Deer hunter [PV] - Terminé
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Deer hunter [PV] - Terminé
Rory & Jess
« Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots. »
Jean Jaurès
Des jours entiers qu’il n’avait pas eu de ses nouvelles…
Si, il avait bien reçu le dossier au propre, comme convenu… Mais c’était tout.
Des jours entiers…
Il ne l’imaginait même pas. Il ne comprenait pas. Ne lui manquait-il pas comme elle lui manquait ?
Il sentait son absence, tous les jours de plus en plus présente à mesure qu’il comprenait que c’était fini, une fois encore.
Elle avait toujours été comme ça, cela faisait des années qu’elle le baladait. Elle était gentille un jour, lui laissait entrevoir certaines possibilités… Et claquait toujours la porte au dernier moment. Jusqu’à présent il l’avait accepté, parce que l’on ne peut forcer personne à être amoureux. Mais là…
Il n’osait envisager qu’elle ne le considère même plus comme un ami. Il avait bien vu, quand ils s’étaient retrouvés en tête à tête, à quel point elle semblait heureuse, comme lui l’était. Alors pourquoi ? Pourquoi leur infliger cela à tous deux ? Il ne pouvait pas vivre en sachant qu’elle habitait si près de lui et qu’ils ne se verraient plus, qu’ils étaient étrangers l’un à l’autre.
Il avait peut-être tout imaginé, peut-être n’était-elle pas si contente qu’il l’avait cru, dans ce petit bureau où, pour lui, la terre s’était arrêtée de tourner.
Des jours entiers…
Jusqu’au moment où, à force d’avoir une même pensée obsédante on ne tient plus.
Ça aurait pu être hier, ou demain, mais cela devait arriver.
Il n’aimait pas vivre loin d’elle, il ne supportait pas de sentir qu’elle ne voulait plus avoir affaire à lui. Mais le pire restait de ne pas savoir. Il ne saisissait pas pourquoi elle avait décidé de s’en tenir à son plan originel après l’après-midi qu’ils avaient passé. Il ne concevait pas pourquoi elle se séparait de lui si son affection était sincère. Il ne s’expliquait pas pourquoi elle se jouait encore de lui.
Alors, il avait fait la seule chose qu’il y avait à faire. Il n’aurait rien pu tirer d’elle par téléphone, il se devait de venir.
Dans un premier temps, il avait frappé à sa porte, elle n’avait pas ouvert. Comme il n’était pas encore paranoïaque au point de croire qu’elle savait que c’était lui et qu’elle avait fait exprès de ne pas lui ouvrir, il en déduit qu’elle n’était pas chez elle. Tant pis, il attendrait, toute la journée s’il le fallait.
Il s’était alors assis sur le perron, les jambes écartées et les bras sur les genoux, en priant tout de même que l’attente lui soit écourtée un maximum.
D’autant qu’il se connaissait, il savait très bien qu’il finirait par flancher, par se trouver idiot, ridicule, de l’attendre ici. Il commencerait ensuite à se dire qu’il avait l’air d’un obsédé, qu’elle aurait toutes les raisons de prendre peur… Et au fond, elle n’aurait pas tord, il était tout simplement désespéré par le comportement qu’elle avait avec lui, ce qui ne dénotait pas une nature psychologiquement saine. Après tout, ils n’étaient plus ensemble, ils ne s’aimaient plus. Rien ne lui donnait le droit d’attendre ainsi des explications… Si ce n’est qu’elle le martyrisait, encore. Mais là dessus aussi on aurait pu discuter, il prenait peut-être un peu trop les choses à cœur tout simplement, et si l’on ne peut forcer personne à tomber amoureux, on ne peut pas plus forcer les gens à rester nos amis.
Il n’avait pas la légitimité nécessaire pour la prendre au piège de la sorte, pour la traquer comme le chasseur traque la biche.
Pourtant, il ne bougerait pas. Il voulait lui parler, et c’était le seul moyen.
Dernière édition par Jess Mariano le Sam 3 Mai - 22:17, édité 1 fois
Re: Deer hunter [PV] - Terminé
Rory était partie du travail plus tôt aujourd'hui, ça avait été une belle journée même si, elle avait reçu une mauvaise nouvelle. Le directeur de la programation l'avait en effet fait venir à son bureau lui annonçant que son dossier sur ce Monsieur Mariano n'était pas assez complet à son goût. C'était fort problématique car...et bien elle ne voulait plus revoir la personne en question. Elle avait alors demandé si quelqu'un pourrait reprendre le dossier mais...le directeur avait été cathégorique. Ce qui était commencé devait être terminé.
Elle rentrait donc chez elle, prête à sauter dans le plus confortable de ses joggings, avec le plus confortable de ses pulls.
Poussant la porte d'entrée, elle avait relâché ses cheveux qui précédemment tenaient en chignon, elle avait détaché les pressions de sa veste et montait à présent à l'étage de son petit chez-elle.
Alors qu'elle cherchait ses clés, son chemin vers le pallier fut cependant arrêté net. Quelqun était assis, là. Quel toupet. C'étaiit son pallier. Si quelqu'un de l'immeuble voulait s'asseoir, il pouvait le faire ailleur que là.
Clés en main, elle releva alors le regard, bien décidé à faire une remarque à la personne qui se tenait là. Elle allait ouvrir la bouche lorsque,...
*Jess...*
Un beug...le black out total. Plus un son plus un mouvement. Elle ne rêvait pourtant pas...que faisait-il là? Pourquoi était-il venu? Elle pensait pourtant qu'il avait compris...ils ne devaient plus se voir...!
Sans un geste, le regard perdu et plein d'interrogations, Rory laissa alors échapper ses clés qui retombèrent avec fracas sur le sol.
Elle rentrait donc chez elle, prête à sauter dans le plus confortable de ses joggings, avec le plus confortable de ses pulls.
Poussant la porte d'entrée, elle avait relâché ses cheveux qui précédemment tenaient en chignon, elle avait détaché les pressions de sa veste et montait à présent à l'étage de son petit chez-elle.
Alors qu'elle cherchait ses clés, son chemin vers le pallier fut cependant arrêté net. Quelqun était assis, là. Quel toupet. C'étaiit son pallier. Si quelqu'un de l'immeuble voulait s'asseoir, il pouvait le faire ailleur que là.
Clés en main, elle releva alors le regard, bien décidé à faire une remarque à la personne qui se tenait là. Elle allait ouvrir la bouche lorsque,...
*Jess...*
Un beug...le black out total. Plus un son plus un mouvement. Elle ne rêvait pourtant pas...que faisait-il là? Pourquoi était-il venu? Elle pensait pourtant qu'il avait compris...ils ne devaient plus se voir...!
Sans un geste, le regard perdu et plein d'interrogations, Rory laissa alors échapper ses clés qui retombèrent avec fracas sur le sol.
Re: Deer hunter [PV] - Terminé
À bien y réfléchir, il avait l’air d’un chien. Un chien qui attend désespérément devant la porte que son maître rentre à la maison. C’était pathétique. Il détestait se voir comme ça, il détestait qu’elle ait tant d’emprises sur lui malgré qu’il ait tourné la page, malgré qu’il ait refait sa vie. Il détestait qu’elle ait une place aussi importante dans sa vie, dans son cœur, et qu’elle s’en serve pour le faire souffrir.
Il devait partir. Il ne méritait pas de se rabaisser de la sorte. Il avait tout fait pour elle, il avait changé autant qu’il était possible de changer, il était devenu digne d’elle… Et si elle ne voulait pas de lui, tant pis.
Il allait se lever quand des bruits de pas attirèrent son attention. À l’affût il attendit la sentence : si c’était elle il était bien trop tard pour fuir, et si ce n’était pas le cas, il partirait aussi vite que ses jambes lui permettaient.
Il l’aperçut enfin. Il était trop tard pour faire machine arrière, et il eut la même impression que lorsque l’on monte dans un grand huit et que le wagon démarre : on n’a plus aucune envie d’être là, on a peur, mais on est bloqué. Alors, on se demande qu’est-ce qui nous a pris de monter dans cet engin de malheur et on promet de ne plus jamais le refaire… Jusqu’à la prochaine fois.
Quand elle le vit, elle ne parla pas. Elle semblait comme choquée, quelque part il y avait de quoi, elle le retrouvait à l’endroit où elle l’attendait peut-être le moins, alors qu’il était clair dans son esprit que même pour tout l’or du monde elle n’aurait plus le moindre contact avec lui. Mais cela ne l’empêcha pas d’avoir de la peine, son cœur se serra, bien qu’il n’en montre rien.
L’atmosphère était pesante, et ils recommençaient à se regarder sans rien dire. Un peu comme dans les films lorsqu’une personne tombe sur un animal potentiellement dangereux, ours, tigre, lion ou Dieu sait quoi encore, et qu’elle n’ose plus ni bouger ni parler pour ne pas se faire attaquer. Finalement, il y avait quelque chose de cet ordre là entre eux.
Cependant, il ne voulait pas que cela dure éternellement, il n’en avait ni le temps, ni la force, ni l’envie. Alors, il prit la parole.
