d’éloges. Elle n’avait clairement rien à envier à Hudson – à part peut-être la couleur de ses cheveux. Rory remportait donc la comparaison haut la main.
Quant à comparer Kate Hudson à Lena… Cela ne l’avait effectivement jamais effleuré, et ce n’était pas maintenant, alors qu’il était dans les bras de la plus ravissante des jeunes femmes, que l’idée allait germer. Car à Lena, lorsqu’il était ici, il pensait peu, le strict minimum lorsque cela se révélait nécessaire, ni plus ni moins. Avec Rory il ne pensait pas à Lena, jamais, alors que l’inverse n’était pas vrai. Parce qu’il pensait à elle de son lever à son coucher, quoi qu’il fasse et dès qu’il avait une seconde ses pensées se ramenaient toutes irrémédiablement vers elle. Il n’y avait à cela que deux explications : soit elles essayaient de rattraper le temps perdu, car il n’avait pensé à elle durant deux ans, soit il était tout bonnement fou de la journaliste, hypothèse qui n’était pas à négliger.
Perdu qu’il était, entre toutes ses pensées et la sensation étrange que lui procurait le fait de savoir ses sentiments partagés. Elle avait gardé son manteau près de son lit, avait avoué elle-même dormir avec, et il voyait bien à présent ce qu’elle en faisait. Il mit un temps incalculable à se rendre compte de ce qui se passait sous ses yeux. La télévision était allumée, sur une chaîne qui diffusait un film des années cinquante. Un film musical. Tout pour lui plaire. Il n’eut pas besoin de s’en plaindre pour qu’elle change de chaine. Suite à quoi ils tombèrent sur Into the wild. Ce n’était pas le film de la décennie, mais il se laissait regarder plutôt bien. On pouvait même le qualifier de bon film. Et il avait le mérite de pouvoir mettre le jeune couple d’accord, chose que n’était pas capable de faire tous les films, même les meilleurs, de la grande Amérique.
Doucement, il hocha la tête en signe d’approbation. Haussant les épaules il consentit à parler.
« Ça me va. »
Si le film était définitivement choisi, il ne comptait pas passer les deux heures si loin d’elle. C’était même impensable. Qui disait soirée film disait passer au moins une heure et demi collés l’un à l’autre… Sans quoi cela perdait la moitié de son intérêt. Doucement il se rapprocha donc d’elle, pour la prendre tendrement dans ses bras.
Le film était intéressant, mais il n’était pas vraiment certain d’arriver à se concentrer dessus. Il était difficile de se concentrer tout court, d’ailleurs, avec une si divine créature entre les bras. Mais il prenait le risque. Avec tendresse il embrassa une nouvelle fois ses cheveux, profitant de leur odeur si particulière qu’il aimait tant. Puis il posa sa tête sur le sommet du crâne de la jeune femme, attendant qu’elle veuille bien se blottir un peu plus contre lui.
Il aimait la tendresse qu'il y avait entre eux pour plusieurs raisons. L'une d'elle était celle qui lui faisait aimer les moments qu'ils passaient ensemble. Il avait l'impression qu'elle était à lui, totalement, et que de la même façon il était à elle. Ils formaient ensemble un couple parfaitement harmonieux, aidé par la connaissance approfondie qu'ils avaient l'un de l'autre. Ils avaient tout bonnement l'air d'un vrai petit couple et, bien malgré lui, il aimait cela. Il aurait parié qu'un œil extérieur aurait chiffré en années le temps depuis lequel ils sortaient ensemble, tout en ne comprenant pas comment ils pouvaient avoir l'air aussi amoureux depuis aussi longtemps. Et la vérité c'est qu'il était aussi réaliste de dire qu'ils étaient ensemble depuis des années que de dire qu'ils venaient à peine de se rencontrer. Ils s'aimaient effectivement comme s'ils ne se connaissaient que depuis quelques mois, effet de leur trop longue séparation. Mais ils se comportaient avec tellement d'aisance, tellement de décontraction, qu'ils avaient l'air de se connaître depuis toujours, car effectivement ils se connaissaient bien et, contrairement à ce qu'ils auraient ou en dire, n'avaient jamais réellement cessés de s'aimer. Leurs corps se découvraient donc à peine alors que leurs âmes se connaissaient depuis des décennies. Leurs chairs avaient clairement l'envie de rattraper ce retard, là où leur esprit avait tout le temps. Tout était décidément entre eux à double face, eux pris individuellement, eux pris ensemble, leur relation. Rien d'étonnant, alors, dans le triangle amoureux qui s'était naturellement formé. Il était amoureux de deux femmes comme il pouvait avoir à la fois réellement envie d'elle et tout aussi envie de privilégier la tendresse. En lui se battaient aussi bien deux amoureux que l'amour et la passion ou la connaissance et la redécouverte.
Effectivement, il n’avait vraiment que faire de Kate Hudson. Elle était plutôt mignonne, peut-être. Elle avait de magnifiques cheveux blonds comme les blés, les boucles entourant son visage enfantin, elle avait l’air doux et souriant, et il aurait été difficile de dire qu’elle n’était pas bien faite. Mais elle ne l’intéressait pas vraiment. Car il avait bien mieux sous les yeux. Elle n’était pas blonde, certes, mais ses cheveux aussi étaient ravissants. Ils savaient la mettre en valeur. Elle avait la plus petite et ravissante tête qu’il n’avait jamais vue. Elle aussi avait encore des airs d’enfant. Des yeux plus bleus que bleu qui captaient immédiatement le regard. La peau lactée et ses lèvres… À la fois fines et pulpeuses. Sans parler du reste de son corps, qui méritait autant d’éloges. Elle n’avait clairement rien à envier à Hudson – à part peut-être la couleur de ses cheveux. Rory remportait donc la comparaison haut la main.
Quant à comparer Kate Hudson à Lena… Cela ne l’avait effectivement jamais effleuré, et ce n’était pas maintenant, alors qu’il était dans les bras de la plus ravissante des jeunes femmes, que l’idée allait germer. Car à Lena, lorsqu’il était ici, il pensait peu, le strict minimum lorsque cela se révélait nécessaire, ni plus ni moins. Avec Rory il ne pensait pas à Lena, jamais, alors que l’inverse n’était pas vrai. Parce qu’il pensait à elle de son lever à son coucher, quoi qu’il fasse et dès qu’il avait une seconde ses pensées se ramenaient toutes irrémédiablement vers elle. Il n’y avait à cela que deux explications : soit elles essayaient de rattraper le temps perdu, car il n’avait pensé à elle durant deux ans, soit il était tout bonnement fou de la journaliste, hypothèse qui n’était pas à négliger.
Perdu qu’il était, entre toutes ses pensées et la sensation étrange que lui procurait le fait de savoir ses sentiments partagés. Elle avait gardé son manteau près de son lit, avait avoué elle-même dormir avec, et il voyait bien à présent ce qu’elle en faisait. Il mit un temps incalculable à se rendre compte de ce qui se passait sous ses yeux. La télévision était allumée, sur une chaîne qui diffusait un film des années cinquante. Un film musical. Tout pour lui plaire. Il n’eut pas besoin de s’en plaindre pour qu’elle change de chaine. Suite à quoi ils tombèrent sur Into the wild. Ce n’était pas le film de la décennie, mais il se laissait regarder plutôt bien. On pouvait même le qualifier de bon film. Et il avait le mérite de pouvoir mettre le jeune couple d’accord, chose que n’était pas capable de faire tous les films, même les meilleurs, de la grande Amérique.
Doucement, il hocha la tête en signe d’approbation. Haussant les épaules il consentit à parler.
« Ça me va. »
Si le film était définitivement choisi, il ne comptait pas passer les deux heures si loin d’elle. C’était même impensable. Qui disait soirée film disait passer au moins une heure et demi collés l’un à l’autre… Sans quoi cela perdait la moitié de son intérêt. Doucement il se rapprocha donc d’elle, pour la prendre tendrement dans ses bras.
Le film était intéressant, mais il n’était pas vraiment certain d’arriver à se concentrer dessus. Il était difficile de se concentrer tout court, d’ailleurs, avec une si divine créature entre les bras. Mais il prenait le risque. Avec tendresse il embrassa une nouvelle fois ses cheveux, profitant de leur odeur si particulière qu’il aimait tant. Puis il posa sa tête sur le sommet du crâne de la jeune femme, attendant qu’elle veuille bien se blottir un peu plus contre lui.
Il aimait la tendresse qu'il y avait entre eux pour plusieurs raisons. L'une d'elle était celle qui lui faisait aimer les moments qu'ils passaient ensemble. Il avait l'impression qu'elle était à lui, totalement, et que de la même façon il était à elle. Ils formaient ensemble un couple parfaitement harmonieux, aidé par la connaissance approfondie qu'ils avaient l'un de l'autre. Ils avaient tout bonnement l'air d'un vrai petit couple et, bien malgré lui, il aimait cela. Il aurait parié qu'un œil extérieur aurait chiffré en années le temps depuis lequel ils sortaient ensemble, tout en ne comprenant pas comment ils pouvaient avoir l'air aussi amoureux depuis aussi longtemps. Et la vérité c'est qu'il était aussi réaliste de dire qu'ils étaient ensemble depuis des années que de dire qu'ils venaient à peine de se rencontrer. Ils s'aimaient effectivement comme s'ils ne se connaissaient que depuis quelques mois, effet de leur trop longue séparation. Mais ils se comportaient avec tellement d'aisance, tellement de décontraction, qu'ils avaient l'air de se connaître depuis toujours, car effectivement ils se connaissaient bien et, contrairement à ce qu'ils auraient ou en dire, n'avaient jamais réellement cessés de s'aimer. Leurs corps se découvraient donc à peine alors que leurs âmes se connaissaient depuis des décennies. Leurs chairs avaient clairement l'envie de rattraper ce retard, là où leur esprit avait tout le temps. Tout était décidément entre eux à double face, eux pris individuellement, eux pris ensemble, leur relation. Rien d'étonnant, alors, dans le triangle amoureux qui s'était naturellement formé. Il était amoureux de deux femmes comme il pouvait avoir à la fois réellement envie d'elle et tout aussi envie de privilégier la tendresse. En lui se battaient aussi bien deux amoureux que l'amour et la passion ou la connaissance et la redécouverte.
Re: Kiss and Tell [PV] - Terminé
Les jambes repliées, le dos soutenu par le corps de son amant et son blouson et ses bras en guise de couverture, Rory ne voyait pas réellement comment la situation pouvait être meilleure. Le film était certes bien et elle aimait particulièrement Emil Hirsh avait un vrai don pour faire passer de fortes émotions, d'ailleurs elle savait d'avance que, à présent que le film était choisir, elle allait fondre en larme à la fin...et elle serait ridicule une fois de plus devant l'homme de sa vie.
Sa main qui tenait la télécommande la posa sur le canapé pour venir prendre place naturellement sur la jambe de son compagnon alors que, de son côté il embrassait ses cheveux avant de câler sa tête sur la sienne. Ces sensations qu'elle n'avait jamais vécu avec personne d'autre que lui la renvoyait à nouveau dans le passé. C'était comme si le temps n'avait pas filé, comme si hier encore ils s'étaient retrouvé pour regarder un nouveau film loué pour l'occasion...comme s'ils avaient flirté durant tout le film en oubliant même de le regarder...comme si ils étaient de retour dans leur passé mais avec une note de futur bien plus alléchante...ils étaient adultes. Désormais ils étaient libre -enfin...presque... - et ni Luke ni Lorelai ne pourraient les surprendre au cas ou les choses iraient trop loin car, ce serait probablement le cas...il ne fallait pas se leurer. En effet, le manque de ses lèvres se faisait déjà bien grand et si elle n'osait bouger de peur de tout gâcher, elle aurait aimé qu'ils aient opté pour une position plus pratique pour se genre d'attentions.
Elle essaya donc de se concentrer sur le film, l'acteur venait d'abandonner sa voiture après avoir détruit cartes de crédits et autres documents...il voulait être libre et se reconnecter avec le vrai lui, loin d parcours tout fait que ses parents voulaient pour lui. Il allait désormais partir avec son sac à dos à travers le pays, rencontrer des personnes, vivre tant d'aventures pour...finallement...s'éteindre empoisonné au fond de son abri/bus...! Elle le connaissait par coeur mais à chaque fois elle était captivée par la beauté de chaque scène, elle n'aurait donc pas de mal à tenter d'oublier ses envies...bon choix que ce film, heureusement que Jess avait approuvé.
Jess...à nouveau ses pensées se retournaient vers l'homme qui l'enlassait... elle marmonna se replassant contre lui. Ce qu'elle pouvait être pathétique quand elle s'y mettait. Il était là, tout contre elle, il l'enlassait!!! Ce n'était pas comme s'il était rentré chez lui!!! Ainsi elle aurait du être capable de le sortir de sa tête au moins quelques secondes pour se focaliser essentiellement sur le film...et pourtant quoi qu'elle pense, tout la ramenait à lui...!!! Il lui avait dit plus tôt qu'elle hantait ses jours et ses nuits...s'il savait ce qu'il en était d'elle...!!!
Fermant les yeux, elle prit une profonde inspiration, en profitant ainsi par la même occasion pour remplir à nouveau ses poumons de son parfum si précieux.
hj: le lapin blanc est de retour...navrée c'est très court mais...en r'tard!!!
Sa main qui tenait la télécommande la posa sur le canapé pour venir prendre place naturellement sur la jambe de son compagnon alors que, de son côté il embrassait ses cheveux avant de câler sa tête sur la sienne. Ces sensations qu'elle n'avait jamais vécu avec personne d'autre que lui la renvoyait à nouveau dans le passé. C'était comme si le temps n'avait pas filé, comme si hier encore ils s'étaient retrouvé pour regarder un nouveau film loué pour l'occasion...comme s'ils avaient flirté durant tout le film en oubliant même de le regarder...comme si ils étaient de retour dans leur passé mais avec une note de futur bien plus alléchante...ils étaient adultes. Désormais ils étaient libre -enfin...presque... - et ni Luke ni Lorelai ne pourraient les surprendre au cas ou les choses iraient trop loin car, ce serait probablement le cas...il ne fallait pas se leurer. En effet, le manque de ses lèvres se faisait déjà bien grand et si elle n'osait bouger de peur de tout gâcher, elle aurait aimé qu'ils aient opté pour une position plus pratique pour se genre d'attentions.
Elle essaya donc de se concentrer sur le film, l'acteur venait d'abandonner sa voiture après avoir détruit cartes de crédits et autres documents...il voulait être libre et se reconnecter avec le vrai lui, loin d parcours tout fait que ses parents voulaient pour lui. Il allait désormais partir avec son sac à dos à travers le pays, rencontrer des personnes, vivre tant d'aventures pour...finallement...s'éteindre empoisonné au fond de son abri/bus...! Elle le connaissait par coeur mais à chaque fois elle était captivée par la beauté de chaque scène, elle n'aurait donc pas de mal à tenter d'oublier ses envies...bon choix que ce film, heureusement que Jess avait approuvé.
Jess...à nouveau ses pensées se retournaient vers l'homme qui l'enlassait... elle marmonna se replassant contre lui. Ce qu'elle pouvait être pathétique quand elle s'y mettait. Il était là, tout contre elle, il l'enlassait!!! Ce n'était pas comme s'il était rentré chez lui!!! Ainsi elle aurait du être capable de le sortir de sa tête au moins quelques secondes pour se focaliser essentiellement sur le film...et pourtant quoi qu'elle pense, tout la ramenait à lui...!!! Il lui avait dit plus tôt qu'elle hantait ses jours et ses nuits...s'il savait ce qu'il en était d'elle...!!!
Fermant les yeux, elle prit une profonde inspiration, en profitant ainsi par la même occasion pour remplir à nouveau ses poumons de son parfum si précieux.
hj: le lapin blanc est de retour...navrée c'est très court mais...en r'tard!!!
Re: Kiss and Tell [PV] - Terminé
Jamais les choses n’étaient plus naturelles qu’avec Rory. Tout semblait si facile avec elle. Il était à l’aise avec elle comme il ne l’avait jamais été avec personne. Il ne se prenait pas la tête comme étaient censés se la prendre les amoureux. Il ne passait pas son temps à se demander ce qu’il devait faire ou ne pas faire. Peut-être parce qu’il savait qu’elle l’aimait exactement pour ce qu’il était, et non pas pour l’image qu’elle avait de lui. Cela allait même au-delà de son état d’esprit. Il faisait avec elle ce qu’il avait du mal à faire avec tout autre, il n’était si attentionné, si tendre qu’avec la jeune femme. Et encore une fois cela lui semblait couler naturellement de source. Il avait plus besoin qu’envie de la prendre dans ses bras, de lui montrer ce qu’il ressentait pour elle. Lui qui, d’ordinaire, préférait avoir de l’air, de l’espace, ne souffrait avec elle la moindre séparation physique. Il avait envie de la garder près de lui, de la couver, de la protéger, comme il n’en avait jamais eu le désir avec une autre. Avec toutes celles qu’il n’avait pas aimé, il pouvait le comprendre. Elles ne valaient rien à ses yeux. Mais il n’était pas la seule femme qu’il n’ait jamais aimé, il y avait Lena aussi – on pouvait dire que le jeune homme était avare de sentiments autant que de paroles. Force était de constater qu’il ne se comportait pas ainsi avec la sublime blonde, au grand dam de celle-ci. Elle n’avait pas le droit à sa parole – personne n’y avait droit, pas même Rory – ni à ses attentions, elle aurait pu légitimement douter de son amour. Pourtant, de douce composition, elle s’en satisfaisait autant que possible : s’il ne voulait pas venir, c’est elle qui venait. Elle aurait certainement blessée de voir qu’une autre avait droit à ce qu’elle n’osait espérer.
Mais Lena n’était définitivement pas présente, pas plus physiquement que dans l’esprit du jeune écrivain. Il ne pensait, ne voyait et ne désirait que la jeune femme dans ses bras. Bien innocemment il capturait autant que possible l’odeur si particulière de la demoiselle, espérant la garder en mémoire des jours durant – à défaut d’avoir de quoi la sentir parfois.
Cependant, elle lui manquait déjà, ils étaient proches mais pas assez à son goût. Ils ne l’étaient que rarement assez de toute façon, du moins selon son point de vue. Et s’il ne l’avait pas déjà embrassé c’était seulement qu’il ne voulait pas lui faire manquer le film… Cette bonne résolution ne tiendrait pas longtemps, il se savait d’avance. C’était l’avantage de voir des films que l’on avait déjà vus cent fois, ils n’étaient pas obligés de suivre de bout en bout. Pourtant, il essaierait de la laisser tranquille. Car si lui, de son côté, avait bien du mal à se préoccuper du film, il n’avait pas l’air d’en être de même pour sa compagne. Cela passerait certainement avec le temps, de films en films, de jours en jours, il se tiendrait certainement de mieux en mieux… De jours en jours… Rien ne lui garantissait que leurs petites habitudes ne les reprendraient, et encore moins qu’ils passent encore des mois ensemble. Toutefois, le jeune homme y pensait comme à des faits acquis, comme à des certitudes. Il était convaincu, une nouvelle fois, que rien ne les séparerait. Il avait tellement l’impression qu’ils n’avaient jamais été réellement séparés, et qu’ils ne le seraient jamais réellement, qu’il en devenait un peu trop optimiste.