« Tu devrais aller voir un médecin… Tes mains lâchent tout tout le temps. »
S’il avait essayé de faire de l’humour, c’était loupé. Le contexte ne semblait pas s’y prêter. Mais c’était plus fort que lui, mieux valait essayer de dire n’importe quoi que de commencer à parler de choses sérieuses.
Il devait partir. Il ne méritait pas de se rabaisser de la sorte. Il avait tout fait pour elle, il avait changé autant qu’il était possible de changer, il était devenu digne d’elle… Et si elle ne voulait pas de lui, tant pis.
Il allait se lever quand des bruits de pas attirèrent son attention. À l’affût il attendit la sentence : si c’était elle il était bien trop tard pour fuir, et si ce n’était pas le cas, il partirait aussi vite que ses jambes lui permettaient.
Il l’aperçut enfin. Il était trop tard pour faire machine arrière, et il eut la même impression que lorsque l’on monte dans un grand huit et que le wagon démarre : on n’a plus aucune envie d’être là, on a peur, mais on est bloqué. Alors, on se demande qu’est-ce qui nous a pris de monter dans cet engin de malheur et on promet de ne plus jamais le refaire… Jusqu’à la prochaine fois.
Quand elle le vit, elle ne parla pas. Elle semblait comme choquée, quelque part il y avait de quoi, elle le retrouvait à l’endroit où elle l’attendait peut-être le moins, alors qu’il était clair dans son esprit que même pour tout l’or du monde elle n’aurait plus le moindre contact avec lui. Mais cela ne l’empêcha pas d’avoir de la peine, son cœur se serra, bien qu’il n’en montre rien.
L’atmosphère était pesante, et ils recommençaient à se regarder sans rien dire. Un peu comme dans les films lorsqu’une personne tombe sur un animal potentiellement dangereux, ours, tigre, lion ou Dieu sait quoi encore, et qu’elle n’ose plus ni bouger ni parler pour ne pas se faire attaquer. Finalement, il y avait quelque chose de cet ordre là entre eux.
Cependant, il ne voulait pas que cela dure éternellement, il n’en avait ni le temps, ni la force, ni l’envie. Alors, il prit la parole.
« Tu devrais aller voir un médecin… Tes mains lâchent tout tout le temps. »
S’il avait essayé de faire de l’humour, c’était loupé. Le contexte ne semblait pas s’y prêter. Mais c’était plus fort que lui, mieux valait essayer de dire n’importe quoi que de commencer à parler de choses sérieuses.
Re: Deer hunter [PV] - Terminé
Se baissant pour ramasser ses clés, elle ne fit pas attention à sa remarque. Ne comprenait-il donc pas qu'il n'y avait que lui pour la mettre dans un état pareil? Se relevant en fuyant son regard, elle le contourna - le coeur battant la chamade - alla ouvrir la porte puis l'invita à entrer... il n'était pas venu pour qu'elle le renvoie chez lui...de plus elle n'en avait pas du tout envie...
Après avoir refermé la porte derrière lui, elle retira son manteau, le posa sur le porte-manteau avec son sac avant de lui demander sa veste. Une fois Jess débarassé, elle tourna ce même regare - toujours aussi perdu et interrogatif - vers lui.
-Que me vaut ta...visite?
Attention, il ne fallait pas se méprendre, la présence de Jess, même si elle ne s'y attendait pas, lui faisait extrêmement plaisir mais...elle n'y comprenait rien! Il avait été d'accord avec elle sur le fait qu'ils devaient arrêter de se voir...!! De toute façon, elle ne comptait plu pour lui...!
Tout à coup l'évidence la frappa...
-C'est Lena? Il y a un problème?
Après avoir refermé la porte derrière lui, elle retira son manteau, le posa sur le porte-manteau avec son sac avant de lui demander sa veste. Une fois Jess débarassé, elle tourna ce même regare - toujours aussi perdu et interrogatif - vers lui.
-Que me vaut ta...visite?
Attention, il ne fallait pas se méprendre, la présence de Jess, même si elle ne s'y attendait pas, lui faisait extrêmement plaisir mais...elle n'y comprenait rien! Il avait été d'accord avec elle sur le fait qu'ils devaient arrêter de se voir...!! De toute façon, elle ne comptait plu pour lui...!
Tout à coup l'évidence la frappa...
-C'est Lena? Il y a un problème?
Re: Deer hunter [PV] - Terminé
Il ne savait que penser. Elle n’était pas aussi sèche qu’il s’y était préparé, mais n’avait pas l’air heureuse de le voir pour autant.
Tant qu’ils s’en tenaient aux usages, enlever leurs manteaux en l’occurrence, le jeune homme ne se sentait pas trop mal à l’aise. Ce qui changea bien vite, d’autant qu’elle fonçait droit au but. Pas d’échange de banalités, elle ne lui demandait pas comment il allait, s’il désirait boire, elle ne le pria même pas de s’installer, elle attaqua directement le cœur du problème. D’un côté, ceci était compréhensible, elle voulait savoir, ce qui tombait bien car lui aussi.
Pourtant, il y avait là dedans quelque chose d’expéditif qui ne lui plaisait pas réellement. Comme si dès qu’il en aurait dit le motif elle ne tarderait pas à le mettre à la porte prétextant qu’elle avait du travail – son excuse favorite.
C’est alors qu’elle repris la parole. Il la regarda un moment, passablement interloqué. Qu’est-ce que Lena venait faire dans cette histoire ?
À chaque fois qu’elle lui en parlait il avait la même impression vague que lui, de son côté, l’avait totalement oublié. Chaque fois il s’en sentait coupable… Mais il n’y avait bien qu’elle pour y penser autant.
Dans un premier temps, il s’attacha à la rassurer sur sa compagne.
« Lena va bien, elle n’a aucun problème. Elle ne sait même pas que je suis là. »
Drôle de façon de rassurer les gens… Ça faisait trop… Comme s’il lui avait caché, ce qui n’était pas du tout le cas. Il ne lui avait pas dit, il ne lui avait pas caché, et dans un cas comme dans l’autre Lena n’était pas du genre à se formaliser de ces broutilles…
Puis il devait commencer le plus gros, le motif de sa visite. Maintenant qu’il était là, face à elle, rien de sincère ne voulait sortir. Il lui devenait soudainement impossible de lui dire ce qu’il avait sur le cœur. Aussi commença-t-il par ne rien dire qui pourrait le trahir.
« J’ai entendu dire que tu étais nouvelle ici, je voulais être sûr que tu connaissais les bonnes adresses dans le coin. »
C’était n’importe quoi, mais c’était mieux que rien. Il en sourit même, alors qu’il marchait, une main dans la poche, à travers le salon.
Alors qu’il avait passé tout ce temps à regarder le sol qu’elle avait comme s’il s’apprêtait à en faire l’expertise il releva les yeux vers elle, un étrange et doux sourire se dessinant sur ses lèvres. Il avait l’air gêné, il savait pertinemment qu’elle le voyait comme le nez au milieu de sa figure… Il essayait tant bien que mal de le cacher, tout en appréhendant le moment où il cesserait de dire des idioties et où commenceraient, de ce fait, les choses sérieuses.
Tant qu’ils s’en tenaient aux usages, enlever leurs manteaux en l’occurrence, le jeune homme ne se sentait pas trop mal à l’aise. Ce qui changea bien vite, d’autant qu’elle fonçait droit au but. Pas d’échange de banalités, elle ne lui demandait pas comment il allait, s’il désirait boire, elle ne le pria même pas de s’installer, elle attaqua directement le cœur du problème. D’un côté, ceci était compréhensible, elle voulait savoir, ce qui tombait bien car lui aussi.
Pourtant, il y avait là dedans quelque chose d’expéditif qui ne lui plaisait pas réellement. Comme si dès qu’il en aurait dit le motif elle ne tarderait pas à le mettre à la porte prétextant qu’elle avait du travail – son excuse favorite.
C’est alors qu’elle repris la parole. Il la regarda un moment, passablement interloqué. Qu’est-ce que Lena venait faire dans cette histoire ?
À chaque fois qu’elle lui en parlait il avait la même impression vague que lui, de son côté, l’avait totalement oublié. Chaque fois il s’en sentait coupable… Mais il n’y avait bien qu’elle pour y penser autant.
Dans un premier temps, il s’attacha à la rassurer sur sa compagne.
« Lena va bien, elle n’a aucun problème. Elle ne sait même pas que je suis là. »
Drôle de façon de rassurer les gens… Ça faisait trop… Comme s’il lui avait caché, ce qui n’était pas du tout le cas. Il ne lui avait pas dit, il ne lui avait pas caché, et dans un cas comme dans l’autre Lena n’était pas du genre à se formaliser de ces broutilles…
Puis il devait commencer le plus gros, le motif de sa visite. Maintenant qu’il était là, face à elle, rien de sincère ne voulait sortir. Il lui devenait soudainement impossible de lui dire ce qu’il avait sur le cœur. Aussi commença-t-il par ne rien dire qui pourrait le trahir.