La demoiselle gigota entre ses bras, en marmonnant quelque chose qu’il n’eut pas le loisir d’entendre. Ce qui ne l’empêcha pas d’en sourire. Il n’était que trop bien avec elle. Chacun de ses gestes, chacune de ses expressions, chacune de ses paroles lui procurait un plaisir bien difficile à expliquer. Il aimait simplement la voir, l’entendre, la toucher, la sentir. Il aimait l’impression, encore plus présente à présent, que le temps s’était arrêté pour eux il y a des années. Il aimait tout autant la sensation que le temps continuait à ne plus passer en sa compagnie, que rien n’existait en dehors d’eux. Il aimait tenir Rory près de lui comme il l’avait déjà tenue dans une autre vie, alors qu’il avait cru cela définitivement impossible. Ce qu’il pouvait l’aimer…
Le film, donc. De beaux paysages, on ne pouvait dire le contraire. Il avait l’air de beaucoup plaire à Rory. Elle bougeait à peine. Discrètement, ses yeux quittèrent à nouveau l’écran pour se poser sur elle. La jeune femme avait les yeux clos. Elle était tellement adorable, dans le sens le plus pur du mot. Elle continuait à être bien plus intéressante que le film. Elle aurait pu lui mettre n’importe quoi, il avait décidément bien autre chose en tête. S’endormait-elle ? Elle n’en avait pas l’air, mais en attendant elle ne regardait pas le film. Il en profita donc, puisqu’elle ne regardait pas et puisqu’elle ne le verrait pas venir, pour s’approcher d’elle et l’embrasser à nouveau avec toute la suavité dont il était capable.
HJ : Enfin ! On pourra dire qu'il a été attendu celui-là -_-'
Mais Lena n’était définitivement pas présente, pas plus physiquement que dans l’esprit du jeune écrivain. Il ne pensait, ne voyait et ne désirait que la jeune femme dans ses bras. Bien innocemment il capturait autant que possible l’odeur si particulière de la demoiselle, espérant la garder en mémoire des jours durant – à défaut d’avoir de quoi la sentir parfois.
Cependant, elle lui manquait déjà, ils étaient proches mais pas assez à son goût. Ils ne l’étaient que rarement assez de toute façon, du moins selon son point de vue. Et s’il ne l’avait pas déjà embrassé c’était seulement qu’il ne voulait pas lui faire manquer le film… Cette bonne résolution ne tiendrait pas longtemps, il se savait d’avance. C’était l’avantage de voir des films que l’on avait déjà vus cent fois, ils n’étaient pas obligés de suivre de bout en bout. Pourtant, il essaierait de la laisser tranquille. Car si lui, de son côté, avait bien du mal à se préoccuper du film, il n’avait pas l’air d’en être de même pour sa compagne. Cela passerait certainement avec le temps, de films en films, de jours en jours, il se tiendrait certainement de mieux en mieux… De jours en jours… Rien ne lui garantissait que leurs petites habitudes ne les reprendraient, et encore moins qu’ils passent encore des mois ensemble. Toutefois, le jeune homme y pensait comme à des faits acquis, comme à des certitudes. Il était convaincu, une nouvelle fois, que rien ne les séparerait. Il avait tellement l’impression qu’ils n’avaient jamais été réellement séparés, et qu’ils ne le seraient jamais réellement, qu’il en devenait un peu trop optimiste.
La demoiselle gigota entre ses bras, en marmonnant quelque chose qu’il n’eut pas le loisir d’entendre. Ce qui ne l’empêcha pas d’en sourire. Il n’était que trop bien avec elle. Chacun de ses gestes, chacune de ses expressions, chacune de ses paroles lui procurait un plaisir bien difficile à expliquer. Il aimait simplement la voir, l’entendre, la toucher, la sentir. Il aimait l’impression, encore plus présente à présent, que le temps s’était arrêté pour eux il y a des années. Il aimait tout autant la sensation que le temps continuait à ne plus passer en sa compagnie, que rien n’existait en dehors d’eux. Il aimait tenir Rory près de lui comme il l’avait déjà tenue dans une autre vie, alors qu’il avait cru cela définitivement impossible. Ce qu’il pouvait l’aimer…
Le film, donc. De beaux paysages, on ne pouvait dire le contraire. Il avait l’air de beaucoup plaire à Rory. Elle bougeait à peine. Discrètement, ses yeux quittèrent à nouveau l’écran pour se poser sur elle. La jeune femme avait les yeux clos. Elle était tellement adorable, dans le sens le plus pur du mot. Elle continuait à être bien plus intéressante que le film. Elle aurait pu lui mettre n’importe quoi, il avait décidément bien autre chose en tête. S’endormait-elle ? Elle n’en avait pas l’air, mais en attendant elle ne regardait pas le film. Il en profita donc, puisqu’elle ne regardait pas et puisqu’elle ne le verrait pas venir, pour s’approcher d’elle et l’embrasser à nouveau avec toute la suavité dont il était capable.
HJ : Enfin ! On pourra dire qu'il a été attendu celui-là -_-'
Re: Kiss and Tell [PV] - Terminé
Et la surprise avait été totale pour la jeune femme. Surprise elle avait légèrement sursauté avant de se retourner définitivement pour lui rendre son baiser. Il l’avait cherché, … tant de délicatesse, c’était délicieux. Et pour elle qui attendait déjà ce moment depuis bien longtemps, elle n’allait pas se priver de le lui rendre au centuple.
Mais il fallait rester sage…le film était leur prétexte pour l’être et si elle aurait pu donner sa vie pour un nouveau baiser, elle y mit pourtant fin avec une peine immense, devant revenir à ses lèvres un nombre incalculable de fois avant de définitivement pouvoir le laisser respirer.
Cependant elle ne s’éloigna pas, posant une main sur sa joue, le regard empli d’amour, elle lui sourit tendrement.
-Tu as l’air captivé par le film…
Ironie bien entendu car elle savait comme lui qu’il n’avait pas posé un seul instant les yeux sur l’écran de manière stable… !!! Elle n’était pas si aveugle qu’il le pensait…elle avait senti chacun des regards brûlants ou amusés du beau Jess sur elle et en avait été flattée plus d’une fois. Comment pouvait-il l’électriser d’un simple regard…. ?
D’ailleurs il le faisait à nouveau en cet instant…d’un simple regard, l’appel de son corps se faisait trop grand pour la jeune femme et elle dû fermer à nouveau ses paupières pour ne plus être tentée, trahissant cependant son état d’esprit en pinçant ses lèvres.
Il était impossible…tout autant qu’elle… Dieu si SEULEMENT Lena n’était pas là !!! Ce qu’elle n’aurait pas donné pour éteindre ce fichu film, l’emmener derrière les rideaux séparant la chambre du reste du loft…et laisser la magie de leurs corps se retrouvant opérer… !! De plus, cela lui donnerait une occasion de baptiser le lit de Logan… ! Cette idée la fit sourire cependant elle ne rouvrit pas ses yeux. Elle leva lentement une main jusqu’à sa joue, frôlant sa peau au passage.
-C’est bizarre…mais moi non plus il ne m’intéresse plus vraiment…
Mais il fallait rester sage…le film était leur prétexte pour l’être et si elle aurait pu donner sa vie pour un nouveau baiser, elle y mit pourtant fin avec une peine immense, devant revenir à ses lèvres un nombre incalculable de fois avant de définitivement pouvoir le laisser respirer.
Cependant elle ne s’éloigna pas, posant une main sur sa joue, le regard empli d’amour, elle lui sourit tendrement.
-Tu as l’air captivé par le film…
Ironie bien entendu car elle savait comme lui qu’il n’avait pas posé un seul instant les yeux sur l’écran de manière stable… !!! Elle n’était pas si aveugle qu’il le pensait…elle avait senti chacun des regards brûlants ou amusés du beau Jess sur elle et en avait été flattée plus d’une fois. Comment pouvait-il l’électriser d’un simple regard…. ?
D’ailleurs il le faisait à nouveau en cet instant…d’un simple regard, l’appel de son corps se faisait trop grand pour la jeune femme et elle dû fermer à nouveau ses paupières pour ne plus être tentée, trahissant cependant son état d’esprit en pinçant ses lèvres.
Il était impossible…tout autant qu’elle… Dieu si SEULEMENT Lena n’était pas là !!! Ce qu’elle n’aurait pas donné pour éteindre ce fichu film, l’emmener derrière les rideaux séparant la chambre du reste du loft…et laisser la magie de leurs corps se retrouvant opérer… !! De plus, cela lui donnerait une occasion de baptiser le lit de Logan… ! Cette idée la fit sourire cependant elle ne rouvrit pas ses yeux. Elle leva lentement une main jusqu’à sa joue, frôlant sa peau au passage.
-C’est bizarre…mais moi non plus il ne m’intéresse plus vraiment…
Re: Kiss and Tell [PV] - Terminé
Captivé ? Il l’était à un point… Mais certainement pas par un film. Il aurait pu s’agir du meilleur film depuis la naissance du cinéma que le spectacle n’aurait rien eu de comparable avec ce qu’il avait sous les yeux. Il n’y était quand même pour rien si elle était aussi captivante.
Il haussa rapidement les sourcils, ouvrant subrepticement de grands yeux, tout en répondant.
« Totalement. »
Il avait été pris sur le fait, peut-être, mais il n’avouerait rien. Sa réponse n’était qu’à moitié ironique. En effet, elle montrait bien à quel point, effectivement, le film n’arrivait décidément pas à capter son attention. Mais un bon observateur aurait pu aussi deviner, à la façon dont il la regardait droit dans les yeux, à quelques nuances précises de sa voix, qu’il y avait bien autre chose qu’il trouvait captivant.
Elle ferma à nouveau les yeux tout en se mordant les lèvres. Si elle ça la calmait elle n’imaginait pas à quel point l’inverse se produisait pour le jeune homme. Elle n’en était que plus désirable, plus adorable, plus… Il soupira doucement, mais plus de bonheur que d’autre chose. Car sa présence avait beau être une douce torture il n’aurait pour rien au monde voulu être ailleurs.
Finalement, cela pourrait presque être un petit jeu amusant. Il était si drôle de la voir se battre contre ses envies. Elle n’en était que plus belle, et il adorait l’embêter dès qu’il le pouvait. Il aimait d’autant plus se moquer d’elle qu’elle était la plus responsable des deux. L’inverse aurait été plus compliqué puisqu’il ne savait pas résister comme elle. Il n’en était que plus dur de résister, mais c’était finalement assez amusant.
Il fit son possible pour ne pas l’embrasser à nouveau, malgré sa moue si ravissante. Et sa réplique ne l’y aida que partiellement. Il était sincèrement désolé de l’empêcher ainsi de regarder le film… Mais il en était bien trop amusé pour arriver à en être réellement affecté.
« Je ne vois pas pourquoi. »
Encore une fois, le retour de leur meilleure amie, l’ironie.
Il haussa rapidement les sourcils, ouvrant subrepticement de grands yeux, tout en répondant.
« Totalement. »
Il avait été pris sur le fait, peut-être, mais il n’avouerait rien. Sa réponse n’était qu’à moitié ironique. En effet, elle montrait bien à quel point, effectivement, le film n’arrivait décidément pas à capter son attention. Mais un bon observateur aurait pu aussi deviner, à la façon dont il la regardait droit dans les yeux, à quelques nuances précises de sa voix, qu’il y avait bien autre chose qu’il trouvait captivant.
Elle ferma à nouveau les yeux tout en se mordant les lèvres. Si elle ça la calmait elle n’imaginait pas à quel point l’inverse se produisait pour le jeune homme. Elle n’en était que plus désirable, plus adorable, plus… Il soupira doucement, mais plus de bonheur que d’autre chose. Car sa présence avait beau être une douce torture il n’aurait pour rien au monde voulu être ailleurs.
Finalement, cela pourrait presque être un petit jeu amusant. Il était si drôle de la voir se battre contre ses envies. Elle n’en était que plus belle, et il adorait l’embêter dès qu’il le pouvait. Il aimait d’autant plus se moquer d’elle qu’elle était la plus responsable des deux. L’inverse aurait été plus compliqué puisqu’il ne savait pas résister comme elle. Il n’en était que plus dur de résister, mais c’était finalement assez amusant.
Il fit son possible pour ne pas l’embrasser à nouveau, malgré sa moue si ravissante. Et sa réplique ne l’y aida que partiellement. Il était sincèrement désolé de l’empêcher ainsi de regarder le film… Mais il en était bien trop amusé pour arriver à en être réellement affecté.
« Je ne vois pas pourquoi. »
Encore une fois, le retour de leur meilleure amie, l’ironie.
Re: Kiss and Tell [PV] - Terminé
Il fallait être aveugle pour ne pas trouver la réponse à cette question, et… il ne l’était pas. Ainsi il avait certainement la réponse et elle n’aurait pas à y répondre. Il devait certainement le voir…le sentir. Le pourquoi était tout naturellement lui. Il électrisait tous ses sens, les mettait en alerte constante et ne lui laissait d’autres choix que celui de l’aimer de tout son être et de toute son âme.
Elle sourit, rouvrit ses prunelles sur lui et l’embrassa si proche de ses lèvres qu’il y avait presque cru.
-Effectivement je ne comprends pas mon non-plus.
Finalement le film n’avait pas plus d’intérêt que cela face au corps de son amant.
-Il est pourtant passionnant, plein…d’aventures et…de sentiments…
Mais elle ne parlait plus du film à présent….elle parlait plutôt de leur relation. Effectivement, ensemble ils avaient plus de passion et de sentiments que n’importe quel couple en ce monde…Et…ensemble ils vivaient une si belle aventure.
Elle lui sourit, simplement, comprendrait-il ce sous-entendu ??
Elle sourit, rouvrit ses prunelles sur lui et l’embrassa si proche de ses lèvres qu’il y avait presque cru.
-Effectivement je ne comprends pas mon non-plus.
Finalement le film n’avait pas plus d’intérêt que cela face au corps de son amant.
-Il est pourtant passionnant, plein…d’aventures et…de sentiments…
Mais elle ne parlait plus du film à présent….elle parlait plutôt de leur relation. Effectivement, ensemble ils avaient plus de passion et de sentiments que n’importe quel couple en ce monde…Et…ensemble ils vivaient une si belle aventure.
Elle lui sourit, simplement, comprendrait-il ce sous-entendu ??
Re: Kiss and Tell [PV] - Terminé
Ils étaient donc irrécupérables. Passeraient-ils les années qu’il leur restait à vivre à se regarder dans le blanc des yeux ? Ne sauraient-ils donc plus jamais faire autre chose ? Il y avait des chances que cela s’arrange, tout de même. Mais il n’était pas faux de dire que ça pouvait durer un moment.
Après tout, c’était une chose bien naturelle. Ils s’aimaient, énormément. Et Jess savait qu’il avait toujours peur de la perdre. Il l’avait déjà perdu à maintes reprises, comme si la vie ne la lui rendait que dans le but mesquin de mieux la lui reprendre. Il s’attendait toujours à la voir plier bagage et disparaître sans lui donner la moindre nouvelle – ce qui, il faut l’avouer, n’aurait été que lui rendre la monnaie de sa pièce. Il s’attendait à ce qu’elle lui avoue à tout moment qu’après mûres réflexions elle était toujours amoureuse de Logan, ou même de Dean, ou du pape, de n’importe qui qui ne serait pas lui. S’ajoutait à cela une impression d’injustice extrême, l’impression que pour une raison ou une autre ils avaient toujours laissé leurs chances successives leur glisser entre les doigts. La sensation qu’ils n’avaient jamais été ensemble présents au même endroit au même moment, et qu’il n’y avait pas de raison que cela change. Ils s’aimaient, peut-être, mais ce n’était pas la première fois. Ils s’étaient toujours plus ou moins aimé, à tour de rôle ou concomitamment, mais il y avait toujours eu quelque chose – en eux ou totalement extérieur – pour les empêcher d’être réellement ensemble. Rien n’indiquait que leur relation n’était pas un simple recommencement, rien ne leur disait qu’ils ne tournaient pas en rond. Cela faisait peut-être aussi partie des raisons qui le poussaient à la vouloir sans cesse auprès de lui et qui l’empêchaient de penser, de faire ou de dire quelque chose qui n’était pas elle.
Doucement, il secoua la tête, montrant à quel point il était d’accord avec elle. Mais le fait est qu’il était plus ou moins préoccupé. La façon dont elle avait parlé… Il aurait parié qu’elle ne parlait plus du film, sans pour autant en être totalement sûr. Dans le doute, il préféra répondre par un sous-entendu à son tour.
« C’est le plus beau que j’ai jamais vu. »
Ce qu’il venait de dire l’étonna lui-même. Non, finalement il ne parlait que du film. Bien sûr, cela n’avait rien à voir avec eux. Il n’aurait jamais avoué ce genre de chose. En même temps… Into the wild avait beau être plutôt bien, c’était loin d’être le plus beau film qu’il n’avait jamais vu. L’espace d’un instant il détourna les yeux en souriant. Il n’avait pas l’air gêné, plutôt amusé parce qu’il venait de concéder. Après tout, elle penserait peut-être qu’il parlait effectivement du film. Une seule chose était certaine, s’il avait quelque chose à lui dire il n’avait qu’à parler par allusion pour que cela sorte plus facilement. Il n’était pas sûr du résultat, et s’il avait pu parler, pour une fois, si librement, il lui aurait été difficile de dire si c’était grâce à l’allusion en elle-même ou au fait qu’il n’était pas sûre qu’elle la comprendrait.
Après tout, c’était une chose bien naturelle. Ils s’aimaient, énormément. Et Jess savait qu’il avait toujours peur de la perdre. Il l’avait déjà perdu à maintes reprises, comme si la vie ne la lui rendait que dans le but mesquin de mieux la lui reprendre. Il s’attendait toujours à la voir plier bagage et disparaître sans lui donner la moindre nouvelle – ce qui, il faut l’avouer, n’aurait été que lui rendre la monnaie de sa pièce. Il s’attendait à ce qu’elle lui avoue à tout moment qu’après mûres réflexions elle était toujours amoureuse de Logan, ou même de Dean, ou du pape, de n’importe qui qui ne serait pas lui. S’ajoutait à cela une impression d’injustice extrême, l’impression que pour une raison ou une autre ils avaient toujours laissé leurs chances successives leur glisser entre les doigts. La sensation qu’ils n’avaient jamais été ensemble présents au même endroit au même moment, et qu’il n’y avait pas de raison que cela change. Ils s’aimaient, peut-être, mais ce n’était pas la première fois. Ils s’étaient toujours plus ou moins aimé, à tour de rôle ou concomitamment, mais il y avait toujours eu quelque chose – en eux ou totalement extérieur – pour les empêcher d’être réellement ensemble. Rien n’indiquait que leur relation n’était pas un simple recommencement, rien ne leur disait qu’ils ne tournaient pas en rond. Cela faisait peut-être aussi partie des raisons qui le poussaient à la vouloir sans cesse auprès de lui et qui l’empêchaient de penser, de faire ou de dire quelque chose qui n’était pas elle.
Doucement, il secoua la tête, montrant à quel point il était d’accord avec elle. Mais le fait est qu’il était plus ou moins préoccupé. La façon dont elle avait parlé… Il aurait parié qu’elle ne parlait plus du film, sans pour autant en être totalement sûr. Dans le doute, il préféra répondre par un sous-entendu à son tour.
« C’est le plus beau que j’ai jamais vu. »
Ce qu’il venait de dire l’étonna lui-même. Non, finalement il ne parlait que du film. Bien sûr, cela n’avait rien à voir avec eux. Il n’aurait jamais avoué ce genre de chose. En même temps… Into the wild avait beau être plutôt bien, c’était loin d’être le plus beau film qu’il n’avait jamais vu. L’espace d’un instant il détourna les yeux en souriant. Il n’avait pas l’air gêné, plutôt amusé parce qu’il venait de concéder. Après tout, elle penserait peut-être qu’il parlait effectivement du film. Une seule chose était certaine, s’il avait quelque chose à lui dire il n’avait qu’à parler par allusion pour que cela sorte plus facilement. Il n’était pas sûr du résultat, et s’il avait pu parler, pour une fois, si librement, il lui aurait été difficile de dire si c’était grâce à l’allusion en elle-même ou au fait qu’il n’était pas sûre qu’elle la comprendrait.
Re: Kiss and Tell [PV] - Terminé
Oh elle était certaine que l’allusion lui était bien parvenue !!! « Into the wild » ? Le plus beau film qu’il n’avait jamais vu ?? Il était bien réalisé oui mais de là à dire qu’il s’agissait du plus beau film qu’il n’ait jamais vu de toute sa vie…car elle connaissait Jess et son amour des films biens faits. Elle avait eu de nombreuses chances de visionner ces merveilles à ses côtés et « Into the wild » n’était certainement pas le meilleur.
Ainsi donc il avait compris, et non seulement il avait pu saisir le double sens de sa réplique, mais en plus…il y répondait favorablement. Elle ne serait pas celle qui rétorquerait que ce n’était que mensonge. D’accord leur relation était malsaine – pour le moment - et les avait propulsé dans un ouragan qu’ils ne contrôlaient plus…mais il avait raison, c’était la plus belle chose qui pouvait exister… !!
Elle lui sourit avant de soupirer et de reposer sa tête sur son épaule. Les contacts physiques ne pouvaient pas succéder à ces quelques baisers échangés sans quoi l’esprit qu’ils avaient tous deux tant lutté pour récupérer démissionnerait à nouveau et cette fois, ce serait peut-être pour de bon… !! Mais si la vérité devait franchir ses lèvres et éclater au grand jour, alors, après les paroles, le corps de Jess se retrouverait nu sous ses doigts et….
LE FILM !! Elle devait s’y réfugier. Il ne voulait pas que leur relation évolue plus loin qu’elle ne l’avait déjà été et même si c’était difficile, elle devait respecter sa décision et se contenter de leurs quelques chastes contacts…sa tête sur son épaule…leurs légers baisers, quelques douces caresses…mais rien de plus… !
-Mh…j’ai râté la meilleure partie par ta faute ! Juste au moment ou il rencontre Kristen Stewart !!!
Oui se faucaliser sur le film semblait une bonne idée mais sa voix était sortie si étrangement qu'il ne serait pas long à comprendre comme il était difficile d'y concentrer son esprit malgré les tentatives de la belle pour y arriver… ! Elle avait de bien meilleurs long-métrages qui se créaient petit à petit dans son esprit et Kristen n’en faisait définitivement pas partie…les trois seuls protagonistes était Jess, elle et…un lit ! Ce n’était pas un film tout public, mais elle savait qu’il leur plairait à tous les deux.
Ainsi, soudain, Kristen et Emil avaient bien moins d'intérêt à ses yeux. Soupirant profondément, elle le maudit intérieurement d'être aussi beau, aussi intelligent, aussi doux et attentionné....aussi parfait en un mot.
Ainsi donc il avait compris, et non seulement il avait pu saisir le double sens de sa réplique, mais en plus…il y répondait favorablement. Elle ne serait pas celle qui rétorquerait que ce n’était que mensonge. D’accord leur relation était malsaine – pour le moment - et les avait propulsé dans un ouragan qu’ils ne contrôlaient plus…mais il avait raison, c’était la plus belle chose qui pouvait exister… !!
Elle lui sourit avant de soupirer et de reposer sa tête sur son épaule. Les contacts physiques ne pouvaient pas succéder à ces quelques baisers échangés sans quoi l’esprit qu’ils avaient tous deux tant lutté pour récupérer démissionnerait à nouveau et cette fois, ce serait peut-être pour de bon… !! Mais si la vérité devait franchir ses lèvres et éclater au grand jour, alors, après les paroles, le corps de Jess se retrouverait nu sous ses doigts et….
LE FILM !! Elle devait s’y réfugier. Il ne voulait pas que leur relation évolue plus loin qu’elle ne l’avait déjà été et même si c’était difficile, elle devait respecter sa décision et se contenter de leurs quelques chastes contacts…sa tête sur son épaule…leurs légers baisers, quelques douces caresses…mais rien de plus… !
-Mh…j’ai râté la meilleure partie par ta faute ! Juste au moment ou il rencontre Kristen Stewart !!!
Oui se faucaliser sur le film semblait une bonne idée mais sa voix était sortie si étrangement qu'il ne serait pas long à comprendre comme il était difficile d'y concentrer son esprit malgré les tentatives de la belle pour y arriver… ! Elle avait de bien meilleurs long-métrages qui se créaient petit à petit dans son esprit et Kristen n’en faisait définitivement pas partie…les trois seuls protagonistes était Jess, elle et…un lit ! Ce n’était pas un film tout public, mais elle savait qu’il leur plairait à tous les deux.
Ainsi, soudain, Kristen et Emil avaient bien moins d'intérêt à ses yeux. Soupirant profondément, elle le maudit intérieurement d'être aussi beau, aussi intelligent, aussi doux et attentionné....aussi parfait en un mot.
Re: Kiss and Tell [PV] - Terminé
Il ne saurait certainement jamais si elle avait compris l’allusion. Dire que ce film était le plus beau qu’il n’ait jamais vu était certainement tiré par les cheveux. Mais elle n’avait pas relevé, elle n’avait pratiquement pas réagi, ce qui l’étonnait un peu. Si elle avait compris, de deux choses l’une : soit elle ne savait plus à qui elle avait à faire, et à quel point il était incroyable d’entendre ce genre de phrase sortir de sa bouche, soit elle se rappelait particulièrement bien, au contraire, de qui il était et savait très bien que si elle montrait qu’elle avait compris il se braquerait et ne saurait plus où se mettre de honte.
Finalement, donc, il s’en tirait plutôt bien. Elle leur évitait une gêne inutile.
Elle revint se blottir contre lui. C’était le meilleur compromis qu’ils puissent trouver. Ils n’étaient pas très, pas trop du moins, loin l’un de l’autre – quoi que pas assez proches non plus. Et cela leur éviterait certainement de glisser sur la pente savonneuse. Ce n’était clairement pas assez, à bien y réfléchir. Et il était difficile de choisir entre trop ou pas assez. Sa raison préférait la prudence, son cœur le danger d’une étreinte.
Elle lui reprocha ensuite d’avoir raté une partie du film. Cela sonnait étrangement faux, comme si elle accordait au film la même importance que lui, ce qui ne l’empêcha pas de secouer la tête en signe d’excuse. Il fallait peut-être, parfois, être observateur avec lui, mais qui savait l’être se rendait bien vite compte qu’il parlait en permanence. Peut-être pas avec des mots, comme la plupart des mortels, mais son corps s’exprimait souvent à sa place, qu’il le veuille ou non d’ailleurs. Certains le trouvaient malpoli parce qu’il répondait une fois sur dix lorsque l’on lui adressait la parole sans se douter une seule seconde qu’il s’exprimait à chaque fois – même lorsqu’il n’en avait décidément rien à faire, au moins pour montrer à quel point cela lui passait au dessus de la tête. Il avait peut-être un vocabulaire spécifique, mais on ne pouvait pas lui reprocher de ne pas répondre. On ne pouvait pas en vouloir à un chinois de s’exprimer en chinois, c’était exactement la même chose.
« Promis, je ne t’embête plus. »
Il ne le cachait pas, c’était une menace, et il n’en avait pas le moins du monde honte. Si elle se plaignait il accédait à sa demande, et elle n’aurait qu’à s’en prendre à elle-même si finalement elle préférait qu’il se comporte normalement.
Mais le fait est que si c’était une menace elle ne pouvait être sérieuse, car il savait qu’il serait le premier à craquer. Cela ne tenait pas à une différence d’amour ou de désir entre eux, mais tout simplement à un sens des responsabilités qu’elle avait toujours eu clairement plus développé que lui. Quoi qu’il fasse il n’était toujours qu’un enfant sur certains points, et il craignait de ne jamais devenir totalement adulte. Il n’était pas assez adulte pour empêcher au triangle amoureux de perdurer, il n’était pas assez adulte pour résister une seule seconde à Rory, quitte à se mettre en danger, il n’était pas assez adulte pour arrêter de la faire tourner en bourrique, quitte à les mettre en danger.
HJ : Pfff… Je ne sais définitivement plus écrire, pardonne-moi. J’étais tellement douée quand j’étais jeune… Je me demande bien où ça a pu passer…
Finalement, donc, il s’en tirait plutôt bien. Elle leur évitait une gêne inutile.
Elle revint se blottir contre lui. C’était le meilleur compromis qu’ils puissent trouver. Ils n’étaient pas très, pas trop du moins, loin l’un de l’autre – quoi que pas assez proches non plus. Et cela leur éviterait certainement de glisser sur la pente savonneuse. Ce n’était clairement pas assez, à bien y réfléchir. Et il était difficile de choisir entre trop ou pas assez. Sa raison préférait la prudence, son cœur le danger d’une étreinte.
Elle lui reprocha ensuite d’avoir raté une partie du film. Cela sonnait étrangement faux, comme si elle accordait au film la même importance que lui, ce qui ne l’empêcha pas de secouer la tête en signe d’excuse. Il fallait peut-être, parfois, être observateur avec lui, mais qui savait l’être se rendait bien vite compte qu’il parlait en permanence. Peut-être pas avec des mots, comme la plupart des mortels, mais son corps s’exprimait souvent à sa place, qu’il le veuille ou non d’ailleurs. Certains le trouvaient malpoli parce qu’il répondait une fois sur dix lorsque l’on lui adressait la parole sans se douter une seule seconde qu’il s’exprimait à chaque fois – même lorsqu’il n’en avait décidément rien à faire, au moins pour montrer à quel point cela lui passait au dessus de la tête. Il avait peut-être un vocabulaire spécifique, mais on ne pouvait pas lui reprocher de ne pas répondre. On ne pouvait pas en vouloir à un chinois de s’exprimer en chinois, c’était exactement la même chose.
« Promis, je ne t’embête plus. »
Il ne le cachait pas, c’était une menace, et il n’en avait pas le moins du monde honte. Si elle se plaignait il accédait à sa demande, et elle n’aurait qu’à s’en prendre à elle-même si finalement elle préférait qu’il se comporte normalement.
Mais le fait est que si c’était une menace elle ne pouvait être sérieuse, car il savait qu’il serait le premier à craquer. Cela ne tenait pas à une différence d’amour ou de désir entre eux, mais tout simplement à un sens des responsabilités qu’elle avait toujours eu clairement plus développé que lui. Quoi qu’il fasse il n’était toujours qu’un enfant sur certains points, et il craignait de ne jamais devenir totalement adulte. Il n’était pas assez adulte pour empêcher au triangle amoureux de perdurer, il n’était pas assez adulte pour résister une seule seconde à Rory, quitte à se mettre en danger, il n’était pas assez adulte pour arrêter de la faire tourner en bourrique, quitte à les mettre en danger.
HJ : Pfff… Je ne sais définitivement plus écrire, pardonne-moi. J’étais tellement douée quand j’étais jeune… Je me demande bien où ça a pu passer…
Re: Kiss and Tell [PV] - Terminé
hj: si ton post était si nul tu crois vraiment que j'aurais pu répondre PATATE!?! T'as rien perdu de ton géni je te le promets sur tout ce que j'ai de plus cher. Et tant que ce que tu écris me plait, tant que tu verras un réponse, ça voudra dire que tu l'auras toujours...et crois moi tu as un sacré don !
______________
La belle avait finalement joint leurs mains alors que celles du jeune homme, à l’exemple de ses bras, la serrait contre lui. Pouvait-il y avoir meilleure position pour regarder un film ? Elle en doutait très sérieusement…Pour tout autre chose peut-être…certainement oui…mais pour regarder un film ils ne pouvaient être mieux installés. Un soupire de contentement passa ses lèvres à quelques secondes de la réplique de son ami.
Ne plus l’embêter ? S’il avait pu lire en elle tout aurait été bien plus simple…comme dans ce roman de Stephenie Meyer ou le héros pouvait lire dans les esprits…c’était bien pratique… ! Ainsi il aurait pu se rendre compte que ce n’était pas lui qui l’embêtait…c’était clairement le film !! Car concentrer son esprit était une chose ardue quand la perfection au masculin se tenait si près de vous et que vous veniez à l’instant de vivre les plus enivrants des instants à ses côtés… !!
Elle sourit, d’un autre côté…s’il avait été télépathe… elle aurait également été bien ennuyée…car il aurait pu savoir comme à chaque millième de chaque seconde de chaque heure de chaque jour de chaque semaine elle avait toujours son image en tête et l’envie toujours plus forte de devenir son seul et unique amour…et clairement elle en aurait été très gênée, sachant que le jeune homme était encore piégé dans un triangle amoureux qu’il ne voulait pourtant pas plus qu’elle… !
Elle releva son regard vers lui, toujours ce même sourire exquis aux lèvres. Comme s’il pouvait l’embêter. Chacune de ses paroles, chacun de ses gestes la comblait, plus encore lorsqu’ils lui étaient adressés.
-Imbécile
Loin d’elle l’idée de l’insulter…mais ses paroles n’avaient aucun sens et il se devait de le savoir. Finalement cette idée de film était une mauvaise idée… ! Il n’arrivait pas une seconde à les séparer l’un de l’autre. Elle soupira, redirigeant les yeux vers l’écran, et éteint le poste, pour se défaire de son étreinte et lui faire face.
Bon…ce n’était peut-être pas la meilleure idée qu’elle ait eu car, déjà, elle réunissait leurs lèvres dans un long baiser. A présent que le film tombait à l’eau, il faudrait bien qu’il rentre chez lui…c’était en quelque sorte un baiser d’adieu. Car il ne fallait pas oublier qu’il était attendu…Lena devait s’inquiéter…il serait bientôt minuit et Jess était toujours absent… ! Pauvre femme, d’un côté Rory avait honte de lui faire subir cela…si elle avait été à sa place…Cette idée la troubla… ! Imaginer qu’elle fut elle…imaginer qu’elle aime à en perdre la raison Jess et que…chaque jour, chaque soir, ce dernier ne pense qu’à une autre… ! Le sentir petit à petit glisser de ses mains malgré la force qu’elle devait mettre à essayer de le retenir… ! Sentir que jamais elle ne serait à la hauteur de cette femme que son compagnon aimait…que jamais elle ne rivaliserait dans son cœur car jamais Jess n’avait eu ce comportement face à elle…
Quittant ses lèvres, la belle était en larmes. Pauvre Lena… ! Elle se détourna rapidement, de sorte qu’il n’y fasse pas attention, et se releva pour faire quelques pas…
______________
La belle avait finalement joint leurs mains alors que celles du jeune homme, à l’exemple de ses bras, la serrait contre lui. Pouvait-il y avoir meilleure position pour regarder un film ? Elle en doutait très sérieusement…Pour tout autre chose peut-être…certainement oui…mais pour regarder un film ils ne pouvaient être mieux installés. Un soupire de contentement passa ses lèvres à quelques secondes de la réplique de son ami.
Ne plus l’embêter ? S’il avait pu lire en elle tout aurait été bien plus simple…comme dans ce roman de Stephenie Meyer ou le héros pouvait lire dans les esprits…c’était bien pratique… ! Ainsi il aurait pu se rendre compte que ce n’était pas lui qui l’embêtait…c’était clairement le film !! Car concentrer son esprit était une chose ardue quand la perfection au masculin se tenait si près de vous et que vous veniez à l’instant de vivre les plus enivrants des instants à ses côtés… !!
Elle sourit, d’un autre côté…s’il avait été télépathe… elle aurait également été bien ennuyée…car il aurait pu savoir comme à chaque millième de chaque seconde de chaque heure de chaque jour de chaque semaine elle avait toujours son image en tête et l’envie toujours plus forte de devenir son seul et unique amour…et clairement elle en aurait été très gênée, sachant que le jeune homme était encore piégé dans un triangle amoureux qu’il ne voulait pourtant pas plus qu’elle… !
Elle releva son regard vers lui, toujours ce même sourire exquis aux lèvres. Comme s’il pouvait l’embêter. Chacune de ses paroles, chacun de ses gestes la comblait, plus encore lorsqu’ils lui étaient adressés.
-Imbécile
Loin d’elle l’idée de l’insulter…mais ses paroles n’avaient aucun sens et il se devait de le savoir. Finalement cette idée de film était une mauvaise idée… ! Il n’arrivait pas une seconde à les séparer l’un de l’autre. Elle soupira, redirigeant les yeux vers l’écran, et éteint le poste, pour se défaire de son étreinte et lui faire face.
Bon…ce n’était peut-être pas la meilleure idée qu’elle ait eu car, déjà, elle réunissait leurs lèvres dans un long baiser. A présent que le film tombait à l’eau, il faudrait bien qu’il rentre chez lui…c’était en quelque sorte un baiser d’adieu. Car il ne fallait pas oublier qu’il était attendu…Lena devait s’inquiéter…il serait bientôt minuit et Jess était toujours absent… ! Pauvre femme, d’un côté Rory avait honte de lui faire subir cela…si elle avait été à sa place…Cette idée la troubla… ! Imaginer qu’elle fut elle…imaginer qu’elle aime à en perdre la raison Jess et que…chaque jour, chaque soir, ce dernier ne pense qu’à une autre… ! Le sentir petit à petit glisser de ses mains malgré la force qu’elle devait mettre à essayer de le retenir… ! Sentir que jamais elle ne serait à la hauteur de cette femme que son compagnon aimait…que jamais elle ne rivaliserait dans son cœur car jamais Jess n’avait eu ce comportement face à elle…
Quittant ses lèvres, la belle était en larmes. Pauvre Lena… ! Elle se détourna rapidement, de sorte qu’il n’y fasse pas attention, et se releva pour faire quelques pas…
Re: Kiss and Tell [PV] - Terminé
HJ : Patate toi-même ? Merci beaucoup, je reste convaincue que tu pourrais me répondre même si je faisais un post totalement nul, mais merci beaucoup
Jess venait de se faire traiter d’imbécile, mais il le prenait plutôt bien. Il ne pouvait pas ignorer qu’il n’y avait là-dedans rien de bien méchant, et qu’il l’avait légèrement mérité. Enfin, ce n’était pas méchant peut-être mais lui n’avait fait que lui obéir. C’était elle qui voulait suivre le film, lui ne s’était jamais plaint de ne pas réussir à poser ses yeux sur l’écran plus de quelques millièmes de seconde. Le jeune homme s’en contentait. Il trouvait cela incroyable, l’effet qu’elle lui faisait, mais prenait son mal en patience. Il savait que s’il y avait peu de chance qu’ils cessent de s’aimer de la sorte dans un avenir prochain ils finiraient par être assez nourri l’un de l’autre. Fusionnels, ils le seraient probablement à jamais, mais ils pourraient au moins regarder un film. Ils le faisaient bien lorsqu’ils étaient adolescents – et pourtant Dieu sait qu’il l’aimait déjà comme un fou.