« J’ai entendu dire que tu étais nouvelle ici, je voulais être sûr que tu connaissais les bonnes adresses dans le coin. »
C’était n’importe quoi, mais c’était mieux que rien. Il en sourit même, alors qu’il marchait, une main dans la poche, à travers le salon.
Alors qu’il avait passé tout ce temps à regarder le sol qu’elle avait comme s’il s’apprêtait à en faire l’expertise il releva les yeux vers elle, un étrange et doux sourire se dessinant sur ses lèvres. Il avait l’air gêné, il savait pertinemment qu’elle le voyait comme le nez au milieu de sa figure… Il essayait tant bien que mal de le cacher, tout en appréhendant le moment où il cesserait de dire des idioties et où commenceraient, de ce fait, les choses sérieuses.
Re: Deer hunter [PV] - Terminé
Rory se relaxa immédiatment à la plaisanterie de son ami. Qu'elle était nouvelle? Pas exactement...mais qu'elle ne connaissait pas grand chose ça c'était bien vrai. En effet, à part le chemin pour aller à son travail...celui pour se rendre à Central Park...et celui pour remplir son frigo, elle ne connaissait presque rien. De temps à autres elle faisait d'heureuses découvertes comme cette librairie au coin de sa rue ou encore ce café à quelques paw ee là mais en comparaison à la taille de New York...elle n'en conaissait qu'un grin de poussière.
Mais ce n'était pas là le vrai sujet de sa visite naturellement puisque le jeune homme plaisantait à n'en pas doutrer. D'ailleurs il lui sourriait, ce qui automatiquement avait accroché un doux sourire aux lèvres de la belle.
Soupirant, se disant que finallement un peu de temps avec lui n'allait pas la tuer, elle acheva de se détendre. Enlevant sa veste, elle laissa apparaitre un fin chemisier blanc pour trancher avec le noir intense de sa jupe. Elle avait rêvé quelques instants plus tôt de se mettre plus à l'aise mais...avec son ex dans la pièce désormais...c'était chose impossible. Enveffet, la chambre n'était séparée du reste du loft que par un rideau. Et puis, elle ne voulait pas le mettre mao à l'aise!!
L'invitant à prendre place sur un fauteuil, elle s'assit face à lui.
-Et plus sérieusement...que me vaut cette bonne surprise?
Se relevant d'un bond, à la vitesse d'un éclaire, elle ne lui laissa pas l'occasion de s'expliquer. Elle manquait à tous ses devoirs d'hôtesse!!
- Excuse moi, je peux t'offrir quelque chose à boire?
Se disant elle était déjà dans la cuisine et sortait un plateau prête à y instaler la commande de son ami.
Mais ce n'était pas là le vrai sujet de sa visite naturellement puisque le jeune homme plaisantait à n'en pas doutrer. D'ailleurs il lui sourriait, ce qui automatiquement avait accroché un doux sourire aux lèvres de la belle.
Soupirant, se disant que finallement un peu de temps avec lui n'allait pas la tuer, elle acheva de se détendre. Enlevant sa veste, elle laissa apparaitre un fin chemisier blanc pour trancher avec le noir intense de sa jupe. Elle avait rêvé quelques instants plus tôt de se mettre plus à l'aise mais...avec son ex dans la pièce désormais...c'était chose impossible. Enveffet, la chambre n'était séparée du reste du loft que par un rideau. Et puis, elle ne voulait pas le mettre mao à l'aise!!
L'invitant à prendre place sur un fauteuil, elle s'assit face à lui.
-Et plus sérieusement...que me vaut cette bonne surprise?
Se relevant d'un bond, à la vitesse d'un éclaire, elle ne lui laissa pas l'occasion de s'expliquer. Elle manquait à tous ses devoirs d'hôtesse!!
- Excuse moi, je peux t'offrir quelque chose à boire?
Se disant elle était déjà dans la cuisine et sortait un plateau prête à y instaler la commande de son ami.
Re: Deer hunter [PV] - Terminé
Voyant la belle se détendre il se détendit à son tour, mais il n’en avait pas perdu pour autant de vue le but de sa visite. Parce qu’il commençait à la connaître il savait très bien que si elle était des plus aimable en sa présence il n’en aurait pas moins, de nouveau, plus de nouvelle dès qu’il aurait franchi le pas de la porte. Et ce n’était pas dans ses plans de lui courir après le reste de sa vie.
En y réfléchissant, il était d’ailleurs étrange qu’elle réagisse de la sorte. Elle ne lui rappelait pas qu’il n’avait rien à faire ici, elle ne lui parlait pas de leur pacte, elle réagissait comme s’il persistait entre eux une relation des plus normales.
Lorsqu’elle enleva sa veste, le cerveau du jeune homme se stoppa net. Il la regarda un long moment. Il souriait toujours mais son regard démontrait qu’il était déjà parti loin. Une fois n’est pas coutume il devait avoir l’air d’un vrai idiot, puisqu’il la regardait se dévêtir de la sorte comme s’il s’agissait là d’un spectacle des plus intéressant. Il fallait se mettre à sa place pour comprendre ce qu’il se passait. En effet, il ne voyait pas en cet instant simplement une jeune femme en train d’enlever un bout de tissus de ses épaules. Il voyait Rory, ce qui était déjà beaucoup, se débarrasser de sa veste noire pour laisser apparaître plus amplement une chemise blanche. Il voyait une jupe contrastant parfaitement avec ce chemisier, et il voyait surtout le tout faire ressortir le teint et les yeux de la demoiselle. Il avait beau ne plus l’aimer il ne pouvait nier qu’elle avait un charme certain. D’ailleurs, ses mots, contre son gré, vinrent traduire sa pensée en un murmure.
« Tu es ravissante. »
Cela eu le mérite de le faire se ressaisir immédiatement. Il ne pouvait imaginer avoir dit cela à voix haute, c’était à la fois totalement embarrassant et extrêmement ridicule. Il lui sourit alors, pour cacher le fait qu’il était mal à l’aise autant pour qu’elle ne se fasse pas d’idée : il avait dit cela en tout bien tout honneur. Malgré tout, il espérait vivement qu’elle n’ait pas entendu.
Il put enfin s’asseoir, par la suite. En personne bien élevée qu’il était plus ou moins il n’avait osé le faire avant qu’elle ne lui en donne la permission, comme si sa place était encore précaire, comme s’il pouvait toujours se faire mettre à la porte d’un moment à un autre. Quelque part, le fait qu’il puisse s’asseoir finissait à le conforter dans son idée, elle tolérait sa présence, c’était déjà un grand pas.
Enfin, elle lui demanda la raison de sa visite, raison qu’il ne put donner car déjà elle s’en allait, et il fallait parer au plus pressé. Avant toute chose il devait choisir ce qu’il allait boire. Il faut savoir que Jess ne buvait généralement que trois choses : du Red Bull, de la bière et du café. L’eau, il n’aimait pas vraiment cela, car ça n’a goût à rien, et s’il se laissait tenter assez fréquemment par des sodas ou quelques jus de fruit cela ne faisait pas vraiment partie de ce qu’il achetait en quantité pour remplir son frigo.
Il doutait cependant fort qu’elle ait des bières. Il tenta quand même le coup en lui en demandant une, avant d’ajouter que si elle n’en avait pas de l’eau plate fairait l’affaire – ne sachant ce qu’elle avait dans son frigo il n’avait pas envie de passer la journée à énumérer ses choix par ordre de préférence.
Ensuite, enfin, il put en arriver à ce qui l’amenait ici. La jeune femme lui avait demandé une réponse sérieuse, et c’est ce à quoi il allait s’atteler autant que faire se peut.
« Visite de courtoisie. »
Voilà qu’il recommençait. Il manquait visiblement des mots dans cette phrase. Pas de verbe, de sujet, l’essentiel.
Si c’était habituel ça l’était beaucoup moins en face de la demoiselle avec qui, en règle générale, il retrouvait un vocabulaire complet. Cela prouvait bien une chose : il ne savait que dire, par où commencer, par quel bout l’attraper. Il ne doutait pas que Rory s’en rendrait compte, car si c’était la vérité cela ressemblait assez à l’arbre qui cache la forêt.
Secrètement il espérait qu’elle l’aiderait, qu’elle parlerait du fait qu’ils n’étaient plus censés se voir, parce qu’à ce rythme là ils y seraient encore demain matin. Il espérait qu’elle rebondirait dessus, voyant qu’il tournait une nouvelle fois autour du pot. Même si elle avait l’air finalement plutôt heureuse de le voir rien ne l’empêchait de lui dire sincèrement qu’elle ne voyait pas ce qu’il faisait là, avec toute la diplomatie dont elle savait parfois faire preuve.
En y réfléchissant, il était d’ailleurs étrange qu’elle réagisse de la sorte. Elle ne lui rappelait pas qu’il n’avait rien à faire ici, elle ne lui parlait pas de leur pacte, elle réagissait comme s’il persistait entre eux une relation des plus normales.