En grandissant les choses se compliquaient juste un peu plus. À dix-sept ans ils étaient déjà assez grands pour avoir envie l’un de l’autre… Mais il y avait Luke et Lorelaï pour veiller au grain, et il ne voulait pas la brusquer. En vieillissant, ce n’était plus une envie mais un désir profond qui s’apparentait presque au besoin. Il n’y avait heureusement plus personne pour veiller sur eux, et ils n’en avaient plus vraiment l’utilité. Il y avait toujours quelqu’un pour le leur interdire, mais les règles avaient changés considérablement. Ce qu’il avait fait avec un succès presque total il y a dix ans était maintenant bien plus difficile à réaliser. Parce qu’elle était adulte et excessivement séduisante, parce qu’elle en avait envie autant que lui et qu’il n’y avait plus grand-chose pour la freiner, parce qu’ils s’aimaient encore avec autant de force…
Il n’eut pas le temps de pousser bien plus loin ses réflexions, surpris qu’il était de la voir éteindre la télévision. Au delà du fait que cela montrait à quel point elle n’arrivait pas à le suivre, tout comme lui, cela sonnait lugubrement. Cela annonçait la proche fin de la soirée. Il n’aimait définitivement pas cela. Certes, il se faisait tard, mais il était possible de ne pas y penser tant qu’ils avaient une occupation. À présent qu’elle venait de se finir abruptement il n’avait plus le moindre prétexte pour rester encore. Une fois de plus, cela n’avait que peu à voir avec Lena, à qui il aurait pu raconter qu’ils avaient regardés le film en entier, elle n’aurait pu vérifier. Mais il s’agissait d’une question d’honnêteté, envers elle comme envers lui-même. Il aimait peut-être Rory, cela n’empêchait pas une vague culpabilité de rentrer à des heures impossibles, culpabilité à laquelle il ne pouvait pas penser tant que son esprit était occupé ailleurs, mais qui ne tarderait pas à montrer le bout de son nez maintenant que le film avait disparu.
Quoi qu’il en soit, pour l’heure, il profitait du baiser que lui prodiguait la jeune femme. Il aurait aimé qu’il ne se finisse jamais, tant parce qu’il appréciait totalement ses baisers que parce qu’il savait que sa fin signifiait son départ dans les prochaines minutes. Cependant, les choses ne se passèrent pas exactement de cette façon. À présent que leurs lèvres s’étaient détachées il aurait juré qu’elle pleurait.
Il ne comprenait pas bien pourquoi. Il avait peut-être fait quelque chose de mal sans même s’en rendre compte – il ne fallait pas oublier que c’était l’une de ses spécialités – ou peut-être souffrait-elle de voir qu’il ne pouvait pas rester, qu’il était obligé de rentrer rejoindre les bras d’une autre, malgré les moments qu’ils passaient ensemble, malgré leur amour. Il ne comprenait peut-être pas mais cela ne l’empêcha pas de se lever immédiatement à sa suite pour l’attraper et la prendre à nouveau dans ses bras. Délicatement il lui caressa la joue, effaçant au passage les larmes qui y coulaient.
« Qu’est-ce qu’il y a ? »
Sa voix était, comme souvent, d’une particulière douceur. Le comportement de la jeune femme ne l’agaçait point, mais il en était profondément touché et particulièrement inquiet.
Jess venait de se faire traiter d’imbécile, mais il le prenait plutôt bien. Il ne pouvait pas ignorer qu’il n’y avait là-dedans rien de bien méchant, et qu’il l’avait légèrement mérité. Enfin, ce n’était pas méchant peut-être mais lui n’avait fait que lui obéir. C’était elle qui voulait suivre le film, lui ne s’était jamais plaint de ne pas réussir à poser ses yeux sur l’écran plus de quelques millièmes de seconde. Le jeune homme s’en contentait. Il trouvait cela incroyable, l’effet qu’elle lui faisait, mais prenait son mal en patience. Il savait que s’il y avait peu de chance qu’ils cessent de s’aimer de la sorte dans un avenir prochain ils finiraient par être assez nourri l’un de l’autre. Fusionnels, ils le seraient probablement à jamais, mais ils pourraient au moins regarder un film. Ils le faisaient bien lorsqu’ils étaient adolescents – et pourtant Dieu sait qu’il l’aimait déjà comme un fou.
En grandissant les choses se compliquaient juste un peu plus. À dix-sept ans ils étaient déjà assez grands pour avoir envie l’un de l’autre… Mais il y avait Luke et Lorelaï pour veiller au grain, et il ne voulait pas la brusquer. En vieillissant, ce n’était plus une envie mais un désir profond qui s’apparentait presque au besoin. Il n’y avait heureusement plus personne pour veiller sur eux, et ils n’en avaient plus vraiment l’utilité. Il y avait toujours quelqu’un pour le leur interdire, mais les règles avaient changés considérablement. Ce qu’il avait fait avec un succès presque total il y a dix ans était maintenant bien plus difficile à réaliser. Parce qu’elle était adulte et excessivement séduisante, parce qu’elle en avait envie autant que lui et qu’il n’y avait plus grand-chose pour la freiner, parce qu’ils s’aimaient encore avec autant de force…
Il n’eut pas le temps de pousser bien plus loin ses réflexions, surpris qu’il était de la voir éteindre la télévision. Au delà du fait que cela montrait à quel point elle n’arrivait pas à le suivre, tout comme lui, cela sonnait lugubrement. Cela annonçait la proche fin de la soirée. Il n’aimait définitivement pas cela. Certes, il se faisait tard, mais il était possible de ne pas y penser tant qu’ils avaient une occupation. À présent qu’elle venait de se finir abruptement il n’avait plus le moindre prétexte pour rester encore. Une fois de plus, cela n’avait que peu à voir avec Lena, à qui il aurait pu raconter qu’ils avaient regardés le film en entier, elle n’aurait pu vérifier. Mais il s’agissait d’une question d’honnêteté, envers elle comme envers lui-même. Il aimait peut-être Rory, cela n’empêchait pas une vague culpabilité de rentrer à des heures impossibles, culpabilité à laquelle il ne pouvait pas penser tant que son esprit était occupé ailleurs, mais qui ne tarderait pas à montrer le bout de son nez maintenant que le film avait disparu.
Quoi qu’il en soit, pour l’heure, il profitait du baiser que lui prodiguait la jeune femme. Il aurait aimé qu’il ne se finisse jamais, tant parce qu’il appréciait totalement ses baisers que parce qu’il savait que sa fin signifiait son départ dans les prochaines minutes. Cependant, les choses ne se passèrent pas exactement de cette façon. À présent que leurs lèvres s’étaient détachées il aurait juré qu’elle pleurait.
Il ne comprenait pas bien pourquoi. Il avait peut-être fait quelque chose de mal sans même s’en rendre compte – il ne fallait pas oublier que c’était l’une de ses spécialités – ou peut-être souffrait-elle de voir qu’il ne pouvait pas rester, qu’il était obligé de rentrer rejoindre les bras d’une autre, malgré les moments qu’ils passaient ensemble, malgré leur amour. Il ne comprenait peut-être pas mais cela ne l’empêcha pas de se lever immédiatement à sa suite pour l’attraper et la prendre à nouveau dans ses bras. Délicatement il lui caressa la joue, effaçant au passage les larmes qui y coulaient.
« Qu’est-ce qu’il y a ? »
Sa voix était, comme souvent, d’une particulière douceur. Le comportement de la jeune femme ne l’agaçait point, mais il en était profondément touché et particulièrement inquiet.
Re: Kiss and Tell [PV] - Terminé
Il l’avait rattrapée sans ses bras et le cœur de la belle avait failli s’arrêter tant cette sensation était étrange. Il l’avait ensuite lentement retournée vers lui et à présent essuyait les larmes de ses joues avec des caresses si douces qu’elles auraient pu à elles seule la consoler entièrement. Mais ce serai le propriétaire de cette main si forte et pourtant si sensible qui le ferait à coup sûr car lui seul savait comment calmer ses angoisses si vite…même Lorelai n’y arrivait pas autant.
Elle baissa les yeux cependant, l’espace d’un instant gênée qu’il la voie ainsi, puis elle nia. Ce n’était rien, fondamentalement…il n’y avait pas de quoi s’inquiéter, elle était juste trop sensible au malheur de sa rivale…
-Pardonne moi c’est stupide je…je me suis imaginée à sa place et je…
« sa » désignant bien entendu la sublime Lena. Elle avait ressenti toute la peine que la belle blonde devait ressentir de voir ainsi l’homme qu’elle aimait lui filer entre les doigts petits à petits jusqu’au jour ou, finalement, elle l’aurait totalement perdu… ! Elle était sa femme légitime et il passait son temps libre avec une autre…elle était celle qui partageait son lit et…il offrait ses bras à une autre… ! Lena n’avait pas l’air si stupide, elle devait forcément s’en rendre compte…
Alors une autre interrogation se fit place en son fort intérieur… ! Et si un jour elle devenait cette…femme ? Et si un jour ce serait elle qui attendrai son retour jusqu’à s’endormir d’épuisement… ? Et si un jour elle le sentirai s’échapper à la manière d’une anguille… ? Car la passion, le désir ne dureraient pas…et ce jour … la traiterait-il de la même façon ?
Cependant pour l’heure ils n’en étaient pas là, elle n’était même pas certaine qu’il la choisirait elle…il l’aimait, oui et…dieu comme elle l’aimait en retour…mais cela suffirait-il à éclipser Lena et sa perfection ? Le discours qu’elle allait lui tenir par la suite n’allait certainement pas aider mais…elle se devait de le faire, car même si elle était en rivalité avec cette femme…elle était triste de lui faire subir cela…
Elle releva ses prunelles en direction des yeux du jeune homme. Les larmes versées quelques secondes plutôt avait rendu à son regard déjà si troublant une touche d’étincelle en plus. Un nouveau soupire.
-Elle doit t’attendre…elle a dû t’attendre toute la soirée…et…pendant ce temps on était là à faire ce que l’on faisait et…oh je ne m’en plains pas, mon dieu Jess c’était si bien mais…elle t’attends…et elle t’attendras toujours et je…je crois que tu devrais partir la retrouver…elle…elle ne mérite pas ça…
Il allait le prendre pour lui à tous les coups mais elle ne cherchait nullement à le culpabiliser !!! Au contraire, elle…chercher juste aider…
-Ne le prends pas pour toi…j’adore…je suis folle de nos moments ensemble mais…de me mettre à sa place…j’ai imaginé ce que ce serait pour moi de…te voir partir en ne sachant pas quand … ou même si tu rentrerais… ! J’ai imaginé…comme j’aurais mal de te voir m’échapper petit à petit…
A nouveau une larme s’échappa de ses yeux…mais c’était plus fort qu’elle….
Elle baissa les yeux cependant, l’espace d’un instant gênée qu’il la voie ainsi, puis elle nia. Ce n’était rien, fondamentalement…il n’y avait pas de quoi s’inquiéter, elle était juste trop sensible au malheur de sa rivale…
-Pardonne moi c’est stupide je…je me suis imaginée à sa place et je…
« sa » désignant bien entendu la sublime Lena. Elle avait ressenti toute la peine que la belle blonde devait ressentir de voir ainsi l’homme qu’elle aimait lui filer entre les doigts petits à petits jusqu’au jour ou, finalement, elle l’aurait totalement perdu… ! Elle était sa femme légitime et il passait son temps libre avec une autre…elle était celle qui partageait son lit et…il offrait ses bras à une autre… ! Lena n’avait pas l’air si stupide, elle devait forcément s’en rendre compte…
Alors une autre interrogation se fit place en son fort intérieur… ! Et si un jour elle devenait cette…femme ? Et si un jour ce serait elle qui attendrai son retour jusqu’à s’endormir d’épuisement… ? Et si un jour elle le sentirai s’échapper à la manière d’une anguille… ? Car la passion, le désir ne dureraient pas…et ce jour … la traiterait-il de la même façon ?
Cependant pour l’heure ils n’en étaient pas là, elle n’était même pas certaine qu’il la choisirait elle…il l’aimait, oui et…dieu comme elle l’aimait en retour…mais cela suffirait-il à éclipser Lena et sa perfection ? Le discours qu’elle allait lui tenir par la suite n’allait certainement pas aider mais…elle se devait de le faire, car même si elle était en rivalité avec cette femme…elle était triste de lui faire subir cela…
Elle releva ses prunelles en direction des yeux du jeune homme. Les larmes versées quelques secondes plutôt avait rendu à son regard déjà si troublant une touche d’étincelle en plus. Un nouveau soupire.
-Elle doit t’attendre…elle a dû t’attendre toute la soirée…et…pendant ce temps on était là à faire ce que l’on faisait et…oh je ne m’en plains pas, mon dieu Jess c’était si bien mais…elle t’attends…et elle t’attendras toujours et je…je crois que tu devrais partir la retrouver…elle…elle ne mérite pas ça…
Il allait le prendre pour lui à tous les coups mais elle ne cherchait nullement à le culpabiliser !!! Au contraire, elle…chercher juste aider…
-Ne le prends pas pour toi…j’adore…je suis folle de nos moments ensemble mais…de me mettre à sa place…j’ai imaginé ce que ce serait pour moi de…te voir partir en ne sachant pas quand … ou même si tu rentrerais… ! J’ai imaginé…comme j’aurais mal de te voir m’échapper petit à petit…
A nouveau une larme s’échappa de ses yeux…mais c’était plus fort qu’elle….
Re: Kiss and Tell [PV] - Terminé
Il se raidit. Il avait fait son possible. Il avait fait tout ce qui était en son pouvoir pour qu’elle ne dise pas ce qu’elle venait pourtant de dire. Elle avait fait bien plus que se mettre à la place de Lena, elle avait extrapolé. Elle s’était imaginée comment serait l’avenir si jamais il la choisissait… Et elle le voyait se comporter avec elle comme il se comportait avec sa copine actuelle.
Il ne pouvait décemment pas lui en vouloir, c’était totalement humain. C’était une des raisons pour lesquelles il tenait tant à ne pas tromper Lena, parce qu’il savait qu’elle ne pourrait jamais vivre avec lui en le sachant capable de cela. Mais visiblement, il aurait dû faire moins encore. Pour qu’elle n’ait pas peur. Cependant, qu’aurait-il pu faire ? Même si tout s’était déroulé différemment, même s’ils avaient pris la peine de faire les choses dans un ordre cohérant, à savoir d’abord quitter Lena et ensuite se permettre ce qu’ils se permettaient, même avec cela elle aurait eu peur. Peur qu’il la quitte pour une autre, presque sur un coup de tête.
Il n’y avait pas vraiment de solution, mais il aurait pu faire en sorte qu’elle ait le moins peur possible en agissant le mieux possible… Ce qu’il n’avait pas vraiment fait.
Il soupira et ferma les yeux, le temps d’encaisser le coup. Le reste avait été plus ou moins douloureux mais digérable, là il s’agissait d’un coup un peu plus dur. Il aurait aimé commencer directement par lui dire qu’il ne se comporterait jamais avec elle de la sorte, mais elle ne pourrait pas le croire s’il ne lui expliquait pas point par point la réalité de la situation.
« Tu sais… Je n’ai pas la même relation avec elle qu’avec toi. »
En fait, c’était à la fois vrai et faux. Avec Lena il ressemblait encore, sur certains points qui avaient tant fait enragés Rory, à l’adolescent qu’il avait été. Mais il était aussi bien pire. À cela venait s’ajouter le fait qu’il n’avait jamais eu besoin de la belle blonde comme il avait besoin de Rory.
En fait, Lena et lui n’avaient rien en commun… Ou plutôt ils ne partageaient pas ce que qu’il partageait avec Rory. Ils n’étaient pas fusionnels, ils ne se comprenaient ni ne se connaissaient aussi bien, elle aimait le cinéma mais pas la littérature. Il l’aimait un peu pour les mêmes raisons que Rory avait aimé Dean, parce qu’elle était d’une gentillesse et d’une indulgence extrême, parce qu’elle mourait d’amour pour lui au point de se laisser traiter de la plus mauvaise des façons. Il l’aimait parce qu’elle était là, alors que Rory était loin. Il l’aimait parce qu’il était avec elle un enfant pourri-gâté à qui elle laissait tout passé, il se sentait libre.
Il détestait faire cela mais il allait devoir s’expliquer. Il allait devoir lui parler d’un sujet qu’il aurait tout fait pour ne jamais avoir à aborder : sa relation avec Lena. Mais il n’avait pas le choix. Elle se devait de comprendre, de comprendre qu’elle se torturait un peu trop pour rien. Car certes, il était tout aussi conscient qu’elle du fait que Lena devait sentir ce qui se tramait, mais si l’on laissait cela de côté rien de ce qu’avait dit Rory n’était fondé.
« Je ne l’appelle jamais, quand elle m’appelle je ne réponds presque jamais. Elle ne m’attend pas, elle ne m’attend jamais… Elle sait très bien que personne, pas même moi, ne peut savoir quand je vais rentrer. Elle ne sait même pas ce que je fais de mes journées, je ne sais pas ce qu’elle fait des siennes, mais ça nous va. Elle m’a laissé une bride trop longue… Je m’en suis servie, et elle l’accepte. Tu comprends ? »
Il n’était pas sûr que cela puisse être le cas… Il faisait ce qu’il pouvait pour lui montrer qu’il n’était pas spécialement ainsi de nature, il ne voulait pas trop lui montrer non plus une chose pourtant véridique : que Lena faisait cela par amour. Mais il voulait lui faire comprendre que c’était une sorte de contrat entre eux, qu’ils ne se demandaient pas de compte, qu’ils étaient libres d’organiser leur journée comme ils le désiraient, et qu’en contrepartie ils étaient toujours assurés de trouver l’autre quand ils rentreraient. Il voulait qu’elle comprenne, enfin, que ce qu’il se passait entre Lena et lui ne pouvait se passer qu’entre eux, parce que c’était une décision qu’ils avaient prise ensemble, parce qu’ils n’étaient pas du genre à passer leur journée collés l’un à l’autre… Il voulait qu’elle comprenne que ce qu’il se passait entre Lena et lui ne pouvait se passer entre Rory et lui, parce que les choses étaient totalement différentes, fondamentalement différentes.
« On… Je… On n’est pas l’un sur l’autre, comme on l’est toi et moi. On n’a rien de fusionnel. On supporte l’air qu’on se laisse. Je passe du temps avec elle, mais j’ai aussi besoin d’être ailleurs. Elle le comprend. »
Il fit une pause durant laquelle il la regarda longuement, plantant son regard dans le sien. Avec douceur il la sera un peu plus contre lui, alors qu’il continuait à balayer sur sa joue la moindre larme qui voudrait y glisser.
« Alors, oui. Elle doit me sentir lui échapper doucement… Parce que mon cœur n’est pas totalement à elle. Et ça elle ne le mérite pas. Mais ne te dis pas que le temps que je passe avec toi est du temps que je ne passe pas avec elle, c’est faux. Si je n’étais pas ici je serais peut-être ailleurs… Ou peut-être chez moi… Personne ne peut le dire. »
Il venait de faire l’un des plus mauvais portraits qu’il aurait pu faire de lui-même. Le jeune homme ne pouvait pas s’empêcher de penser à la place de Rory et de se dire qu’elle devait certainement le voir à l’instant sous un jour peu favorable. Elle continuerait certainement à penser qu’il la traiterait comme Lena, et donc qu’il ne l’appellerait jamais, qu’il passerait avec elle un peu de temps de temps en temps, mais que ça n’irait pas plus loin. Elle se rendrait peut-être compte qu’il n’était pas l’homme qu’il lui fallait. Pourtant, sur ce coup là, elle se tromperait. Il n’était très certainement pas celui qu’il lui fallait, mais cela n’avait rien avoir avec le comportement qu’il avait avec Lena. Il n’avait qu’à prier pour qu’elle fasse attention à ce qu’il avait dit au détour d’une phrase et montrait bien la différence entre les deux jeunes femmes et expliquait pourquoi il ne pourrait jamais être ainsi avec elle : ils n’étaient pas fusionnels. Avec un peu de chance elle comprendrait qu’eux l’était énormément, et que là tenait toute la différence.
Il ne pouvait décemment pas lui en vouloir, c’était totalement humain. C’était une des raisons pour lesquelles il tenait tant à ne pas tromper Lena, parce qu’il savait qu’elle ne pourrait jamais vivre avec lui en le sachant capable de cela. Mais visiblement, il aurait dû faire moins encore. Pour qu’elle n’ait pas peur. Cependant, qu’aurait-il pu faire ? Même si tout s’était déroulé différemment, même s’ils avaient pris la peine de faire les choses dans un ordre cohérant, à savoir d’abord quitter Lena et ensuite se permettre ce qu’ils se permettaient, même avec cela elle aurait eu peur. Peur qu’il la quitte pour une autre, presque sur un coup de tête.
Il n’y avait pas vraiment de solution, mais il aurait pu faire en sorte qu’elle ait le moins peur possible en agissant le mieux possible… Ce qu’il n’avait pas vraiment fait.
Il soupira et ferma les yeux, le temps d’encaisser le coup. Le reste avait été plus ou moins douloureux mais digérable, là il s’agissait d’un coup un peu plus dur. Il aurait aimé commencer directement par lui dire qu’il ne se comporterait jamais avec elle de la sorte, mais elle ne pourrait pas le croire s’il ne lui expliquait pas point par point la réalité de la situation.
« Tu sais… Je n’ai pas la même relation avec elle qu’avec toi. »
En fait, c’était à la fois vrai et faux. Avec Lena il ressemblait encore, sur certains points qui avaient tant fait enragés Rory, à l’adolescent qu’il avait été. Mais il était aussi bien pire. À cela venait s’ajouter le fait qu’il n’avait jamais eu besoin de la belle blonde comme il avait besoin de Rory.
En fait, Lena et lui n’avaient rien en commun… Ou plutôt ils ne partageaient pas ce que qu’il partageait avec Rory. Ils n’étaient pas fusionnels, ils ne se comprenaient ni ne se connaissaient aussi bien, elle aimait le cinéma mais pas la littérature. Il l’aimait un peu pour les mêmes raisons que Rory avait aimé Dean, parce qu’elle était d’une gentillesse et d’une indulgence extrême, parce qu’elle mourait d’amour pour lui au point de se laisser traiter de la plus mauvaise des façons. Il l’aimait parce qu’elle était là, alors que Rory était loin. Il l’aimait parce qu’il était avec elle un enfant pourri-gâté à qui elle laissait tout passé, il se sentait libre.
Il détestait faire cela mais il allait devoir s’expliquer. Il allait devoir lui parler d’un sujet qu’il aurait tout fait pour ne jamais avoir à aborder : sa relation avec Lena. Mais il n’avait pas le choix. Elle se devait de comprendre, de comprendre qu’elle se torturait un peu trop pour rien. Car certes, il était tout aussi conscient qu’elle du fait que Lena devait sentir ce qui se tramait, mais si l’on laissait cela de côté rien de ce qu’avait dit Rory n’était fondé.
« Je ne l’appelle jamais, quand elle m’appelle je ne réponds presque jamais. Elle ne m’attend pas, elle ne m’attend jamais… Elle sait très bien que personne, pas même moi, ne peut savoir quand je vais rentrer. Elle ne sait même pas ce que je fais de mes journées, je ne sais pas ce qu’elle fait des siennes, mais ça nous va. Elle m’a laissé une bride trop longue… Je m’en suis servie, et elle l’accepte. Tu comprends ? »
Il n’était pas sûr que cela puisse être le cas… Il faisait ce qu’il pouvait pour lui montrer qu’il n’était pas spécialement ainsi de nature, il ne voulait pas trop lui montrer non plus une chose pourtant véridique : que Lena faisait cela par amour. Mais il voulait lui faire comprendre que c’était une sorte de contrat entre eux, qu’ils ne se demandaient pas de compte, qu’ils étaient libres d’organiser leur journée comme ils le désiraient, et qu’en contrepartie ils étaient toujours assurés de trouver l’autre quand ils rentreraient. Il voulait qu’elle comprenne, enfin, que ce qu’il se passait entre Lena et lui ne pouvait se passer qu’entre eux, parce que c’était une décision qu’ils avaient prise ensemble, parce qu’ils n’étaient pas du genre à passer leur journée collés l’un à l’autre… Il voulait qu’elle comprenne que ce qu’il se passait entre Lena et lui ne pouvait se passer entre Rory et lui, parce que les choses étaient totalement différentes, fondamentalement différentes.
« On… Je… On n’est pas l’un sur l’autre, comme on l’est toi et moi. On n’a rien de fusionnel. On supporte l’air qu’on se laisse. Je passe du temps avec elle, mais j’ai aussi besoin d’être ailleurs. Elle le comprend. »
Il fit une pause durant laquelle il la regarda longuement, plantant son regard dans le sien. Avec douceur il la sera un peu plus contre lui, alors qu’il continuait à balayer sur sa joue la moindre larme qui voudrait y glisser.
« Alors, oui. Elle doit me sentir lui échapper doucement… Parce que mon cœur n’est pas totalement à elle. Et ça elle ne le mérite pas. Mais ne te dis pas que le temps que je passe avec toi est du temps que je ne passe pas avec elle, c’est faux. Si je n’étais pas ici je serais peut-être ailleurs… Ou peut-être chez moi… Personne ne peut le dire. »
Il venait de faire l’un des plus mauvais portraits qu’il aurait pu faire de lui-même. Le jeune homme ne pouvait pas s’empêcher de penser à la place de Rory et de se dire qu’elle devait certainement le voir à l’instant sous un jour peu favorable. Elle continuerait certainement à penser qu’il la traiterait comme Lena, et donc qu’il ne l’appellerait jamais, qu’il passerait avec elle un peu de temps de temps en temps, mais que ça n’irait pas plus loin. Elle se rendrait peut-être compte qu’il n’était pas l’homme qu’il lui fallait. Pourtant, sur ce coup là, elle se tromperait. Il n’était très certainement pas celui qu’il lui fallait, mais cela n’avait rien avoir avec le comportement qu’il avait avec Lena. Il n’avait qu’à prier pour qu’elle fasse attention à ce qu’il avait dit au détour d’une phrase et montrait bien la différence entre les deux jeunes femmes et expliquait pourquoi il ne pourrait jamais être ainsi avec elle : ils n’étaient pas fusionnels. Avec un peu de chance elle comprendrait qu’eux l’était énormément, et que là tenait toute la différence.
Re: Kiss and Tell [PV] - Terminé
Elle comprenait…bien que cela lui fasse beaucoup de peine… ! Si elle n’avait pas débarqué dans leur vie, encore une fois, ils auraient peut-être…pu développer cette relation. Et pour cela Rory s’en voulait, ne pouvant s’empêcher de se sentir le pire des fléaux pour Lena… ! Cela ne rendait pas la blonde plus vulnérable à son regard – elles étaient rivales, il ne fallait pas l’oublier – mais pouvant se mettre à sa place, elle compatissait à la peine que devait certainement cacher la jeune femme. Si il y avait bien une chose que Rory avait remarqué la seule fois où elle avait rencontré la sublime Lena…c’était qu’elle aimait profondément Jess et ferait tout pour le rendre heureux, allant jusqu’à lui demander d’être son amie alors qu’elle devait déjà se douter des sentiments de son compagnon…
Ce qu’il disait avait beau être très triste…si ils en avaient parlé elle et lui…de quoi pouvait-elle se mêler ? Lui dire qu’il aurait dû changer les choses entre eux pour le bonheur de Lena n’amènerait à rien… ! Ils étaient des adultes responsables…
Elle força un sourire…elle ne comprenait pas, mais elle n’avait pas à donner son avis. L’air dans le regard de Jess se faisait grave, une note de crainte pouvait même s’y lire. D’ailleurs, peut-être la serait-il ainsi contre lui de peur qu’elle ne parte en courant ? Ce qui n’était certainement pas dans les intentions de Rory. Elle acquiesça brièvement.
-Mh…d’accord…mais…agis comme ça avec moi et je te le ferai regretter !!!
Il n’y avait rien dans cette menace de sérieux, que de la peur dans la voix de la belle et…une supplication douce afin qu’il la rassure…lui dise que ce ne serait jamais le cas, qu'il le promettait sur sa vie... ! Elle avait peur, oui, mais étrangement elle avait aussi confiance…confiance en eux car il était l’homme de sa vie et elle savait qu’ils ne se sépareraient hypothétiquement que pour mieux se retrouver 5…10…15…40 ans plus tard. Ils étaient faits l’un pour l’autre, ils le savaient, le destin le savait également et il ferait tout pour les unir au final.
Elle sourit plus sincèrement, posant sa tête contre le torse du beau brun, passant ses bras autour de son corps. Trois mots lui brulaient à nouveau les lèvres…les trois mots interdits… ! Elle avait eu envie de les lui dire à l’instant ou il qualifiait leur relation de fusionnelle, car c’était le qualificatif le plus parlant pour parler de leur relation… ! Mais elle avait su tenir sa langue, et elle le tairait encore à présent…avec peine pourtant.
Lena devait sortir de sa tête, elle devait cesser d’y penser pour profiter des derniers moments qu’ils pouvaient passer ensemble…elle essaya donc de l’en chasser. Mais comment chasser une déesse de son esprit. Elle se demandait encore comment Jess pouvait préférer une petite brunette bavarde comme une pie à la plus parfaite des blondes… ! Elle avait tant de chance de l’avoir entre ses bras en cet instant. Quand elle repensait à tout le parcours qu’ils leur avaient fallu pour en arriver là… !
Voilà, elle ne pensait, elle ne pensait à nouveau plus qu’à eux….eux qui avaient perdu tant d’années…pourtant ce temps n’était pas réellement perdu…car au fil de temps, des mois et des années, ils avaient tous deux permis à leurs sentiments de se développer, de se décupler, de devenir de plus en plus fort et encore aujourd’hui, sous les règles tyranniques des interdits ces sentiments amoureux ne faisaient que grandir…une chose était certaine, le jour ou ils seraient libre, ils seraient chanceux si l’un d’eux n’y perdait pas la vie… !
Son doux sourire presque retrouvé, elle resserra son étreinte autour du corps du beau Jess.
Ce qu’il disait avait beau être très triste…si ils en avaient parlé elle et lui…de quoi pouvait-elle se mêler ? Lui dire qu’il aurait dû changer les choses entre eux pour le bonheur de Lena n’amènerait à rien… ! Ils étaient des adultes responsables…
Elle força un sourire…elle ne comprenait pas, mais elle n’avait pas à donner son avis. L’air dans le regard de Jess se faisait grave, une note de crainte pouvait même s’y lire. D’ailleurs, peut-être la serait-il ainsi contre lui de peur qu’elle ne parte en courant ? Ce qui n’était certainement pas dans les intentions de Rory. Elle acquiesça brièvement.
-Mh…d’accord…mais…agis comme ça avec moi et je te le ferai regretter !!!
Il n’y avait rien dans cette menace de sérieux, que de la peur dans la voix de la belle et…une supplication douce afin qu’il la rassure…lui dise que ce ne serait jamais le cas, qu'il le promettait sur sa vie... ! Elle avait peur, oui, mais étrangement elle avait aussi confiance…confiance en eux car il était l’homme de sa vie et elle savait qu’ils ne se sépareraient hypothétiquement que pour mieux se retrouver 5…10…15…40 ans plus tard. Ils étaient faits l’un pour l’autre, ils le savaient, le destin le savait également et il ferait tout pour les unir au final.
Elle sourit plus sincèrement, posant sa tête contre le torse du beau brun, passant ses bras autour de son corps. Trois mots lui brulaient à nouveau les lèvres…les trois mots interdits… ! Elle avait eu envie de les lui dire à l’instant ou il qualifiait leur relation de fusionnelle, car c’était le qualificatif le plus parlant pour parler de leur relation… ! Mais elle avait su tenir sa langue, et elle le tairait encore à présent…avec peine pourtant.
Lena devait sortir de sa tête, elle devait cesser d’y penser pour profiter des derniers moments qu’ils pouvaient passer ensemble…elle essaya donc de l’en chasser. Mais comment chasser une déesse de son esprit. Elle se demandait encore comment Jess pouvait préférer une petite brunette bavarde comme une pie à la plus parfaite des blondes… ! Elle avait tant de chance de l’avoir entre ses bras en cet instant. Quand elle repensait à tout le parcours qu’ils leur avaient fallu pour en arriver là… !
Voilà, elle ne pensait, elle ne pensait à nouveau plus qu’à eux….eux qui avaient perdu tant d’années…pourtant ce temps n’était pas réellement perdu…car au fil de temps, des mois et des années, ils avaient tous deux permis à leurs sentiments de se développer, de se décupler, de devenir de plus en plus fort et encore aujourd’hui, sous les règles tyranniques des interdits ces sentiments amoureux ne faisaient que grandir…une chose était certaine, le jour ou ils seraient libre, ils seraient chanceux si l’un d’eux n’y perdait pas la vie… !
Son doux sourire presque retrouvé, elle resserra son étreinte autour du corps du beau Jess.
Re: Kiss and Tell [PV] - Terminé
Il sourit. Il aurait pu répondre avec humour, sa phrase s'y prêtait... Mais pas son ton. Il comprenait bien que malgré ce qu'il venait de lui dire elle était terrorisée qu'il puisse se comporter de la sorte avec elle.
Sincèrement, il ne pensait pas que Lena en souffre, parce qu'elle avait fini par se faire une raison et qu'elle préférait le voir ainsi que parti. Mais il n'en était pas de même pour Rory, elle ne supporterait pas un quart de seconde ce qu'il faisait avec Lena. Ce n'était pas qu'elle ne l'aimait pas avec la même force, mais elles étaient si différentes, leur amour était différent. Lena se soumettait par amour, Rory se battait.
Et de toute manière, il n’aurait pas eu une seconde l’idée de se comporter de la même façon. Justement parce qu’elles étaient tellement dissemblables, ensuite parce qu’il ne les aimait définitivement pas de la même façon. Avec Lena c’était l’amour calme, ils ne se comprenaient pas forcément, n’étaient peut-être ni semblables ni complémentaires, mais ils ne se prenaient jamais la tête, ils se laissaient tout simplement vivre ensemble. Ils n’étaient pas souvent d’accord, ils se blessaient souvent parce qu’ils ne se comprenaient que peu, n’arrivaient jamais où l’autre les attendait… Et pourtant, il y avait peu de place entre eux pour la rancœur, les cris, les pleurs. Avec Rory, c’était tout l’inverse, ils se comprenaient et se connaissaient par cœur mais se blessaient quand même. Entre eux, la passion dominait, une passion dévorante mais à laquelle il était si facile de se brûler. Avec elle les choses étaient plus simples, plus naturelles et pourtant souvent bien plus douloureuses. Une seconde avec elle avait l’intensité de dix ans avec Lena. C’était épuisant, déchirant… Mais à la fois tellement bon. Il se sentait vivre avec elle plus qu’avec quiconque. Il était heureux à ses côtés comme il ne l’avait jamais été, et malheureux presque autant. Entre eux, c’étaient les sentiments à l’état pur, c’était un peu brutal, souvent déconcertant, mais toujours, malgré tout, délicieux. Si sérénité était le maître mot de sa relation avec Lena, fusionnelle définissait le mieux la relation qu’il avait avec Rory. Ils ne pouvaient s’empêcher de passer ensemble autant de temps que possible, et le plus proches possible… Il voyait mal comment, dans ces conditions, il aurait pu passer des heures entières loin d’elle sans la prévenir de l’heure de son retour, et s’y tenir… Parce qu’il avait bien plus besoin de la voir elle que de voir Lena.
Finalement, s’il se devait de donner une réponse sérieuse il le fit avec beaucoup moins de gravité et beaucoup plus de douceur qu’il ne s’y était attendu. La serrant un peu plus contre lui, sa main se baladant à nouveau dans les cheveux de la jeune femme, il consentit donc à ouvrir à nouveau la bouche.
« Tu m’as vu, Rory ? J’arrive même pas à te laisser regarder un film en paix… Deux petites heures. Comment veux-tu que je me tire sans chercher à revenir le plus vite possible ? »
Il était sincère. C’était maladroit, dit sur le ton de la plaisanterie, mais on ne pouvait être plus sincère qu’il l’était. Un jour sa difficulté à communiquer de façon claire et sincère lui jouerait des tours, elle lui en avait déjà joué d’ailleurs. Il aurait aimé lui dire que la moindre seconde qu’il ne passait pas en sa compagnie était une torture, que s’il le pouvait il passerait sa vie à ses côtés sans la quitter la moindre seconde… Ça aurait eu le mérite d’être à la fois beau, totalement sincère et pour le moins explicite… Mais c’était clairement, une fois de plus, au dessus de ses forces.
Sincèrement, il ne pensait pas que Lena en souffre, parce qu'elle avait fini par se faire une raison et qu'elle préférait le voir ainsi que parti. Mais il n'en était pas de même pour Rory, elle ne supporterait pas un quart de seconde ce qu'il faisait avec Lena. Ce n'était pas qu'elle ne l'aimait pas avec la même force, mais elles étaient si différentes, leur amour était différent. Lena se soumettait par amour, Rory se battait.
Et de toute manière, il n’aurait pas eu une seconde l’idée de se comporter de la même façon. Justement parce qu’elles étaient tellement dissemblables, ensuite parce qu’il ne les aimait définitivement pas de la même façon. Avec Lena c’était l’amour calme, ils ne se comprenaient pas forcément, n’étaient peut-être ni semblables ni complémentaires, mais ils ne se prenaient jamais la tête, ils se laissaient tout simplement vivre ensemble. Ils n’étaient pas souvent d’accord, ils se blessaient souvent parce qu’ils ne se comprenaient que peu, n’arrivaient jamais où l’autre les attendait… Et pourtant, il y avait peu de place entre eux pour la rancœur, les cris, les pleurs. Avec Rory, c’était tout l’inverse, ils se comprenaient et se connaissaient par cœur mais se blessaient quand même. Entre eux, la passion dominait, une passion dévorante mais à laquelle il était si facile de se brûler. Avec elle les choses étaient plus simples, plus naturelles et pourtant souvent bien plus douloureuses. Une seconde avec elle avait l’intensité de dix ans avec Lena. C’était épuisant, déchirant… Mais à la fois tellement bon. Il se sentait vivre avec elle plus qu’avec quiconque. Il était heureux à ses côtés comme il ne l’avait jamais été, et malheureux presque autant. Entre eux, c’étaient les sentiments à l’état pur, c’était un peu brutal, souvent déconcertant, mais toujours, malgré tout, délicieux. Si sérénité était le maître mot de sa relation avec Lena, fusionnelle définissait le mieux la relation qu’il avait avec Rory. Ils ne pouvaient s’empêcher de passer ensemble autant de temps que possible, et le plus proches possible… Il voyait mal comment, dans ces conditions, il aurait pu passer des heures entières loin d’elle sans la prévenir de l’heure de son retour, et s’y tenir… Parce qu’il avait bien plus besoin de la voir elle que de voir Lena.
Finalement, s’il se devait de donner une réponse sérieuse il le fit avec beaucoup moins de gravité et beaucoup plus de douceur qu’il ne s’y était attendu. La serrant un peu plus contre lui, sa main se baladant à nouveau dans les cheveux de la jeune femme, il consentit donc à ouvrir à nouveau la bouche.
« Tu m’as vu, Rory ? J’arrive même pas à te laisser regarder un film en paix… Deux petites heures. Comment veux-tu que je me tire sans chercher à revenir le plus vite possible ? »
Il était sincère. C’était maladroit, dit sur le ton de la plaisanterie, mais on ne pouvait être plus sincère qu’il l’était. Un jour sa difficulté à communiquer de façon claire et sincère lui jouerait des tours, elle lui en avait déjà joué d’ailleurs. Il aurait aimé lui dire que la moindre seconde qu’il ne passait pas en sa compagnie était une torture, que s’il le pouvait il passerait sa vie à ses côtés sans la quitter la moindre seconde… Ça aurait eu le mérite d’être à la fois beau, totalement sincère et pour le moins explicite… Mais c’était clairement, une fois de plus, au dessus de ses forces.