Lorsqu’elle enleva sa veste, le cerveau du jeune homme se stoppa net. Il la regarda un long moment. Il souriait toujours mais son regard démontrait qu’il était déjà parti loin. Une fois n’est pas coutume il devait avoir l’air d’un vrai idiot, puisqu’il la regardait se dévêtir de la sorte comme s’il s’agissait là d’un spectacle des plus intéressant. Il fallait se mettre à sa place pour comprendre ce qu’il se passait. En effet, il ne voyait pas en cet instant simplement une jeune femme en train d’enlever un bout de tissus de ses épaules. Il voyait Rory, ce qui était déjà beaucoup, se débarrasser de sa veste noire pour laisser apparaître plus amplement une chemise blanche. Il voyait une jupe contrastant parfaitement avec ce chemisier, et il voyait surtout le tout faire ressortir le teint et les yeux de la demoiselle. Il avait beau ne plus l’aimer il ne pouvait nier qu’elle avait un charme certain. D’ailleurs, ses mots, contre son gré, vinrent traduire sa pensée en un murmure.
« Tu es ravissante. »
Cela eu le mérite de le faire se ressaisir immédiatement. Il ne pouvait imaginer avoir dit cela à voix haute, c’était à la fois totalement embarrassant et extrêmement ridicule. Il lui sourit alors, pour cacher le fait qu’il était mal à l’aise autant pour qu’elle ne se fasse pas d’idée : il avait dit cela en tout bien tout honneur. Malgré tout, il espérait vivement qu’elle n’ait pas entendu.
Il put enfin s’asseoir, par la suite. En personne bien élevée qu’il était plus ou moins il n’avait osé le faire avant qu’elle ne lui en donne la permission, comme si sa place était encore précaire, comme s’il pouvait toujours se faire mettre à la porte d’un moment à un autre. Quelque part, le fait qu’il puisse s’asseoir finissait à le conforter dans son idée, elle tolérait sa présence, c’était déjà un grand pas.
Enfin, elle lui demanda la raison de sa visite, raison qu’il ne put donner car déjà elle s’en allait, et il fallait parer au plus pressé. Avant toute chose il devait choisir ce qu’il allait boire. Il faut savoir que Jess ne buvait généralement que trois choses : du Red Bull, de la bière et du café. L’eau, il n’aimait pas vraiment cela, car ça n’a goût à rien, et s’il se laissait tenter assez fréquemment par des sodas ou quelques jus de fruit cela ne faisait pas vraiment partie de ce qu’il achetait en quantité pour remplir son frigo.
Il doutait cependant fort qu’elle ait des bières. Il tenta quand même le coup en lui en demandant une, avant d’ajouter que si elle n’en avait pas de l’eau plate fairait l’affaire – ne sachant ce qu’elle avait dans son frigo il n’avait pas envie de passer la journée à énumérer ses choix par ordre de préférence.
Ensuite, enfin, il put en arriver à ce qui l’amenait ici. La jeune femme lui avait demandé une réponse sérieuse, et c’est ce à quoi il allait s’atteler autant que faire se peut.
« Visite de courtoisie. »
Voilà qu’il recommençait. Il manquait visiblement des mots dans cette phrase. Pas de verbe, de sujet, l’essentiel.
Si c’était habituel ça l’était beaucoup moins en face de la demoiselle avec qui, en règle générale, il retrouvait un vocabulaire complet. Cela prouvait bien une chose : il ne savait que dire, par où commencer, par quel bout l’attraper. Il ne doutait pas que Rory s’en rendrait compte, car si c’était la vérité cela ressemblait assez à l’arbre qui cache la forêt.
Secrètement il espérait qu’elle l’aiderait, qu’elle parlerait du fait qu’ils n’étaient plus censés se voir, parce qu’à ce rythme là ils y seraient encore demain matin. Il espérait qu’elle rebondirait dessus, voyant qu’il tournait une nouvelle fois autour du pot. Même si elle avait l’air finalement plutôt heureuse de le voir rien ne l’empêchait de lui dire sincèrement qu’elle ne voyait pas ce qu’il faisait là, avec toute la diplomatie dont elle savait parfois faire preuve.
Re: Deer hunter [PV] - Terminé
Rory revenait déjà près de lui avec, pour la plus grande surprise de son ami : une bière. Et oui Rory en avait toujours quelques une au frais...au cas ou, comme aujourd'hui, une visite imprévue débarquerait.
Reprenant place face à lui, un verre d'eau à la main, Rory croisa sa jambe gauche par dessus la droite. Elle en bu une gorgée.
-Mmmmh...Une simple visite de courtoisie? Tu es sûr??
Car elle n'en croyait pas un mot. Après son départ de l'autre jour, il devait certainment être là pour lui reprocher son silence radio de ces derniers jours...! Mais elle avait une excuse...durant ces quelques jours, elle s'était rendue compte de la dangerosité de cette relation, quand bien même elle resterait amicale à jamais...!
Ce qu'elle avait remarqué?...Elle était retombée amoureuse de son ex pour son pour grand malheur...! Elle avait d'abord cru l'être lors de leur première rencontre à New York... mais à présent elle en était certaine. Et c'était malsain..., pire que tout!
C'est pour cette raison qu'elle ne devait plu le voir!!! Mais il revenait une fois de plus dans sa vie...devrait-elle lui déballer la vérité aujourd'hui pour le faire fuire définitivement?...Mais cela effrayait grandement Rory, d'ailleurs Lorelai l'avait vivement encouragé à ne rien lui dire!!! Que se passerait-il si ses sentiments éetaient réciproques...? Quitterait-il Lena pour Rory??...Elle ne le souhaitait pas...!! Elle ne voulait pas être une de ses briseuses de couple qu'elle haïssait tant.
Pour le moment, le sujet n'était pas encore arrivé sur la table...elle attendait simplement son explication quant à sa présence...
Reprenant place face à lui, un verre d'eau à la main, Rory croisa sa jambe gauche par dessus la droite. Elle en bu une gorgée.
-Mmmmh...Une simple visite de courtoisie? Tu es sûr??
Car elle n'en croyait pas un mot. Après son départ de l'autre jour, il devait certainment être là pour lui reprocher son silence radio de ces derniers jours...! Mais elle avait une excuse...durant ces quelques jours, elle s'était rendue compte de la dangerosité de cette relation, quand bien même elle resterait amicale à jamais...!
Ce qu'elle avait remarqué?...Elle était retombée amoureuse de son ex pour son pour grand malheur...! Elle avait d'abord cru l'être lors de leur première rencontre à New York... mais à présent elle en était certaine. Et c'était malsain..., pire que tout!
C'est pour cette raison qu'elle ne devait plu le voir!!! Mais il revenait une fois de plus dans sa vie...devrait-elle lui déballer la vérité aujourd'hui pour le faire fuire définitivement?...Mais cela effrayait grandement Rory, d'ailleurs Lorelai l'avait vivement encouragé à ne rien lui dire!!! Que se passerait-il si ses sentiments éetaient réciproques...? Quitterait-il Lena pour Rory??...Elle ne le souhaitait pas...!! Elle ne voulait pas être une de ses briseuses de couple qu'elle haïssait tant.
Pour le moment, le sujet n'était pas encore arrivé sur la table...elle attendait simplement son explication quant à sa présence...
Re: Deer hunter [PV] - Terminé
Il ouvrit de grands yeux étonnés quand elle ramena une bière… Pourquoi en avait-elle ? Pour qui surtout. Elle n’en buvait pas, de ça il était sûr. Car s’il lui arrivait maintenant de boire de l’alcool – contrairement à quand elle avait 16 ans, petite fille parfaite qu’elle était – mais de bières il en doutait. Pourtant, elle lui avait clairement dit ne voir personne – ou pas grand monde – depuis qu’elle était ici… Voilà un mystère qu’il résoudrait plus tard, si ça ne vous dérange pas.
Car les choses sérieuses commençaient à se profiler à l’horizon. Déjà, elle lui demandait s’il était sûr d’être venu par courtoisie. Sûr ? Non. Et plutôt deux fois qu’une. Mais de là à le lui dire… Pourtant, il devait faire un pas maintenant qu’elle avait créé une ouverture.
Il la regarda alors, tout sourire, l’air d’avoir été pris les mains dans le sac. Puis il détourna les yeux, ne pouvant décemment pas la regarder tout en dévoilant une partie de la vérité.
« Disons… Que j’avais envie de te voir. »
Il aurait aimé lui dire, à la place, qu’elle lui avait manqué. Terriblement manqué. Mais une fois encore, ce genre de mots n’arrivait pas à sortir de sa bouche. Cette attitude lui avait déjà couté son histoire d’amour avec elle, et si cela continuait elle allait lui prendre son amitié.
Il soupira inaudiblement avant de s’asseoir de manière plus confortable sur le canapé. Ce qu’il aurait aimé, parfois, qu’elle puisse lire dans son esprit, qu’elle comprenne à coup sûr ce qu’il voulait dire malgré son inaptitude à l’exprimer. Cette conversation s’annonçait plus rude qu’il ne l’aurait jamais pensé.
Il prit son courage à deux mains et rouvrit la bouche. Mais rien n’en sortit. C’est un dur combat que celui contre soi-même. À présent il regardait par la fenêtre. Enfin, il arriva à lâcher, l’air de rien, articulant à peine, presqu’à contre cœur.