Re: Kiss and Tell [PV] - Terminé
Les paroles de Jess lui rendirent définitivement le sourire et, pour l'en remercier, elle l'embrassa brièvement dans le cou avant de se décoller de son torse pour mieux retrouver ses yeux.
Ce n'était peut-être pas une déclaration enflammée à laquelle elle avait eu droit à l'instant mais après quelques années à le côtoyer lors de leur prime jeunesse, elle avait appris une chose. Ce qui ne se trouvait pas dans ses mots se trouvait dans ses yeux… ! C’était là, en ce lieu qui était réputé pour être le miroir de l’âme qu’il était le plus facile de comprendre ce qu’il voulait dire…et en cet instant, elle était profondément touchée de voir à quel point il ressentait la même chose qu’elle. Il était douloureux de vivre loin l’un de l’autre, et pourtant…ils le devaient bien. Ils l’auraient même dû s’ils avaient vécu ensemble car si Jess avait le luxe de travailler à domicile, elle n’en avait pas cette chance.
Encore une fois les trois mots défendus lui brûlaient les lèvres mais ne pouvant pas les exprimer, elle tenta de penser toutes ses émotions dans son regard. Son regard dévia malgré lui sur l’horloge qui se trouvait derrière le jeune homme, elle eu une moue ennuyée…
-Minuit passé…
Elle le regarda à nouveau, tendrement
-Et Cendrillon redevint une pauvre domestique…
Le rapport avec le sujet de conversation ? Il n’y en avait pas, juste une petite touche d’humour, premièrement pour lui rappeler l’heure, et surtout pour détendre un peu l’atmosphère qui s’était un peu assombrie… !
Il était si parfait en cet instant. Se tenant juste sous un spot lumineux, donnant ainsi une intensité particulière à sa crinière, son regard semblait plus captivant que jamais. Elle se hissa sur la pointe des pieds pour embrasser ses lèvres si douces. Elle ne voulait pas qu’il parte, mais il le devait…ou elle devrait le mettre dehors s’il ne voulait pas mais…il se faisait tard… ! Pour preuve un bâillement lui échappa.
-Pardonne moi…rude journée…
Elle sourit tristement. Elle ne voulait pas son départ…si elle avait pu, encore une fois, elle aurait voulu l’entrainer de l’autre côté de ce fameux voilage, dans cette fameuse chambre, dans ce fameux lit ou elle dormait chaque soir avec le sentiment le plus destructeur du monde : La solitude. D’ailleurs, une fois qu’il serait parti…cette ignoble sensation s’emparerait de son être tout entier pour ne la quitter que le lendemain matin, quand elle ouvrirait les yeux avec l’espoir de pouvoir le voir… !
Ce n'était peut-être pas une déclaration enflammée à laquelle elle avait eu droit à l'instant mais après quelques années à le côtoyer lors de leur prime jeunesse, elle avait appris une chose. Ce qui ne se trouvait pas dans ses mots se trouvait dans ses yeux… ! C’était là, en ce lieu qui était réputé pour être le miroir de l’âme qu’il était le plus facile de comprendre ce qu’il voulait dire…et en cet instant, elle était profondément touchée de voir à quel point il ressentait la même chose qu’elle. Il était douloureux de vivre loin l’un de l’autre, et pourtant…ils le devaient bien. Ils l’auraient même dû s’ils avaient vécu ensemble car si Jess avait le luxe de travailler à domicile, elle n’en avait pas cette chance.
Encore une fois les trois mots défendus lui brûlaient les lèvres mais ne pouvant pas les exprimer, elle tenta de penser toutes ses émotions dans son regard. Son regard dévia malgré lui sur l’horloge qui se trouvait derrière le jeune homme, elle eu une moue ennuyée…
-Minuit passé…
Elle le regarda à nouveau, tendrement
-Et Cendrillon redevint une pauvre domestique…
Le rapport avec le sujet de conversation ? Il n’y en avait pas, juste une petite touche d’humour, premièrement pour lui rappeler l’heure, et surtout pour détendre un peu l’atmosphère qui s’était un peu assombrie… !
Il était si parfait en cet instant. Se tenant juste sous un spot lumineux, donnant ainsi une intensité particulière à sa crinière, son regard semblait plus captivant que jamais. Elle se hissa sur la pointe des pieds pour embrasser ses lèvres si douces. Elle ne voulait pas qu’il parte, mais il le devait…ou elle devrait le mettre dehors s’il ne voulait pas mais…il se faisait tard… ! Pour preuve un bâillement lui échappa.
-Pardonne moi…rude journée…
Elle sourit tristement. Elle ne voulait pas son départ…si elle avait pu, encore une fois, elle aurait voulu l’entrainer de l’autre côté de ce fameux voilage, dans cette fameuse chambre, dans ce fameux lit ou elle dormait chaque soir avec le sentiment le plus destructeur du monde : La solitude. D’ailleurs, une fois qu’il serait parti…cette ignoble sensation s’emparerait de son être tout entier pour ne la quitter que le lendemain matin, quand elle ouvrirait les yeux avec l’espoir de pouvoir le voir… !
Re: Kiss and Tell [PV] - Terminé
Il ne pouvait que remercier le ciel d’avoir face à lui une femme si différente des autres. L’une des seules qu’il n’avait jamais vu qui se contentait de ce qu’il disait. En général les femmes aiment tellement les bavardages, les beaux discours. Pour parler, il parlait – enfin… de temps en temps, et exclusivement avec les gens qu’ils appréciaient – mais il ne fallait clairement pas compter sur lui pour les discours. La plupart s’en ennuyait, les filles souvent plus que les garçons. Il ne fallait pas s’attendre à être couverte de compliments, ou s’entendre répéter à longueur de journée à quel point il l’aimait. Cela pouvait vite devenir agaçant. Pas pour elle, elle avait appris à voir plutôt qu’entendre. Ce n’était peut-être pas toujours aussi explicite mais, finalement, ils y trouvaient tous les deux leur compte. Il s’agissait de toute façon de la seule option disponible… Car il n’était pas prêt à devenir le plus grand orateur que la terre n’ait jamais porté, en revanche ses yeux étaient d’une expressivité déroutante. Il suffisait juste de savoir aller chercher les informations à la source. Ce à quoi Rory s’était vite habituée. Lena, elle, l’avait bien plus mal pris… Avant de se faire une raison, comme pour tout.
Il ne pouvait donc que bénir le ciel d’avoir eu la chance de tomber sur une fille comme qui, en plus d’avoir tellement de qualités, l’acceptait comme il était, mais pas simplement parce qu’elle savait ne pouvoir rien y faire. Non, Rory l’aimait ainsi parce qu’elle savait étonnamment trouver un côté positif à beaucoup de choses.
Il y avait une chose, cependant, qui n’avait aucun côté favorable… C’était l’heure qu’il était. Il devait partir, il ne le savait que trop bien, et pourtant… Il aurait tout donné pour passer encore quelques heures ici, et le reste pour passer la nuit avec elle. Un jour peut-être, avec un peu de chance, aurait-il la chance de s’endormir à côté de ce corps si parfait – s’il était aussi capable de s’endormir que de regarder un film en sa compagnie il ne dormirait d’ailleurs pas beaucoup.
Mais pour l’heure… Il se devait de partir.
Il sourit avec douceur, tout de même, à sa référence à Cendrillon. Dieu merci elle n’avait rien à voir avec la princesse. Elle ne passait pas sa journée à faire le ménage et sa nuit à jouer à la précieuse. Il valait mieux qu’il en soit ainsi, d’ailleurs.
Elle n’était peut-être pas une princesse, mais elle n’avait certainement rien à envier à leur beauté. Malgré l’heure tardive, malgré la journée plus ou moins mouvementée qu’ils avaient passés, malgré les larmes, elle rayonnait toujours autant. Ces émotions n’avaient rendus ses yeux que plus captivants. Quant au reste de ce si gracieux visage, le temps n’avait définitivement aucune emprise sur lui. Elle avait l’air aussi fraîche que si elle venait de se réveiller. Mis à part, bien entendu, la fatigue qui se lisait dans ses yeux, yeux qui, d’ailleurs, s’étaient faits plus petits sous le poids de la fatigue. Du reste, elle se mit à bailler, signe qu’effectivement, il était plus que l’heure d’aller se coucher.
« Je suis cruel de t’empêcher d’aller te coucher. »
En effet, il s’en voulait un peu d’avoir à nouveau négligé ses besoins primaires simplement pour le bonheur de l’avoir près de lui. Cependant, il n’arrivait pas à bouger du moindre millimètre. Il le devait, il le savait, mais il n’arrivait à s’y résoudre. Doucement, il soupira et se pencha pour l’embrasser… Il lui faudrait bien cela pour tenir jusqu’à leur prochaine rencontre.
Il ne pouvait donc que bénir le ciel d’avoir eu la chance de tomber sur une fille comme qui, en plus d’avoir tellement de qualités, l’acceptait comme il était, mais pas simplement parce qu’elle savait ne pouvoir rien y faire. Non, Rory l’aimait ainsi parce qu’elle savait étonnamment trouver un côté positif à beaucoup de choses.
Il y avait une chose, cependant, qui n’avait aucun côté favorable… C’était l’heure qu’il était. Il devait partir, il ne le savait que trop bien, et pourtant… Il aurait tout donné pour passer encore quelques heures ici, et le reste pour passer la nuit avec elle. Un jour peut-être, avec un peu de chance, aurait-il la chance de s’endormir à côté de ce corps si parfait – s’il était aussi capable de s’endormir que de regarder un film en sa compagnie il ne dormirait d’ailleurs pas beaucoup.
Mais pour l’heure… Il se devait de partir.
Il sourit avec douceur, tout de même, à sa référence à Cendrillon. Dieu merci elle n’avait rien à voir avec la princesse. Elle ne passait pas sa journée à faire le ménage et sa nuit à jouer à la précieuse. Il valait mieux qu’il en soit ainsi, d’ailleurs.
Elle n’était peut-être pas une princesse, mais elle n’avait certainement rien à envier à leur beauté. Malgré l’heure tardive, malgré la journée plus ou moins mouvementée qu’ils avaient passés, malgré les larmes, elle rayonnait toujours autant. Ces émotions n’avaient rendus ses yeux que plus captivants. Quant au reste de ce si gracieux visage, le temps n’avait définitivement aucune emprise sur lui. Elle avait l’air aussi fraîche que si elle venait de se réveiller. Mis à part, bien entendu, la fatigue qui se lisait dans ses yeux, yeux qui, d’ailleurs, s’étaient faits plus petits sous le poids de la fatigue. Du reste, elle se mit à bailler, signe qu’effectivement, il était plus que l’heure d’aller se coucher.
« Je suis cruel de t’empêcher d’aller te coucher. »
En effet, il s’en voulait un peu d’avoir à nouveau négligé ses besoins primaires simplement pour le bonheur de l’avoir près de lui. Cependant, il n’arrivait pas à bouger du moindre millimètre. Il le devait, il le savait, mais il n’arrivait à s’y résoudre. Doucement, il soupira et se pencha pour l’embrasser… Il lui faudrait bien cela pour tenir jusqu’à leur prochaine rencontre.
Re: Kiss and Tell [PV] - Terminé
Elle allait répliquer lorsqu’il se pencha jusqu’à ses lèvres pour les joindre aux siennes une fois de plus… ! Les mains de la belle était remontées se nouer autour de sa nuque, une place qu’elles appréciaient particulièrement. Leur baiser dura de longues minutes, se prolongeant naturellement, accélérant le souffle de l’un comme de l’autre.
Il n’était pas si cruel que cela…elle avait autant de responsabilités que lui…car après tout elle aussi faisait tout pour retarder au plus tard possible le moment de leur séparation. Elle avança jusqu’à ce que leurs cors se retrouvent à nouveau si proches qu’ils n’étaient plus au stade de se frôler. Elle était fatiguée, certes, mais elle pouvait encore repousser l’heure du départ par quelques douces attentions. Son bassin vint ainsi s’appliquer contre lui…à l’exemple de son ventre et de sa poitrine. A nouveau la distance n’avait plus de place entre eux, l’air ne pouvait plus y circuler, ils étaient à nouveau aussi proche que possible.
Cependant le souffle vint à manquer et Rory dû mettre fin au baiser, restant cependant figée, les yeux clos, la tête relevée vers le visage de son amant.
-Et moi de t’empêcher de t’en aller…
Elle sourit en rouvrant ses yeux. Un point partout. Elle s’approcha à nouveau pour embrasser tendrement son menton.
-J’ai autant envie que tu t’en ailles que j’ai envie de me priver de café durant toute cette semaine…
C’était dire à quel point son désir qu’il reste était fort…car si l’on connaissait Rory, on savait automatiquement que Lorelai l’avait très vite rendue elle aussi accro au café, héstimant qu’il s’agissait de la meilleure boisson au monde. Tant et si bien qu’aujourd’hui la fille Gilmore ne pouvait plus s’imaginer une journée sans au moins 6 cafés – un le matin dès le levé…un à midi après un bon repas…un le soir en retrant d’une dure journée et les trois derniers trouvaient facilement leur place dans une journée de Miss Gilmore- ……mais entre nous plus elle en avait mieux s’était.
-Tu es certain de devoir t’en aller… ?
Elle venait peut être de lui dire quelques minutes auparavant qu’il devait partir retrouver Lena…mais à cet instant, si proche de lui, elle n’en avait plus la moindre envie et aurait donné son âme pour pouvoir passer la nuit à ses côtés.
Aux côtés de Logan, elle n’avait pas eu que de mauvais moments, elle avait, entre autre, appris à utiliser une expression qui faisait craquer n’importe quelle personne – prouvé scientifiquement. Ainsi elle le regarda avec le regard le plus craquant du monde…pressant ses lèvres l’une contre l’autre, un air désespéré sur le visage. En un mot, elle minaudait. Elle savait qu’il était bien mal de vouloir faire flancher la volonté de son compagnon….et que Lena l’attendait probablement malgré ce qu’il en disait. Mais elle en avait tant envie… ! Lena y avait droit tous les soirs depuis deux ans…elle ne demandait qu’une nuit. Une nuit…une simple nuit entre ses bras…un seul réveil tout contre lui…en toute innocence…rien qu’une seule fois…
Il n’était pas si cruel que cela…elle avait autant de responsabilités que lui…car après tout elle aussi faisait tout pour retarder au plus tard possible le moment de leur séparation. Elle avança jusqu’à ce que leurs cors se retrouvent à nouveau si proches qu’ils n’étaient plus au stade de se frôler. Elle était fatiguée, certes, mais elle pouvait encore repousser l’heure du départ par quelques douces attentions. Son bassin vint ainsi s’appliquer contre lui…à l’exemple de son ventre et de sa poitrine. A nouveau la distance n’avait plus de place entre eux, l’air ne pouvait plus y circuler, ils étaient à nouveau aussi proche que possible.
Cependant le souffle vint à manquer et Rory dû mettre fin au baiser, restant cependant figée, les yeux clos, la tête relevée vers le visage de son amant.
-Et moi de t’empêcher de t’en aller…
Elle sourit en rouvrant ses yeux. Un point partout. Elle s’approcha à nouveau pour embrasser tendrement son menton.
-J’ai autant envie que tu t’en ailles que j’ai envie de me priver de café durant toute cette semaine…
C’était dire à quel point son désir qu’il reste était fort…car si l’on connaissait Rory, on savait automatiquement que Lorelai l’avait très vite rendue elle aussi accro au café, héstimant qu’il s’agissait de la meilleure boisson au monde. Tant et si bien qu’aujourd’hui la fille Gilmore ne pouvait plus s’imaginer une journée sans au moins 6 cafés – un le matin dès le levé…un à midi après un bon repas…un le soir en retrant d’une dure journée et les trois derniers trouvaient facilement leur place dans une journée de Miss Gilmore- ……mais entre nous plus elle en avait mieux s’était.
-Tu es certain de devoir t’en aller… ?
Elle venait peut être de lui dire quelques minutes auparavant qu’il devait partir retrouver Lena…mais à cet instant, si proche de lui, elle n’en avait plus la moindre envie et aurait donné son âme pour pouvoir passer la nuit à ses côtés.
Aux côtés de Logan, elle n’avait pas eu que de mauvais moments, elle avait, entre autre, appris à utiliser une expression qui faisait craquer n’importe quelle personne – prouvé scientifiquement. Ainsi elle le regarda avec le regard le plus craquant du monde…pressant ses lèvres l’une contre l’autre, un air désespéré sur le visage. En un mot, elle minaudait. Elle savait qu’il était bien mal de vouloir faire flancher la volonté de son compagnon….et que Lena l’attendait probablement malgré ce qu’il en disait. Mais elle en avait tant envie… ! Lena y avait droit tous les soirs depuis deux ans…elle ne demandait qu’une nuit. Une nuit…une simple nuit entre ses bras…un seul réveil tout contre lui…en toute innocence…rien qu’une seule fois…
Re: Kiss and Tell [PV] - Terminé
Il n’avait décidément pas la moindre envie de partir… Et elle ne lui facilitait clairement pas la tâche. Progressivement elle s’était rapproché de lui, jusqu’à ne plus laisser entre eux le moindre espace.
De son côté, il la serrait aussi fermement que possible, comme pour être certain que jamais ils ne se sépareraient du moindre millimètre. Sa main posée sur la divine cambrure de ses reins l’effleurait parfois du bout de ses doigts. S’ils n’étaient pas que deux pauvres humains, il aurait volontiers passé les trois prochaines heures ainsi, sans bouger, savourant à nouveau cette si douce proximité et le parfum délicieux de ses lèvres. Mais bientôt l’air leur manqua. C’était prévisible, bien naturel, mais contrariant. Ils se séparèrent donc à regret, le souffle déjà court. Elle avait toujours sur lui un pouvoir qu’il avait bien du mal à expliquer… Le moindre contact, le moindre effleurement appelait irrémédiablement en lui le désir ardent du suivant, et ce cercle vicieux l’emportait dans un tourbillon toujours plus délicieux.
À son tour elle lui reconnu l’empêcher de partir. Ce n’était que pure vérité. Car si la seconde d’avant il était résigné à s’en aller – bien qu’à regret – il n’arrivait à nouveau plus à s’y résoudre. Sa présence était si douce, si addictive, il n’avait plus la moindre envie de quitter les lieux. Il n’avait pas la moindre envie de devoir quitter ces bras qui l’enlaçaient avec tant de passion, ces yeux dans lesquels il voyait tant d’amour, il n’y arrivait pas. Et pourtant… Sa raison essayait de se battre. Il ne pouvait pas rester. Il n’avait pas le droit de faire ça à Lena. Il n’avait pas la moindre excuse valable pour le faire, mis à part son désir irrépressible de rester au côté d’une femme qu’il aimait. Il en aimait bien une autre… Mais elle était loin, à peine une silhouette que l’on croise par hasard au détour d’une allée, et il n’avait pas pour elle la passion qu’il avait pour la jeune femme qu’il tenait dans ses bras. Il n’avait pas le désir irrésistible de l’avoir à ses côtés. C’était totalement cruel, mais malheureusement la triste vérité. Il les aimait peut-être toutes les deux, mais il se consumait littéralement, à petit feu, pour l’une d’elles. Et plus il brûlait plus il dépassait les limites et plus son amour en devenait incontrôlable. C’était comme jeter de l’alcool sur un feu en espérant l’éteindre.
Et la demoiselle en rajoutait. Elle ne voulait pas le laisser partir, elle l’avouait clairement. Et il n’avait pas envie de la laisser. Rien que d’y penser il sentait le vide que laisserait dans son cœur cette simple séparation. Il savait qu’à mesure qu’il s’éloignerait de cet appartement le vide grandirait en lui. Et il était de moins en moins certain d’être en mesure de le supporter. Petit à petit, elle gagnait du terrain contre sa raison, il le sentait et faisait son possible pour le retenir… Mais elle devenait vaporeuse, il la voyait abandonner, déposer progressivement les armes. Mon Dieu… Il ne le devait pas.
Et voilà qu’elle minaudait. Si d’ordinaire il avait tout le mal du monde à lui résister, cela devenait pratiquement impossible lorsqu’elle agissait de la sorte. Doucement il soupira avant de fermer les yeux quelques secondes. Quand il les rouvrit elle était toujours là, entre ses bras, toujours aussi séduisante. Et bien malgré lui son premier réflexe fut d’unir leurs lèvres à nouveau. Un baiser des plus tendre, des plus amoureux… Mais il sentait qu’il courait là à sa perte, il s’agissait du geste fatal. Leur baiser dura une nouvelle fois aussi longtemps que le leur permettaient leurs poumons. Il la serrait de plus en plus fort, prenant garde tout de même à ne pas lui faire mal, ce qui traduisait à quel point son désir de rester était dévorant.
Le jeune homme ne s’éloigna pas beaucoup d’elle, leurs lèvres se frôlaient encore lorsqu’il posa son front contre celui de sa compagne pour murmurer, en un souffle, la seule réponse qu’il était capable de fournir.
« Je… Je crois que je ne suis plus sûr de rien. »
De son côté, il la serrait aussi fermement que possible, comme pour être certain que jamais ils ne se sépareraient du moindre millimètre. Sa main posée sur la divine cambrure de ses reins l’effleurait parfois du bout de ses doigts. S’ils n’étaient pas que deux pauvres humains, il aurait volontiers passé les trois prochaines heures ainsi, sans bouger, savourant à nouveau cette si douce proximité et le parfum délicieux de ses lèvres. Mais bientôt l’air leur manqua. C’était prévisible, bien naturel, mais contrariant. Ils se séparèrent donc à regret, le souffle déjà court. Elle avait toujours sur lui un pouvoir qu’il avait bien du mal à expliquer… Le moindre contact, le moindre effleurement appelait irrémédiablement en lui le désir ardent du suivant, et ce cercle vicieux l’emportait dans un tourbillon toujours plus délicieux.
À son tour elle lui reconnu l’empêcher de partir. Ce n’était que pure vérité. Car si la seconde d’avant il était résigné à s’en aller – bien qu’à regret – il n’arrivait à nouveau plus à s’y résoudre. Sa présence était si douce, si addictive, il n’avait plus la moindre envie de quitter les lieux. Il n’avait pas la moindre envie de devoir quitter ces bras qui l’enlaçaient avec tant de passion, ces yeux dans lesquels il voyait tant d’amour, il n’y arrivait pas. Et pourtant… Sa raison essayait de se battre. Il ne pouvait pas rester. Il n’avait pas le droit de faire ça à Lena. Il n’avait pas la moindre excuse valable pour le faire, mis à part son désir irrépressible de rester au côté d’une femme qu’il aimait. Il en aimait bien une autre… Mais elle était loin, à peine une silhouette que l’on croise par hasard au détour d’une allée, et il n’avait pas pour elle la passion qu’il avait pour la jeune femme qu’il tenait dans ses bras. Il n’avait pas le désir irrésistible de l’avoir à ses côtés. C’était totalement cruel, mais malheureusement la triste vérité. Il les aimait peut-être toutes les deux, mais il se consumait littéralement, à petit feu, pour l’une d’elles. Et plus il brûlait plus il dépassait les limites et plus son amour en devenait incontrôlable. C’était comme jeter de l’alcool sur un feu en espérant l’éteindre.
Et la demoiselle en rajoutait. Elle ne voulait pas le laisser partir, elle l’avouait clairement. Et il n’avait pas envie de la laisser. Rien que d’y penser il sentait le vide que laisserait dans son cœur cette simple séparation. Il savait qu’à mesure qu’il s’éloignerait de cet appartement le vide grandirait en lui. Et il était de moins en moins certain d’être en mesure de le supporter. Petit à petit, elle gagnait du terrain contre sa raison, il le sentait et faisait son possible pour le retenir… Mais elle devenait vaporeuse, il la voyait abandonner, déposer progressivement les armes. Mon Dieu… Il ne le devait pas.
Et voilà qu’elle minaudait. Si d’ordinaire il avait tout le mal du monde à lui résister, cela devenait pratiquement impossible lorsqu’elle agissait de la sorte. Doucement il soupira avant de fermer les yeux quelques secondes. Quand il les rouvrit elle était toujours là, entre ses bras, toujours aussi séduisante. Et bien malgré lui son premier réflexe fut d’unir leurs lèvres à nouveau. Un baiser des plus tendre, des plus amoureux… Mais il sentait qu’il courait là à sa perte, il s’agissait du geste fatal. Leur baiser dura une nouvelle fois aussi longtemps que le leur permettaient leurs poumons. Il la serrait de plus en plus fort, prenant garde tout de même à ne pas lui faire mal, ce qui traduisait à quel point son désir de rester était dévorant.
Le jeune homme ne s’éloigna pas beaucoup d’elle, leurs lèvres se frôlaient encore lorsqu’il posa son front contre celui de sa compagne pour murmurer, en un souffle, la seule réponse qu’il était capable de fournir.
« Je… Je crois que je ne suis plus sûr de rien. »
Re: Kiss and Tell [PV] - Terminé
A mesure que leurs lèvres s’étaient enflammées sous la tendresse de ce dernier baiser, Rory avait senti la fièvre s’emparer à nouveau de tout son être. Cet homme lui faisait perdre tous ses moyens et si elle n’avait pas eu la chance de lui appartenir corps et âme, si par malheur il l’avait refusée…elle savait d’ores et déjà que son pauvre cœur se serait brisé…tout comme elle avait dû briser celui de Jess par le passé en le rejetant au profit de – cet imbécile de – Logan.
Leurs corps se cherchaient, s’attiraient l’un à l’autre sous l’effet de la chaleur qui se propageait entre eux et la jeune femme cru bien y rester une bonne dizaine de fois tant son souffle était court et son cœur battait à tout rompre… ! Mais elle était toujours là et à présent qu’ils se permettaient l’un l’autre de retrouver leur souffle, elle ne réussissait plus à quitter le envoutant de l’homme qu’elle aimait. Leurs lèvres se frôlaient dans la plus délicieuse des tortures alors que désormais leurs fronts se joignaient l’un à l’autre pour trouver l’appui qui leur permettrait de tenir le coup face à tant d’amour.
Il s’exprima dans le plus déchirant des murmures qu’elle ne lui ait jamais entendus. Mais qu’était-elle entrain de lui faire ? N’avait-il pas assez de souffrance pour qu’elle se joue de lui de la sorte. Elle déposa un furtif baiser sur sa lèvre inférieure avant de soupirer….elle était un monstre d’égoïsme. Comment pouvait-elle faire cela à un homme qui faisait tout pour rentrer digne chez lui et retrouver la femme de sa vie. Elle était pire qu’un monstre, elle était une sorcière qui l’avait envouté et pouvait désormais lui faire faire n’importe quoi…. ! Elle méritait le bûcher… !!!
Rory était désolée…oui, et sincèrement…mais à côté de cela…elle ne trouvait plus la force de le repousser…il n’était plus certain de rien, réponse qui avait l’avantage de n’être ni négative ni positive… ! Elle y voyait tant d’espoir…probablement sa seule et unique chance de pouvoir passer une nuit à ses côtés…il n’avait pas refusé… ! S’il le fallait Rory était même prête à lui dire de rester près d’elle le temps qu’elle s’endorme, et d’ensuite filler retrouver la femme qui attendait son retour chez eux… !
Mais alors que leurs lèvres se cherchaient fébrilement, se frôlant, s’embrassant parfois rapidement, la jeune femme réalisa soudain qu’elle n’en avait pas le droit. Ils étaient déjà allé bien trop loin aujourd’hui et il y avait de fortes probabilités pour que…une fois allongé l’un avec l’autre…la passion ne l’emporte sur la raison et que l’interdit se retrouve alors en fort danger d’être transgressé… !! Un frisson la parcouru à l’idée de prononcer des mots qui les sépareraient pour toute une nuit, puis toute une journée sans savoir précisément lorsqu’ils pourraient se retrouver – avant qu’elle n’emménage chez eux et qu’ils doivent tous deux agir comme si de rien n’était… !
- Alors va-t-en…
Ce n’était pas un ordre, les mots avaient été prononcés fébrilement, douloureusement. Elle se devait de les lui dire malgré la peine qu’elle ressentait et son envie toujours plus forte de passer la nuit avec lui…. ! Il devait s’en aller avant qu’il ne soit trop tard car tous deux étaient déjà dans un bel état d’excitation et plus les secondes passaient, plus la frontière entre le bien et le mal était faible.
Une dernière fois, elle embrassa délicatement ses lèvres, retenant tant que possible la passion qui la consumait… ! Une chose était certaine, elle aurait besoin d’une bonne douche froide dès le départ de son amant afin de remettre un peu d’ordre dans ses idées…
Finalement, le dernier baiser n’en avait pas été un, une multitude d’autres, tous aussi doux et fiévreux les uns que les autres avaient suivi. Pitié, il fallait qu’il s’en aille, elle souffrait le martyr…. Elle le voulait tellement…et savait pourtant que tout cela était la pire des choses à faire… ! Un nouveau murmure avait séparé cette pluie de baisers tous plus brulant les uns que les autres….
- Va-t'en… !!!
Elle ne tarderait pas à perdre ce combat contre la raison…il devait s’en aller sur le champ… !!!
Leurs corps se cherchaient, s’attiraient l’un à l’autre sous l’effet de la chaleur qui se propageait entre eux et la jeune femme cru bien y rester une bonne dizaine de fois tant son souffle était court et son cœur battait à tout rompre… ! Mais elle était toujours là et à présent qu’ils se permettaient l’un l’autre de retrouver leur souffle, elle ne réussissait plus à quitter le envoutant de l’homme qu’elle aimait. Leurs lèvres se frôlaient dans la plus délicieuse des tortures alors que désormais leurs fronts se joignaient l’un à l’autre pour trouver l’appui qui leur permettrait de tenir le coup face à tant d’amour.
Il s’exprima dans le plus déchirant des murmures qu’elle ne lui ait jamais entendus. Mais qu’était-elle entrain de lui faire ? N’avait-il pas assez de souffrance pour qu’elle se joue de lui de la sorte. Elle déposa un furtif baiser sur sa lèvre inférieure avant de soupirer….elle était un monstre d’égoïsme. Comment pouvait-elle faire cela à un homme qui faisait tout pour rentrer digne chez lui et retrouver la femme de sa vie. Elle était pire qu’un monstre, elle était une sorcière qui l’avait envouté et pouvait désormais lui faire faire n’importe quoi…. ! Elle méritait le bûcher… !!!
Rory était désolée…oui, et sincèrement…mais à côté de cela…elle ne trouvait plus la force de le repousser…il n’était plus certain de rien, réponse qui avait l’avantage de n’être ni négative ni positive… ! Elle y voyait tant d’espoir…probablement sa seule et unique chance de pouvoir passer une nuit à ses côtés…il n’avait pas refusé… ! S’il le fallait Rory était même prête à lui dire de rester près d’elle le temps qu’elle s’endorme, et d’ensuite filler retrouver la femme qui attendait son retour chez eux… !
Mais alors que leurs lèvres se cherchaient fébrilement, se frôlant, s’embrassant parfois rapidement, la jeune femme réalisa soudain qu’elle n’en avait pas le droit. Ils étaient déjà allé bien trop loin aujourd’hui et il y avait de fortes probabilités pour que…une fois allongé l’un avec l’autre…la passion ne l’emporte sur la raison et que l’interdit se retrouve alors en fort danger d’être transgressé… !! Un frisson la parcouru à l’idée de prononcer des mots qui les sépareraient pour toute une nuit, puis toute une journée sans savoir précisément lorsqu’ils pourraient se retrouver – avant qu’elle n’emménage chez eux et qu’ils doivent tous deux agir comme si de rien n’était… !
- Alors va-t-en…
Ce n’était pas un ordre, les mots avaient été prononcés fébrilement, douloureusement. Elle se devait de les lui dire malgré la peine qu’elle ressentait et son envie toujours plus forte de passer la nuit avec lui…. ! Il devait s’en aller avant qu’il ne soit trop tard car tous deux étaient déjà dans un bel état d’excitation et plus les secondes passaient, plus la frontière entre le bien et le mal était faible.
Une dernière fois, elle embrassa délicatement ses lèvres, retenant tant que possible la passion qui la consumait… ! Une chose était certaine, elle aurait besoin d’une bonne douche froide dès le départ de son amant afin de remettre un peu d’ordre dans ses idées…
Finalement, le dernier baiser n’en avait pas été un, une multitude d’autres, tous aussi doux et fiévreux les uns que les autres avaient suivi. Pitié, il fallait qu’il s’en aille, elle souffrait le martyr…. Elle le voulait tellement…et savait pourtant que tout cela était la pire des choses à faire… ! Un nouveau murmure avait séparé cette pluie de baisers tous plus brulant les uns que les autres….
- Va-t'en… !!!
Elle ne tarderait pas à perdre ce combat contre la raison…il devait s’en aller sur le champ… !!!
Re: Kiss and Tell [PV] - Terminé
Tout était de plus en plus difficile avec la jeune femme. S’il avait été maintes fois persuadé qu’ils ne pourraient pas survivre longtemps dans cette situation, il ne l’avait jamais été autant qu’à cet instant. À nouveau leurs corps vibraient de concert, à nouveau la même envie de ne faire qu’un… Plus il passait de temps avec elle, plus il la désirait, plus elle était irrésistible, et moins il serait en mesure de résister.
Il n’en aurait pas moins rêvé de passer la nuit à ses côtés, mais cela posait toujours deux problèmes majeurs. Le premier était qu’il n’avait aucune raison de le faire, hormis son besoin de la garder encore près de lui, et qu’il n’arriverait donc à pas à légitimer cela, ni aux yeux de Lena ni, ce qui était pire, aux siens. S’il cédait il s’en voudrait, une fois la fièvre et le bonheur passés, il en était persuadé. Ensuite, les deux jeunes amants étaient déjà dans une position délicate, il leur suffisait d’être dans les bras l’un de l’autre pour que la passion prenne le pas sur la raison. Il n’y avait pas de raison que cela s’arrange lorsqu’ils seraient allongés l’un contre l’autre, bien au contraire. Il aurait rêvé d’être en tout état de cause un parfait gentleman. Et il pouvait très certainement l’être, mais seulement dans l’hypothèse où il savait que la jeune femme ne voulait pas de lui. Il était bien plus difficile, voire impossible, de résister quand on savait que ce corps parfait, blotti contre le sien, brûlait du même désir.
Ses pensées étaient comme son corps, fébriles. Au fil des minutes il avait de plus en plus de mal à avoir des idées cohérentes. Peu à peu, il sentait que le centre de ses décisions quittait son cerveau pour couler dans son corps, et plus il descendrait moins il serait en position de combattre. Son corps recommençait à dicter ses lois.
Le jeune homme tremblait doucement de tout son être. Il respirait à peine, alors que son corps brûlait chaque seconde avec plus de forte sous l’étreinte de la demoiselle. Il la cherchait, la désirait, la voulait et son agitation gagnait chaque seconde un peu plus de terrain. C’en était vraiment trop pour une seule journée. La frustration commençait à devenir réellement douloureuse, tant physiquement que mentalement. Il aurait donné cher pour qu’elle disparaisse pour de bon car il s’agissait là d’un réel calvaire. Ceci ne lui facilitait pas une tâche qu’il trouvait déjà de plus en plus compliquée. On ne pourrait jamais dire qu’il n’avait pas tout fait pour être honnête…
C’est alors qu’elle lui conseilla de partir. Sa première réaction fut de la serrer un peu plus contre lui. Il avait l’air d’un enfant à qui l’on tenterait de prendre son jouet préféré. Peut-être, mais il s’en souciait peu. Il n’y arrivait pas, il n’y arrivait plus. Et sentir avec quelle peine elle essayait néanmoins de le pousser vers la sortie, agissant totalement à contrecœur, ne l’aidait pas vraiment. Il ne comprenait presque plus pourquoi ils étaient obligés de se faire tant souffrir. Après tout, s’ils le désiraient tant il n’y avait rien d’horrible, ç’aurait été même la meilleure chose qui puisse leur arriver.
Tout ce cinéma car il n’arrivait pas à faire un choix définitif entre deux femmes. Il aurait tout aussi bien fait de se séparer déjà de Lena, il serait plus libre. D’un autre côté, cela n’aurait rien changé, il n’en aurait pas été avec Rory pour autant. Ce qui, fondamentalement, n’était peut-être pas grave. Il n’aurait plus trahi personne, ce qui était déjà un bon pas en avant. Ou plutôt il aurait trahi tout le monde. Il aurait pu se laisser aller avec Rory car il n’était plus avec Lena, et avec Lena car il n’était pas avec Rory. Manger à tous les râteliers aurait été douloureux pour tout le monde, mais il n’aurait eu aucune raison objective d’agir autrement. Il n’aurait pu tenter tant de repousser la jeune journaliste s’il n’avait pas craint de tromper Lena, et l’inverse était très certainement vrai.
Quoi qu’il en soit, la même conclusion que d’habitude ressortait de ses réflexions : tout était de sa faute.
« Je suis désolé. »
Elle avait raison, il devait partir avant qu’il ne soit trop tard. Mais il n’arrivait pas à la quitter, parce qu’il avait envie d’elle, parce qu’il besoin de ses bras, parce qu’il ne voulait pas la laisser ainsi… Il laissa ses lèvres frôler celles de sa compagne avant de déposer sur ses joues une multitude de baiser avec la force du désespoir et l’agitation de la passion. Ce n’est qu’ensuite qu’il arriva à faire un pas en arrière. Ce n’était pas grand-chose, mais déjà un début comme un autre. Avec amour il caressa sa joue en soupirant. Dieu, il était aussi dur de partir que de rester…
Il n’en aurait pas moins rêvé de passer la nuit à ses côtés, mais cela posait toujours deux problèmes majeurs. Le premier était qu’il n’avait aucune raison de le faire, hormis son besoin de la garder encore près de lui, et qu’il n’arriverait donc à pas à légitimer cela, ni aux yeux de Lena ni, ce qui était pire, aux siens. S’il cédait il s’en voudrait, une fois la fièvre et le bonheur passés, il en était persuadé. Ensuite, les deux jeunes amants étaient déjà dans une position délicate, il leur suffisait d’être dans les bras l’un de l’autre pour que la passion prenne le pas sur la raison. Il n’y avait pas de raison que cela s’arrange lorsqu’ils seraient allongés l’un contre l’autre, bien au contraire. Il aurait rêvé d’être en tout état de cause un parfait gentleman. Et il pouvait très certainement l’être, mais seulement dans l’hypothèse où il savait que la jeune femme ne voulait pas de lui. Il était bien plus difficile, voire impossible, de résister quand on savait que ce corps parfait, blotti contre le sien, brûlait du même désir.
Ses pensées étaient comme son corps, fébriles. Au fil des minutes il avait de plus en plus de mal à avoir des idées cohérentes. Peu à peu, il sentait que le centre de ses décisions quittait son cerveau pour couler dans son corps, et plus il descendrait moins il serait en position de combattre. Son corps recommençait à dicter ses lois.