« Tu m’as manqué. »
Il serait au moins arrivé à cela aujourd’hui.
Maintenant qu’il y réfléchissait il aurait été difficile de dire si cette constatation ne valait que pour les derniers jours ou s’il en profitait pour lui avouer, à demi-mots, que durant ces deux ans elle lui avait effectivement beaucoup manqué.
Bien qu’il aurait aimé savoir sa réaction au lieu d’être obligé d’attendre qu’elle ouvre la bouche il n’arrivait à présent plus à tourner les yeux vers elle et attendait donc le verdict les yeux baissés.
Il attendait le coup de massue, à vrai dire, parce que le contraire n’était pas envisageable. Il s’attendait à ce qu’elle le fasse redescendre six pieds sous terre en un rien de temps, comme elle savait si bien le faire.
Car les choses sérieuses commençaient à se profiler à l’horizon. Déjà, elle lui demandait s’il était sûr d’être venu par courtoisie. Sûr ? Non. Et plutôt deux fois qu’une. Mais de là à le lui dire… Pourtant, il devait faire un pas maintenant qu’elle avait créé une ouverture.
Il la regarda alors, tout sourire, l’air d’avoir été pris les mains dans le sac. Puis il détourna les yeux, ne pouvant décemment pas la regarder tout en dévoilant une partie de la vérité.
« Disons… Que j’avais envie de te voir. »
Il aurait aimé lui dire, à la place, qu’elle lui avait manqué. Terriblement manqué. Mais une fois encore, ce genre de mots n’arrivait pas à sortir de sa bouche. Cette attitude lui avait déjà couté son histoire d’amour avec elle, et si cela continuait elle allait lui prendre son amitié.
Il soupira inaudiblement avant de s’asseoir de manière plus confortable sur le canapé. Ce qu’il aurait aimé, parfois, qu’elle puisse lire dans son esprit, qu’elle comprenne à coup sûr ce qu’il voulait dire malgré son inaptitude à l’exprimer. Cette conversation s’annonçait plus rude qu’il ne l’aurait jamais pensé.
Il prit son courage à deux mains et rouvrit la bouche. Mais rien n’en sortit. C’est un dur combat que celui contre soi-même. À présent il regardait par la fenêtre. Enfin, il arriva à lâcher, l’air de rien, articulant à peine, presqu’à contre cœur.
« Tu m’as manqué. »
Il serait au moins arrivé à cela aujourd’hui.
Maintenant qu’il y réfléchissait il aurait été difficile de dire si cette constatation ne valait que pour les derniers jours ou s’il en profitait pour lui avouer, à demi-mots, que durant ces deux ans elle lui avait effectivement beaucoup manqué.
Bien qu’il aurait aimé savoir sa réaction au lieu d’être obligé d’attendre qu’elle ouvre la bouche il n’arrivait à présent plus à tourner les yeux vers elle et attendait donc le verdict les yeux baissés.
Il attendait le coup de massue, à vrai dire, parce que le contraire n’était pas envisageable. Il s’attendait à ce qu’elle le fasse redescendre six pieds sous terre en un rien de temps, comme elle savait si bien le faire.
Re: Deer hunter [PV] - Terminé
Sa visite s'annonçait d'avance compliquée...en à peine 5 minutes Jess avait réussi à la faire rougir trois fois déjà. La première fois tout à l'heure lorsqu'il lui avait dit qu'elle était ravissante...et voilà qu'à présent il lui disait qu'il voulait la voir et qu'elle lui avait manqué...! Que se paasait-il réellement ici?...
Rory s'en trouvait embarassée mais...en voyant la réaction de Jess..,elle en fût presque touchée. Pourquoi détournait-il le regard...? Il était gêné? Le grand Jess Mariano était pourtant si peu gêné d'ordinaire...!!
Un doux sourire s'inscrit sur les lèvres de la belle
- Toi aussi tu m'as manqué...
Sortir ses mots avait été difficile pour Rory mais elle s'y était forcée car après tout...il avait osé le lui avoué, elle se devait bien de faire de même. Mais contrairement à lui, Rory n'avait pas détourné son regard de l'homme qui le faisait face, esperant seulement qu'il ne notterait pas les couleurs sur ses joues.
- Je veux dire....cet interview et tout...et retourner à la vie normale après ça...et savoir que je ne te verrai plus. Mais...visublement je m'étais trompée...et heureusement
Rory s'en trouvait embarassée mais...en voyant la réaction de Jess..,elle en fût presque touchée. Pourquoi détournait-il le regard...? Il était gêné? Le grand Jess Mariano était pourtant si peu gêné d'ordinaire...!!
Un doux sourire s'inscrit sur les lèvres de la belle
- Toi aussi tu m'as manqué...
Sortir ses mots avait été difficile pour Rory mais elle s'y était forcée car après tout...il avait osé le lui avoué, elle se devait bien de faire de même. Mais contrairement à lui, Rory n'avait pas détourné son regard de l'homme qui le faisait face, esperant seulement qu'il ne notterait pas les couleurs sur ses joues.
- Je veux dire....cet interview et tout...et retourner à la vie normale après ça...et savoir que je ne te verrai plus. Mais...visublement je m'étais trompée...et heureusement
Re: Deer hunter [PV] - Terminé
Puis arriva ce qu’il n’aurait cru possible. Au lieu de le repousser, au lieu de ne pas le prendre au sérieux, au lieu de lui rappeler qu’il n’était plus le bienvenu ici elle lui avoue que son sentiment était réciproque. Il lui avait manqué, lui aussi. Bon, peut-être pas autant que l’inverse, mais c’était déjà quelque chose qui lui faisait plaisir. Qu’il ait plus de sentiments pour elle que l’inverse il en avait l’habitude, de tout temps il s’était senti plus proche d’elle qu’il la sentait proche de lui. D’ailleurs, cela trouvait une résonnance avec le fait qu’elle était la femme de sa vie alors que l’inverse n’était pas vérité.
Il osa alors, enfin, relever ses prunelles vers elle, plongeant son regard dans le sien avant de sourire. Pour le coup il était soulagé, c’était un poids en moins sur ses épaules, l’un des poids les plus lourd qu’il ait eu à porter. C’était toujours le cas avec la jeune journaliste, elle n’était pas des plus lourde, et pourtant elle avait souvent représenté pour lui un poids difficile à porter.
Dire qu’il était rarement gêné était à la fois vrai et faux. Face à Rory il l’avait souvent été, à des degrés différents. Il avait été gêné lorsqu’ils s’étaient mis à sortir ensemble, ils osaient à peine se toucher tous les deux, mais elle était aussi gênée que lui. Il s’était plusieurs fois senti gêné lorsqu’il essayait de lui faire comprendre ce qu’il ressentait pour elle ou les choses importantes qu’il se passait dans sa vie, parce que c’était contre sa nature, mais il arrivait à le cacher. D’ailleurs, la seule fois où il lui avait dit qu’il l’aimait c’était sous le coup de la colère. Et une fois, une seule et unique fois il avait rougi. Il s’en rappelait comme si c’était hier. Lorelaï était partie il ne sait où et avait laissé sa fille seule à la maison. De sa propre initiative il lui avait emmené une montagne de nourriture en lui faisant croire que c’était une attention de Luke. Cependant, lorsqu’elle était venue au café de son oncle et qu’elle avait voulu le remercier il avait été démasqué… Ce qui avait eu le don de lui faire piquer un fard, Rory n’avait pu s’empêcher de se moquer de lui, du moins de le taquiner.
En parlant de rougir… Quelque chose le perturba alors. Il lui semblait qu’elle rougissait, légèrement certes, mais une teinte rose colorait ses joues, il l’aurait parié. Et il ne put qu’en sourire. S’ils étaient dans le même bateau alors… Ils étaient gênés tous deux, très bien, ils finiraient bien par s’en sortir, l’avantage c’est que personne ne pouvait trouver l’autre ridicule. Cette constatation le rassura.
Une nouvelle fois la jeune femme prit la parole. Il ne pouvait qu’acquiescer en silence, ayant exactement ressenti la même chose. Il était heureux qu’ils soient sur la même longueur d’onde… Et lui en voulait qu’elle ne soit pas venue le voir dans ce cas. Bien qu’il comprenne aussi, après l’avoir envoyé balader il était difficile de revenir la bouche en cœur. Elle n’avait pas envie de passer pour une folle, ni pour une femme qui ne savait décidément pas ce qu’elle voulait. Et pourtant, c’est ce qu’elle était – pas une folle, quoique… - , il le savait pertinemment pour en avoir fait les frais à plus d’une reprise.
« Il arrive à Mlle Rory Gilmore de se tromper ? »
Comme toujours, l’humour était son échappatoire, il y avait souvent recours pour dénouer des situations comme celle-ci. Car moins on parlait de sentiments, mieux il se portait.
Il lui sourit donc, de manière taquine.
Il osa alors, enfin, relever ses prunelles vers elle, plongeant son regard dans le sien avant de sourire. Pour le coup il était soulagé, c’était un poids en moins sur ses épaules, l’un des poids les plus lourd qu’il ait eu à porter. C’était toujours le cas avec la jeune journaliste, elle n’était pas des plus lourde, et pourtant elle avait souvent représenté pour lui un poids difficile à porter.
Dire qu’il était rarement gêné était à la fois vrai et faux. Face à Rory il l’avait souvent été, à des degrés différents. Il avait été gêné lorsqu’ils s’étaient mis à sortir ensemble, ils osaient à peine se toucher tous les deux, mais elle était aussi gênée que lui. Il s’était plusieurs fois senti gêné lorsqu’il essayait de lui faire comprendre ce qu’il ressentait pour elle ou les choses importantes qu’il se passait dans sa vie, parce que c’était contre sa nature, mais il arrivait à le cacher. D’ailleurs, la seule fois où il lui avait dit qu’il l’aimait c’était sous le coup de la colère. Et une fois, une seule et unique fois il avait rougi. Il s’en rappelait comme si c’était hier. Lorelaï était partie il ne sait où et avait laissé sa fille seule à la maison. De sa propre initiative il lui avait emmené une montagne de nourriture en lui faisant croire que c’était une attention de Luke. Cependant, lorsqu’elle était venue au café de son oncle et qu’elle avait voulu le remercier il avait été démasqué… Ce qui avait eu le don de lui faire piquer un fard, Rory n’avait pu s’empêcher de se moquer de lui, du moins de le taquiner.
En parlant de rougir… Quelque chose le perturba alors. Il lui semblait qu’elle rougissait, légèrement certes, mais une teinte rose colorait ses joues, il l’aurait parié. Et il ne put qu’en sourire. S’ils étaient dans le même bateau alors… Ils étaient gênés tous deux, très bien, ils finiraient bien par s’en sortir, l’avantage c’est que personne ne pouvait trouver l’autre ridicule. Cette constatation le rassura.
Une nouvelle fois la jeune femme prit la parole. Il ne pouvait qu’acquiescer en silence, ayant exactement ressenti la même chose. Il était heureux qu’ils soient sur la même longueur d’onde… Et lui en voulait qu’elle ne soit pas venue le voir dans ce cas. Bien qu’il comprenne aussi, après l’avoir envoyé balader il était difficile de revenir la bouche en cœur. Elle n’avait pas envie de passer pour une folle, ni pour une femme qui ne savait décidément pas ce qu’elle voulait. Et pourtant, c’est ce qu’elle était – pas une folle, quoique… - , il le savait pertinemment pour en avoir fait les frais à plus d’une reprise.
« Il arrive à Mlle Rory Gilmore de se tromper ? »
Comme toujours, l’humour était son échappatoire, il y avait souvent recours pour dénouer des situations comme celle-ci. Car moins on parlait de sentiments, mieux il se portait.
Il lui sourit donc, de manière taquine.
Re: Deer hunter [PV] - Terminé
Elle répondit à son sourire par une grimace. Bien entendu qu'il lui arrivait de se tromper,..elle était humaine!! Mais dans ce cas précis, elle ne s'était trompée qu'à moitié. Elle savait qu'ils jouaient tous deux à un jeu dangereux et qu'il les mènerait, dans les deux seules issues qu'elle voyait...forcement à quelque chose de néfaste. Dans le premier des cas Lena serait celle qui souffrirait...dans le second, c'est elle qui serait dévastée.
Pourquoi diable fallait-il que Jess ait autant de charme,...et quel démon avait décidé de les faire se recroiser alors que chacun avait réussi à se reconstruire une vie appréciable...!
Jess lui souriait toujours, entre deux gorgées de bière. Et ce sourire...il faisait tant de bien que de mal. Du bien d'abord car le voir heureux était quelque chose d'important pour elle,..mais à mesure qu'elle le voyait ainsi...elle n'avait qu'une envie, se rapprocher de lui...
*NON!*
Pour distraire son esprit, elle se leva sans se pécipiter pour aller chercher un peu de quoi grignoter...! Passer sa frustratuon sur la nourriture...en effet, quoi de mieux? Lorsqu'elle revint s'asseoir avec un plateau de biscuits, elle le posa sur la table entre eux deux et se servit immédiatement deux petits biscuits qui ne tardèrent pas à gagner sa bouche.
-Mh...
Elle avait voulu lui dire qu'il pouvait se servire mais la bouche pleine, ce n'était pas bien facile de se faire comprendre, raison pour laquelle elle lui avait désigné le plateau d'un signe de la main avant d'avaler.
Un nouveau sujet de discussion...il lui fallait lancer un nouveau sujet pour s'éloigner du terrain dangereux des sentiments...
-Et comment va Lena?
Mh...râté...!!!
Pourquoi diable fallait-il que Jess ait autant de charme,...et quel démon avait décidé de les faire se recroiser alors que chacun avait réussi à se reconstruire une vie appréciable...!
Jess lui souriait toujours, entre deux gorgées de bière. Et ce sourire...il faisait tant de bien que de mal. Du bien d'abord car le voir heureux était quelque chose d'important pour elle,..mais à mesure qu'elle le voyait ainsi...elle n'avait qu'une envie, se rapprocher de lui...
*NON!*
Pour distraire son esprit, elle se leva sans se pécipiter pour aller chercher un peu de quoi grignoter...! Passer sa frustratuon sur la nourriture...en effet, quoi de mieux? Lorsqu'elle revint s'asseoir avec un plateau de biscuits, elle le posa sur la table entre eux deux et se servit immédiatement deux petits biscuits qui ne tardèrent pas à gagner sa bouche.
-Mh...
Elle avait voulu lui dire qu'il pouvait se servire mais la bouche pleine, ce n'était pas bien facile de se faire comprendre, raison pour laquelle elle lui avait désigné le plateau d'un signe de la main avant d'avaler.
Un nouveau sujet de discussion...il lui fallait lancer un nouveau sujet pour s'éloigner du terrain dangereux des sentiments...
-Et comment va Lena?
Mh...râté...!!!
Re: Deer hunter [PV] - Terminé
Quelque chose dans l’atmosphère lui procurait une sensation de déjà-vu. Mais il n’arrivait pas à savoir quoi, ni ce que cela lui rappelait, mais c’était une impression tellement lancinante qu’il n’arrivait à passer outre. Jusqu’au moment où il trouva… Et où il se dit du même coup qu’il n’aurait pas dû chercher. Cette atmosphère calme mais chargée, légère et lourde à la fois, pleine de proximité et d’éloignement, la joie de se revoir, reproduisait à la perfection deux moments de leur vie qui s’étaient tous deux clôturés de la même manière : son retour à Stars Hollow après l’accident de voiture lors du mariage de Sookie et leur tête à tête à Philadelphie. Voilà qui sentait légèrement le roussi… Pourtant, à l’instant présent, sa volonté et son cerveau dans son intégralité n’avaient pas la force de lutter, il savait d’avance qu’il se laisserait porter par le courant… Pour sa plus grande perte comme sa plus grande fortune.
Heureusement pour les deux jeunes gens elle se leva. C’est alors seulement qu’il se rendit compte de la proximité physique qui s’était insinuée entre eux sans qu’il ne la voit venir. Cela lui laissa aussi le temps de reprendre ses esprits et d’y réfléchir. Il n’y avait qu’une seule explication possible, la même qui avait poussée Rory à l’embrasser il y avait deux ans : la nostalgie.
Il se recala de façon plus confortable – et plus lointaine de la place qu’occupait sa compagne il y a quelques instants – et attendit son retour plus sereinement. Tant qu’il avait conscience de la dangerosité de l’instant il resterait maître de la situation, il en était convaincu. Un accès de nostalgie arrive à tout le monde, il suffit juste de savoir y résister.
Elle revint avec tout un tas de gâteaux, ce qui ne put que le faire rire doucement. Rire qui s’amplifia lorsqu’elle commença à s’empiffrer. Une chose était sûre, elle mangeait comme quatre et ne s’en était jamais réellement caché. Elle avait bien joué les offusquées lorsqu’il lui avait emmené un carton plein de nourriture, mais n’avait pu longtemps cacher l’évidence.
Il en prit finalement un à son tour, sans la lâcher du regard, visiblement heureux, lorsqu’elle se mit en tête de lui parler de Lena… Décidément cela tournait à l’obsession chez elle alors que lui n’avait pas la moindre envie d’en parler. Quelque part, lui rappeler la femme qui partageait sa vie n’était pas une mauvaise chose, elle lui permettait de lui remettre les pieds sur terre, mais il devait avouer qu’il s’en serait bien passé.
Doucement il hocha la tête à plusieurs reprises.
« Elle va bien… »
Sans cesser d’hocher la tête il se passait à présent la langue sur les lèvres, signe évident que la conversation ne glissait pas sur un terrain qu’il trouvait agréable. À nouveau, il sentait une certaine gêne s’emparer de lui, et se décida à changer de sujet.
Justement, il en avait un tout trouvé, auquel il avait déjà réfléchi.
« Au fait, j’aurais besoin de toi. »
Drôle d’entrée en matière, mais c’était la vérité : il ne s’en sortait visiblement plus tout seul, il avait visité la ville de long en large et en travers sans arriver à rien, et elle était, à ses yeux, la mieux placée pour l’aider.