Le jeune homme tremblait doucement de tout son être. Il respirait à peine, alors que son corps brûlait chaque seconde avec plus de forte sous l’étreinte de la demoiselle. Il la cherchait, la désirait, la voulait et son agitation gagnait chaque seconde un peu plus de terrain. C’en était vraiment trop pour une seule journée. La frustration commençait à devenir réellement douloureuse, tant physiquement que mentalement. Il aurait donné cher pour qu’elle disparaisse pour de bon car il s’agissait là d’un réel calvaire. Ceci ne lui facilitait pas une tâche qu’il trouvait déjà de plus en plus compliquée. On ne pourrait jamais dire qu’il n’avait pas tout fait pour être honnête…
C’est alors qu’elle lui conseilla de partir. Sa première réaction fut de la serrer un peu plus contre lui. Il avait l’air d’un enfant à qui l’on tenterait de prendre son jouet préféré. Peut-être, mais il s’en souciait peu. Il n’y arrivait pas, il n’y arrivait plus. Et sentir avec quelle peine elle essayait néanmoins de le pousser vers la sortie, agissant totalement à contrecœur, ne l’aidait pas vraiment. Il ne comprenait presque plus pourquoi ils étaient obligés de se faire tant souffrir. Après tout, s’ils le désiraient tant il n’y avait rien d’horrible, ç’aurait été même la meilleure chose qui puisse leur arriver.
Tout ce cinéma car il n’arrivait pas à faire un choix définitif entre deux femmes. Il aurait tout aussi bien fait de se séparer déjà de Lena, il serait plus libre. D’un autre côté, cela n’aurait rien changé, il n’en aurait pas été avec Rory pour autant. Ce qui, fondamentalement, n’était peut-être pas grave. Il n’aurait plus trahi personne, ce qui était déjà un bon pas en avant. Ou plutôt il aurait trahi tout le monde. Il aurait pu se laisser aller avec Rory car il n’était plus avec Lena, et avec Lena car il n’était pas avec Rory. Manger à tous les râteliers aurait été douloureux pour tout le monde, mais il n’aurait eu aucune raison objective d’agir autrement. Il n’aurait pu tenter tant de repousser la jeune journaliste s’il n’avait pas craint de tromper Lena, et l’inverse était très certainement vrai.
Quoi qu’il en soit, la même conclusion que d’habitude ressortait de ses réflexions : tout était de sa faute.
« Je suis désolé. »
Elle avait raison, il devait partir avant qu’il ne soit trop tard. Mais il n’arrivait pas à la quitter, parce qu’il avait envie d’elle, parce qu’il besoin de ses bras, parce qu’il ne voulait pas la laisser ainsi… Il laissa ses lèvres frôler celles de sa compagne avant de déposer sur ses joues une multitude de baiser avec la force du désespoir et l’agitation de la passion. Ce n’est qu’ensuite qu’il arriva à faire un pas en arrière. Ce n’était pas grand-chose, mais déjà un début comme un autre. Avec amour il caressa sa joue en soupirant. Dieu, il était aussi dur de partir que de rester…
Re: Kiss and Tell [PV] - Terminé
Ses baisers avaient fait monter la fièvre aux joues de la jeune femme désormais et avaient apporté un délicieu sourire sur ses lèvres. Il était si bon de le sentir sur la même longeur d'onde qu'elle.
Cependant il s'était reculé et elle avait retenu avec peine ses mains de le saisir par le bras pour le garder auprès d'elle...mais elle savait être forte. Ainsi elle sû rester figée, malgré le torrent de la passion qui coulait en son corps....
-Tu es plus fort que moi...
Elle sourit tristement en baissant les yeux. Il était définitivement plus fort à pouvoir ainsi s'éloigner d'elle alors que de son côté elle ne rêvait que d'une dernière étreinte éternelle. Il caressait désormais sa joue et elle acceuilli ce geste, les yeux fermés pour mieux en profiter. Sa caresse était brûlante, mais cela faisait le plus grand bien.
Elle prit une profonde inspiration, les yeux fermés. Il avait raison, il devait s'en aller et il était capable de le faire...mais elle ne voulait pas le voir car le voir serait le réaliser et elle ne voulait pas...pas avec les sentiments qu'elle avait en elle...! Elle l'aimait, elle le voulait à ses côtés...elle aurait tout donné absolument tout pour une nuit entre ses bras...mais ils ne devaient pas...! Si à présent les larmes remontaient à ses yeux sous le poids de la déception, elle ne les réouvrit pas de peur qu'il ne les voie...et décide ainsi de rester...
Elle murmura donc simplement qu'il devait y aller, avant de, à son tour, reculer d'un pas, rompant ainsi le contact de la main de Jess sur sa joue.
- Va y et...Rentres bien...
Phrase des plus banales que l'on sortait lorsque l'on avait rien à dire à quelqu'un qui s'en allait...elle ne savait définitivement plus quoi lui dire...ou plutôt si, mais elle ne devait pas car les seules paroles qui se pressaient à ses lèvres n'étaient que des supplications afin qu'il ne la quitte pas, qu'il la garde dans ses bras cette nuit. Ils sauraient être sages, quelques baisers et caresses mais rien de plus grave que ce qu'ils avaient déjà fait...
Elle pressa ses lèvres l'une contre l'autre sentant une larme traitresse s'échapper du coin de son oeil, elle baissa la tête, durcissant son visage. Elle souffrait tellement...! Et surtout, elle enviait Lena car malgré sa certitude de savoir que Jess et elle finiraient toujours par se retrouver, elle voyait en cet instant que Lena avait une plus grande influence sur lui que Rory...! Il rentrait pour la rejoindre elle...et cela lui brisait le coeur.
Cependant il s'était reculé et elle avait retenu avec peine ses mains de le saisir par le bras pour le garder auprès d'elle...mais elle savait être forte. Ainsi elle sû rester figée, malgré le torrent de la passion qui coulait en son corps....
-Tu es plus fort que moi...
Elle sourit tristement en baissant les yeux. Il était définitivement plus fort à pouvoir ainsi s'éloigner d'elle alors que de son côté elle ne rêvait que d'une dernière étreinte éternelle. Il caressait désormais sa joue et elle acceuilli ce geste, les yeux fermés pour mieux en profiter. Sa caresse était brûlante, mais cela faisait le plus grand bien.
Elle prit une profonde inspiration, les yeux fermés. Il avait raison, il devait s'en aller et il était capable de le faire...mais elle ne voulait pas le voir car le voir serait le réaliser et elle ne voulait pas...pas avec les sentiments qu'elle avait en elle...! Elle l'aimait, elle le voulait à ses côtés...elle aurait tout donné absolument tout pour une nuit entre ses bras...mais ils ne devaient pas...! Si à présent les larmes remontaient à ses yeux sous le poids de la déception, elle ne les réouvrit pas de peur qu'il ne les voie...et décide ainsi de rester...
Elle murmura donc simplement qu'il devait y aller, avant de, à son tour, reculer d'un pas, rompant ainsi le contact de la main de Jess sur sa joue.
- Va y et...Rentres bien...
Phrase des plus banales que l'on sortait lorsque l'on avait rien à dire à quelqu'un qui s'en allait...elle ne savait définitivement plus quoi lui dire...ou plutôt si, mais elle ne devait pas car les seules paroles qui se pressaient à ses lèvres n'étaient que des supplications afin qu'il ne la quitte pas, qu'il la garde dans ses bras cette nuit. Ils sauraient être sages, quelques baisers et caresses mais rien de plus grave que ce qu'ils avaient déjà fait...
Elle pressa ses lèvres l'une contre l'autre sentant une larme traitresse s'échapper du coin de son oeil, elle baissa la tête, durcissant son visage. Elle souffrait tellement...! Et surtout, elle enviait Lena car malgré sa certitude de savoir que Jess et elle finiraient toujours par se retrouver, elle voyait en cet instant que Lena avait une plus grande influence sur lui que Rory...! Il rentrait pour la rejoindre elle...et cela lui brisait le coeur.
Re: Kiss and Tell [PV] - Terminé
Plus fort qu’elle ? Il ne le pensait pas. Il était faible, bien faible face à la jeune femme qu’il avait devant lui, il était faible face à ses sentiments, ses sensations, ses envies. Il était le plus faible et le plus vulnérable des hommes.
Pourtant, malgré tout, il avait des principes. Principes auxquels, tant bien que mal, il essayait de se raccrocher. Dans ce genre de condition ce n’était plus lui qui agissait, Jess Mariano avait été rangé au placard, bâillonné et ligoté pour qu’il reste tranquille. Une autre personne avait pris sa place, une personne fictive à laquelle il pensait pourtant souvent : un homme bien, l’homme qu’il aurait voulu être. Cet homme là n’avait pas le moindre sentiment, puisqu’il n’était qu’artificiel, mais il connaissait par cœur la voie à suivre pour ne pas se perdre. Il savait à la perfection ce qu’il fallait faire pour garder la tête haute. Jess s’était souvent efforcé de le suivre, avec plus ou moins de succès, tout en sachant pertinemment que si ses recommandations n’étaient pas toujours les plus simples à suivre elles étaient souvent les plus avisées.
Pourquoi ne comptait toujours que le résultat final ? Autant avec Lena qu’avec Rory le cheminement n’avait aucune valeur. S’il avait cédé à la jeune femme Lena n’aurait pas trouvé particulièrement intéressant de savoir à quel point il avait lutté, à quel point tout ceci était dur pour lui. Il en était de même avec Rory. Il désirait plus que tout au monde rester ici, mais il ne le devait pas. À regrets il s’éloignait, et tout ce qu’elle voyait c’est qu’il partait. Il comprenait sa tristesse, il était aussi désespéré qu’elle de ne pas avoir le choix… Mais justement, ils n’avaient pas le choix. Il faisait simplement ce qu’il y avait à faire. Et le fait qu’il le fasse totalement contre son gré ne semblait rien changer. Elles ne pouvaient certainement pas imaginer à quel point pour lui aussi c’était dur.
Vu de loin il semblait avoir le beau rôle, il avait deux filles à ses pieds, qui n’attendaient qu’un mot de lui pour être pleinement heureuses, il avait le choix entre deux femmes diamétralement opposées mais toutes deux sublimes, agréables et intelligentes. Sauf que dans les faits, personne n’avait un rôle enviable. Il avait bien trop de scrupules pour voir la situation sous un jour favorable, il les faisait souffrir, tour à tour, et il souffrait lui aussi. Il souffrait de les blesser, mais il souffrait aussi de les aimer toutes deux et de ne pouvoir vivre une relation entière avec aucune.
Mais malgré qu’il souffre lui aussi de cette séparation, malgré qu’il lui ait fait comprendre comme il le pouvait qu’il aurait donné sa vie pour passer une seule petite nuit à ses côtés il avait l’impression qu’elle lui en voulait. C’était injuste dans la mesure où il n’avait pas d’autre alternative. Mais c’était encore plus injuste parce qu’ils n’arrivaient pas, cette fois, à être sur la même longueur d’onde. Elle lui disait de partir quand il hésitait à rester, car sa raison parlait à sa place et qu’elle savait pertinemment qu’il ne pouvait en être autrement. Et dès qu’il se décidait à suivre la voix de la raison, justement, elle lui en voulait parce qu’elle ne supportait pas qu’il parte, comme si, le croyant tiré d’affaires, elle pensait pouvoir se laisser aller à ses émotions. Lui non plus ne supportait pas l’idée de devoir franchir cette porte, et le petit jeu auquel elle jouait était des plus cruels pour lui. Il avait le sentiment profond de ne pas pouvoir agir : s’il restait elle lui dirait de partir, s’il partait elle lui dirait de rester. Il n’y avait plus de bon choix, plus rien ne pourrait préserver Rory, et plus rien ne pourrait l’empêcher d’aller à l’encontre du jeune homme. Pour ce dernier c’était totalement déchirant. Il aurait aimé pouvoir se dire que foutu pour foutu autant qu’il reste… Mais il avait fait exactement le chemin inverse : quitte à ce qu’elle ne soit pas heureuse, autant préserver Lena et leur faire garder à tous un minimum d’honneur.
Elle s’éloigna un peu plus de lui et murmura quelques mots propres à faire pleurer le cœur le plus dur. Elle semblait inconsolable, malgré ses efforts pour paraître forte. Elle s’était refermée comme une huître, ce qui montrait bien à quel point elle avait mal. Dans ces conditions il était de nouveau impossible au jeune homme de faire un pas dans le dessein de sortir d’ici. Il soupira doucement. Il était à nouveau coincé.
C’est alors qu’il vit une larme, une simple larme, rouler le long de la joue de la jeune femme. Cette constatation eut le mérite de le faire se mouvoir de nouveau mais pas dans le but qu’il ambitionnait précédemment. Une fois encore il franchit la distance qui les séparait pour replacer une main sur la joue de la demoiselle et l’obliger à lui faire lever la tête. Une fois ceci fait il resta immobile, l’air un peu idiot certainement. Car il ne savait ni que dire, ni que faire. En lui, la bataille entre raison et sentiments était toujours plus rude.
Pourtant, malgré tout, il avait des principes. Principes auxquels, tant bien que mal, il essayait de se raccrocher. Dans ce genre de condition ce n’était plus lui qui agissait, Jess Mariano avait été rangé au placard, bâillonné et ligoté pour qu’il reste tranquille. Une autre personne avait pris sa place, une personne fictive à laquelle il pensait pourtant souvent : un homme bien, l’homme qu’il aurait voulu être. Cet homme là n’avait pas le moindre sentiment, puisqu’il n’était qu’artificiel, mais il connaissait par cœur la voie à suivre pour ne pas se perdre. Il savait à la perfection ce qu’il fallait faire pour garder la tête haute. Jess s’était souvent efforcé de le suivre, avec plus ou moins de succès, tout en sachant pertinemment que si ses recommandations n’étaient pas toujours les plus simples à suivre elles étaient souvent les plus avisées.
Pourquoi ne comptait toujours que le résultat final ? Autant avec Lena qu’avec Rory le cheminement n’avait aucune valeur. S’il avait cédé à la jeune femme Lena n’aurait pas trouvé particulièrement intéressant de savoir à quel point il avait lutté, à quel point tout ceci était dur pour lui. Il en était de même avec Rory. Il désirait plus que tout au monde rester ici, mais il ne le devait pas. À regrets il s’éloignait, et tout ce qu’elle voyait c’est qu’il partait. Il comprenait sa tristesse, il était aussi désespéré qu’elle de ne pas avoir le choix… Mais justement, ils n’avaient pas le choix. Il faisait simplement ce qu’il y avait à faire. Et le fait qu’il le fasse totalement contre son gré ne semblait rien changer. Elles ne pouvaient certainement pas imaginer à quel point pour lui aussi c’était dur.
Vu de loin il semblait avoir le beau rôle, il avait deux filles à ses pieds, qui n’attendaient qu’un mot de lui pour être pleinement heureuses, il avait le choix entre deux femmes diamétralement opposées mais toutes deux sublimes, agréables et intelligentes. Sauf que dans les faits, personne n’avait un rôle enviable. Il avait bien trop de scrupules pour voir la situation sous un jour favorable, il les faisait souffrir, tour à tour, et il souffrait lui aussi. Il souffrait de les blesser, mais il souffrait aussi de les aimer toutes deux et de ne pouvoir vivre une relation entière avec aucune.
Mais malgré qu’il souffre lui aussi de cette séparation, malgré qu’il lui ait fait comprendre comme il le pouvait qu’il aurait donné sa vie pour passer une seule petite nuit à ses côtés il avait l’impression qu’elle lui en voulait. C’était injuste dans la mesure où il n’avait pas d’autre alternative. Mais c’était encore plus injuste parce qu’ils n’arrivaient pas, cette fois, à être sur la même longueur d’onde. Elle lui disait de partir quand il hésitait à rester, car sa raison parlait à sa place et qu’elle savait pertinemment qu’il ne pouvait en être autrement. Et dès qu’il se décidait à suivre la voix de la raison, justement, elle lui en voulait parce qu’elle ne supportait pas qu’il parte, comme si, le croyant tiré d’affaires, elle pensait pouvoir se laisser aller à ses émotions. Lui non plus ne supportait pas l’idée de devoir franchir cette porte, et le petit jeu auquel elle jouait était des plus cruels pour lui. Il avait le sentiment profond de ne pas pouvoir agir : s’il restait elle lui dirait de partir, s’il partait elle lui dirait de rester. Il n’y avait plus de bon choix, plus rien ne pourrait préserver Rory, et plus rien ne pourrait l’empêcher d’aller à l’encontre du jeune homme. Pour ce dernier c’était totalement déchirant. Il aurait aimé pouvoir se dire que foutu pour foutu autant qu’il reste… Mais il avait fait exactement le chemin inverse : quitte à ce qu’elle ne soit pas heureuse, autant préserver Lena et leur faire garder à tous un minimum d’honneur.
Elle s’éloigna un peu plus de lui et murmura quelques mots propres à faire pleurer le cœur le plus dur. Elle semblait inconsolable, malgré ses efforts pour paraître forte. Elle s’était refermée comme une huître, ce qui montrait bien à quel point elle avait mal. Dans ces conditions il était de nouveau impossible au jeune homme de faire un pas dans le dessein de sortir d’ici. Il soupira doucement. Il était à nouveau coincé.
C’est alors qu’il vit une larme, une simple larme, rouler le long de la joue de la jeune femme. Cette constatation eut le mérite de le faire se mouvoir de nouveau mais pas dans le but qu’il ambitionnait précédemment. Une fois encore il franchit la distance qui les séparait pour replacer une main sur la joue de la demoiselle et l’obliger à lui faire lever la tête. Une fois ceci fait il resta immobile, l’air un peu idiot certainement. Car il ne savait ni que dire, ni que faire. En lui, la bataille entre raison et sentiments était toujours plus rude.
Re: Kiss and Tell [PV] - Terminé
hj: pardon je fais une crise d angoisse je peux pas continuer
_____
Il était revenu vers elle pour sécher les larmes de la belle, Rory rouvrit les yeux à ce contact. Il avait remarqué ses larmes, elle n’avait plus de raison à les cacher. Il relevait sa tête pour retrouver son regard, et elle se laissa faire, avant de lui sourire les yeux embrumés. Elle eut un léger éclat de rire.
- Ne t’en fais pas pour moi…vas-y !
Elle posa sa main sur la sienne, tourna légèrement la tête en gardant sa main à sa place et déposa un léger baiser dans sa paume avant le retourner son sourire forcé vers lui.
- Ça ira, rentres chez toi…
Sans lâcher sa main, elle l’entraina alors vers la porte. Non pas parce qu’elle voulait qu’il s’en aille…le désir qu’il reste était toujours si fort en elle…mais parce qu’il le fallait. Elle profita d’être dos à lui pour prendre une profonde inspiration avant de sécher ses larmes d’un revers de la main.
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Il était revenu vers elle pour sécher les larmes de la belle, Rory rouvrit les yeux à ce contact. Il avait remarqué ses larmes, elle n’avait plus de raison à les cacher. Il relevait sa tête pour retrouver son regard, et elle se laissa faire, avant de lui sourire les yeux embrumés. Elle eut un léger éclat de rire.
- Ne t’en fais pas pour moi…vas-y !
Elle posa sa main sur la sienne, tourna légèrement la tête en gardant sa main à sa place et déposa un léger baiser dans sa paume avant le retourner son sourire forcé vers lui.
- Ça ira, rentres chez toi…
Sans lâcher sa main, elle l’entraina alors vers la porte. Non pas parce qu’elle voulait qu’il s’en aille…le désir qu’il reste était toujours si fort en elle…mais parce qu’il le fallait. Elle profita d’être dos à lui pour prendre une profonde inspiration avant de sécher ses larmes d’un revers de la main.
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