« Tu sais que j’essaie d’ouvrir une librairie, je n’ai pas encore tous les fonds mais… J’ai surtout pas de local. Je crois que j’ai besoin d’un point de vue objectif, tu voudrais bien m’accompagner aux visites ? »
Il s’attendait à une question, ou à une affirmation – surtout quand on savait la nouvelle obsession de Rory – : pourquoi Lena ne l’accompagnait pas. Il y répondrait sans détours, pour une fois il en parlerait si elle le voulait tant, mais c’est peut-être tout ce qu’elle arriverait à tirer de lui à ce niveau là.
Heureusement pour les deux jeunes gens elle se leva. C’est alors seulement qu’il se rendit compte de la proximité physique qui s’était insinuée entre eux sans qu’il ne la voit venir. Cela lui laissa aussi le temps de reprendre ses esprits et d’y réfléchir. Il n’y avait qu’une seule explication possible, la même qui avait poussée Rory à l’embrasser il y avait deux ans : la nostalgie.
Il se recala de façon plus confortable – et plus lointaine de la place qu’occupait sa compagne il y a quelques instants – et attendit son retour plus sereinement. Tant qu’il avait conscience de la dangerosité de l’instant il resterait maître de la situation, il en était convaincu. Un accès de nostalgie arrive à tout le monde, il suffit juste de savoir y résister.
Elle revint avec tout un tas de gâteaux, ce qui ne put que le faire rire doucement. Rire qui s’amplifia lorsqu’elle commença à s’empiffrer. Une chose était sûre, elle mangeait comme quatre et ne s’en était jamais réellement caché. Elle avait bien joué les offusquées lorsqu’il lui avait emmené un carton plein de nourriture, mais n’avait pu longtemps cacher l’évidence.
Il en prit finalement un à son tour, sans la lâcher du regard, visiblement heureux, lorsqu’elle se mit en tête de lui parler de Lena… Décidément cela tournait à l’obsession chez elle alors que lui n’avait pas la moindre envie d’en parler. Quelque part, lui rappeler la femme qui partageait sa vie n’était pas une mauvaise chose, elle lui permettait de lui remettre les pieds sur terre, mais il devait avouer qu’il s’en serait bien passé.
Doucement il hocha la tête à plusieurs reprises.
« Elle va bien… »
Sans cesser d’hocher la tête il se passait à présent la langue sur les lèvres, signe évident que la conversation ne glissait pas sur un terrain qu’il trouvait agréable. À nouveau, il sentait une certaine gêne s’emparer de lui, et se décida à changer de sujet.
Justement, il en avait un tout trouvé, auquel il avait déjà réfléchi.
« Au fait, j’aurais besoin de toi. »
Drôle d’entrée en matière, mais c’était la vérité : il ne s’en sortait visiblement plus tout seul, il avait visité la ville de long en large et en travers sans arriver à rien, et elle était, à ses yeux, la mieux placée pour l’aider.
« Tu sais que j’essaie d’ouvrir une librairie, je n’ai pas encore tous les fonds mais… J’ai surtout pas de local. Je crois que j’ai besoin d’un point de vue objectif, tu voudrais bien m’accompagner aux visites ? »
Il s’attendait à une question, ou à une affirmation – surtout quand on savait la nouvelle obsession de Rory – : pourquoi Lena ne l’accompagnait pas. Il y répondrait sans détours, pour une fois il en parlerait si elle le voulait tant, mais c’est peut-être tout ce qu’elle arriverait à tirer de lui à ce niveau là.
Re: Deer hunter [PV] - Terminé
Il avait besoin d'elle. Un court instant Rory fut prise de frissons alors que son coeur commençait à s'emballer, mais très vite la pression disparut...! Bien entendu, il avait besoin de son aide et pas réellement d'elle...! Qu'est-ce qu'elle pouvait être stupude quand elle s'y mettait. ¨
Jess avait donc besoin de son aide pour faire des repérages....ce qui signifiait...passer du temps ensemble elle et lui...pas une si bonne idée aux yeux de la journaliste...! Mais elle ne comprenait pas pourquoi il le lui demadait à elle....
-Moi?...je ne connais rien ici je ne pourrais pas vraiment t'aider...
Mais une personne le pouvait certainement
-Mais tu as pensé à demander à ta fiancée?
Avec logique en effet c'était à elle qu'il aurait dû le demander. Lena devait bien connaître New York et puis si tel n'était pas le cas, cela leur ferait de belles ballades de couple en perspective...!!
Rory reprit un cookie, baissant l'océan de ses yeux sur le plateau. Se gaver pour oublier, pour que sa frustration ait tellement de nourriture dans son petit estomac qu'elle en serait malade et ne s'exprimerait plus jamais. Un plan en or pour la belle...!!
Jess avait donc besoin de son aide pour faire des repérages....ce qui signifiait...passer du temps ensemble elle et lui...pas une si bonne idée aux yeux de la journaliste...! Mais elle ne comprenait pas pourquoi il le lui demadait à elle....
-Moi?...je ne connais rien ici je ne pourrais pas vraiment t'aider...
Mais une personne le pouvait certainement
-Mais tu as pensé à demander à ta fiancée?
Avec logique en effet c'était à elle qu'il aurait dû le demander. Lena devait bien connaître New York et puis si tel n'était pas le cas, cela leur ferait de belles ballades de couple en perspective...!!
Rory reprit un cookie, baissant l'océan de ses yeux sur le plateau. Se gaver pour oublier, pour que sa frustration ait tellement de nourriture dans son petit estomac qu'elle en serait malade et ne s'exprimerait plus jamais. Un plan en or pour la belle...!!
Re: Deer hunter [PV] - Terminé
Si seulement Rory savait qu’il avait aussi besoin d’elle dans ce sens là. Alors ils seraient certainement fichus.
Comme il l’avait prévu, elle répliqua. Elle était pire qu’un âne, pour la faire avancer il fallait s’armer de patience et de persuasion, ce qui tombait bien puisqu’il en avait amené un stock.
Mais sa première réaction fut plus instinctive, il répondit du tac-au-tac sans même y penser.
« Ce n’est pas ma fiancée. »
Le ton n’était pas des plus diplomatique, mais autant clarifier la situation pour de bon. Elle avait l’air de penser que Lena était la femme de sa vie, qu’il l’aimerait jusqu'à la fin des temps, alors qu’il n’était déjà pas bien sûr de l’aimer maintenant, et qu’il ne pourrait certainement pas passer trente ans à ses côtés – même si elle était sublime, riche et extrêmement gentille.
« Et je ne veux pas d’elle. »
C’était, cette fois, un peu trop catégorique. Mais c’était simplement la vérité. Une fois pour toute il aurait aimé qu’elle arrête, qu’elle lâche l’affaire avec Lena, si c’était avec elle qu’il voulait passer du temps, si c’était elle qu’il venait voir, après tout c’est qu’il y avait une raison. Elle n’était pas là pour jouer les entremetteuses, ni pour s’occuper de leur couple. Il savait ce qu’il faisait, pour une fois qu’elle arrête de réfléchir et lui fasse confiance. Enfin, si tant est que ce soit possible car, au final, il n’était toujours pas aussi certain d’être arrivé un jour à la gagner, cette confiance.
Pourtant, il tenta de modérer son propos, tout en lui expliquant pourquoi il tenait à sa présence à elle.
« Je veux dire… Elle n’y connaît rien, elle ne lit pas vraiment… »
Voilà quelque chose qu’il s’était bien retenu de dire jusqu’à présent. C’était une des choses qu’il supportait peut-être le moins chez sa compagne, ne pas pouvoir parler littérature comme il l’avait fait si souvent avec… Rory. Elle n’était certainement pas aussi parfaite que cette dernière voulait le croire, et s’il ne s’acharnerait pas à lui montrer il ne lui cacherait pas non plus. Au début il avait voulu lui faire croire, pour lui montrer que pour lui aussi tout pouvait rouler… Mais c’était devenu une telle excuse, une telle obsession pour elle qu’il n’en supporterait pas plus.
« J’ai besoin de quelqu’un qui a une sensibilité littéraire comme la mienne. Tu n’as pas besoin de connaître New York, juste de visiter les locaux que j’aurais présélectionnés. »
Pour tout dire, il ne savait pas ce qu’il ferait si jamais elle refusait. Pour deux raisons, d’abord il voulait passer du temps avec elle, et il pensait que c’était un bon moyen de se retrouver avec elle, mais aussi de lui faire découvrir la ville ; ensuite elle était la plus à même de l’aider, comme il avait tenté de lui expliquer.
Comme il l’avait prévu, elle répliqua. Elle était pire qu’un âne, pour la faire avancer il fallait s’armer de patience et de persuasion, ce qui tombait bien puisqu’il en avait amené un stock.
Mais sa première réaction fut plus instinctive, il répondit du tac-au-tac sans même y penser.
« Ce n’est pas ma fiancée. »
Le ton n’était pas des plus diplomatique, mais autant clarifier la situation pour de bon. Elle avait l’air de penser que Lena était la femme de sa vie, qu’il l’aimerait jusqu'à la fin des temps, alors qu’il n’était déjà pas bien sûr de l’aimer maintenant, et qu’il ne pourrait certainement pas passer trente ans à ses côtés – même si elle était sublime, riche et extrêmement gentille.
« Et je ne veux pas d’elle. »
C’était, cette fois, un peu trop catégorique. Mais c’était simplement la vérité. Une fois pour toute il aurait aimé qu’elle arrête, qu’elle lâche l’affaire avec Lena, si c’était avec elle qu’il voulait passer du temps, si c’était elle qu’il venait voir, après tout c’est qu’il y avait une raison. Elle n’était pas là pour jouer les entremetteuses, ni pour s’occuper de leur couple. Il savait ce qu’il faisait, pour une fois qu’elle arrête de réfléchir et lui fasse confiance. Enfin, si tant est que ce soit possible car, au final, il n’était toujours pas aussi certain d’être arrivé un jour à la gagner, cette confiance.
Pourtant, il tenta de modérer son propos, tout en lui expliquant pourquoi il tenait à sa présence à elle.
« Je veux dire… Elle n’y connaît rien, elle ne lit pas vraiment… »
Voilà quelque chose qu’il s’était bien retenu de dire jusqu’à présent. C’était une des choses qu’il supportait peut-être le moins chez sa compagne, ne pas pouvoir parler littérature comme il l’avait fait si souvent avec… Rory. Elle n’était certainement pas aussi parfaite que cette dernière voulait le croire, et s’il ne s’acharnerait pas à lui montrer il ne lui cacherait pas non plus. Au début il avait voulu lui faire croire, pour lui montrer que pour lui aussi tout pouvait rouler… Mais c’était devenu une telle excuse, une telle obsession pour elle qu’il n’en supporterait pas plus.
« J’ai besoin de quelqu’un qui a une sensibilité littéraire comme la mienne. Tu n’as pas besoin de connaître New York, juste de visiter les locaux que j’aurais présélectionnés. »
Pour tout dire, il ne savait pas ce qu’il ferait si jamais elle refusait. Pour deux raisons, d’abord il voulait passer du temps avec elle, et il pensait que c’était un bon moyen de se retrouver avec elle, mais aussi de lui faire découvrir la ville ; ensuite elle était la plus à même de l’aider, comme il avait tenté de lui expliquer.
Re: Deer hunter [PV] - Terminé
D'abord choquée par ses propos au sujet de Lena, Rory ne releva pas...visiblement il était agassé par ce sujet...peut-être étaient-ils en froid?
Puis Jess lui exposa ses arguments et Rory en fut très touchée, au point de, une fois de plus, laisser ses joues se teinter d'un rouge subtile...! Elle aurait dès lors voulu à un tel piint lui dire comme elle était heureuse qu'il pense à elle en ses termes et qu'elle aurait été la plus heureuse des femmes d'accepter...! Une série indéterminée de rendez-vous avec le beau Jess sous pretexte de trouver ses futurs locaux,..qu'aurait-elle pu demander de mieux?
Mais sa raison pris le dessus sur ses envies. Désolée, Rory se releva pour s'éloigner en direction de la cuisine avec la fausse excuse d'aller se reservir un verre d'eau...! Il était temps...elle devait s'expliquait. Et si la vérité le faisait fuire et les éloignait à jamais...elle en assumerai la bêtise. Mais cette situation, cette tension ne pouvait plus durer. dos à lui elle réfléchi quelques instants à comment tourner les choses pour les présenter au mieux au jeune homme. Il était grand temps...il devait comprendre...
- Je ne peux pas...pardonne moi.
Elle prit une profonde inspiration avant de souffler tout de stress tout aussi profondément...le moment était venu...
- Je ne peux pas parce que...je t'aime...sincèrement et...plus que je ne le devrais et ... c'est d'ailleurs ce qui m'a poussé à couper les ponts entre nous à nos retrouvailles...parce que te revoir avait réveillé quelque chose que je pensais fini depuis longtemps...
Le silence était de plomb et Rory était si tendue qu'elle ne bougeais désormais plus un muscle...
- J'ai essayé de m'éloigner mais...tu es revenu et...maintenant cette proposition et...Je ne peux pas d'accord? Je ne peux pas...je ne peux pas faiire ça à Lena...je ne peux pas te faire ça à toi et je ne peux pas me faire ça à moi!!!! On ne doit...on ne peux pas faire ça!!! Je veux dire...passer du temps ensemble. Chez toi l'autre jour... mon dieu!!! C'était si difficile pour moi et...Pour toi c'est peut être facile...tu aimes Lena et...tout va bien mais moi..!!
Un nouveau soupire pour laisser la place à l'idée principale de tout de speech
-Je ne peux pas...
Etait-il encore là? Secrètement la belle esperait qu'il ait pris ses jambes à son coup et qu'elle ne le reverrait plus jamais...! Tout était si silencieux à présent...
Puis Jess lui exposa ses arguments et Rory en fut très touchée, au point de, une fois de plus, laisser ses joues se teinter d'un rouge subtile...! Elle aurait dès lors voulu à un tel piint lui dire comme elle était heureuse qu'il pense à elle en ses termes et qu'elle aurait été la plus heureuse des femmes d'accepter...! Une série indéterminée de rendez-vous avec le beau Jess sous pretexte de trouver ses futurs locaux,..qu'aurait-elle pu demander de mieux?
Mais sa raison pris le dessus sur ses envies. Désolée, Rory se releva pour s'éloigner en direction de la cuisine avec la fausse excuse d'aller se reservir un verre d'eau...! Il était temps...elle devait s'expliquait. Et si la vérité le faisait fuire et les éloignait à jamais...elle en assumerai la bêtise. Mais cette situation, cette tension ne pouvait plus durer. dos à lui elle réfléchi quelques instants à comment tourner les choses pour les présenter au mieux au jeune homme. Il était grand temps...il devait comprendre...
- Je ne peux pas...pardonne moi.
Elle prit une profonde inspiration avant de souffler tout de stress tout aussi profondément...le moment était venu...
- Je ne peux pas parce que...je t'aime...sincèrement et...plus que je ne le devrais et ... c'est d'ailleurs ce qui m'a poussé à couper les ponts entre nous à nos retrouvailles...parce que te revoir avait réveillé quelque chose que je pensais fini depuis longtemps...
Le silence était de plomb et Rory était si tendue qu'elle ne bougeais désormais plus un muscle...
- J'ai essayé de m'éloigner mais...tu es revenu et...maintenant cette proposition et...Je ne peux pas d'accord? Je ne peux pas...je ne peux pas faiire ça à Lena...je ne peux pas te faire ça à toi et je ne peux pas me faire ça à moi!!!! On ne doit...on ne peux pas faire ça!!! Je veux dire...passer du temps ensemble. Chez toi l'autre jour... mon dieu!!! C'était si difficile pour moi et...Pour toi c'est peut être facile...tu aimes Lena et...tout va bien mais moi..!!
Un nouveau soupire pour laisser la place à l'idée principale de tout de speech
-Je ne peux pas...
Etait-il encore là? Secrètement la belle esperait qu'il ait pris ses jambes à son coup et qu'elle ne le reverrait plus jamais...! Tout était si silencieux à présent...
Re: Deer hunter [PV] - Terminé
Bien vite il remarqua que quelque chose n’allait pas. Elle avait l’air heureuse et pourtant… Pourtant il sentait que tout ne tournait pas rond, et quelque chose lui disait qu’il saurait bientôt quoi.
Il avait eu raison. Sincèrement, il aurait préféré avoir tort… Mais il connaissait bien trop Rory pour ça. Dès le commencement il savait que, d’une manière ou d’une autre, le moment ne serait pas agréable pour lui.
À bien des moments il aurait aimé parler, il ouvrait même la bouche, mais soit elle l’interrompait avant même qu’il ait commencé soit il n’arrivait pas lui-même à trouver les mots. Alors, il attendit simplement qu’elle ait fini avant de se relever d’un bond, non sans avoir d’abord vidé toute sa bière.
Pour tout dire, il était perdu. Cette déclaration, il ne l’attendait pas. Ou plutôt il ne l’attendait plus. Il aurait tant aimé que ce moment arrive plus tôt, il avait tant rêvé qu’un jour elle dise quelque chose de similaire… Mais voilà, pour lui ça arrivait trop tard. Ils avaient ratés le coche, à de nombreuses reprises, parce qu’elle le repoussait toujours, parce qu’il n’était pas assez bien pour elle, parce qu’elle aimait quelqu’un d’autre… Il avait fini par se faire à l’idée, et rejetait maintenant celle selon laquelle elle serait amoureuse de lui. Ce n’était tout bonnement pas possible, ce n’était pas logique, c’était tellement en contradiction avec tout ce qu’elle avait dit jusqu’à présent.
Il avait commencé à s’approcher d’elle, pour la calmer dans un premier temps… Mais bien vite il se détourna pour aller à la fenêtre. Avant de la calmer elle il se devait de se maîtriser lui. Il avait tellement de peine qu’il pensait être prêt à exploser. Jess n’était pas du genre à pleurer, il n’y avait que peu de fois dans sa vie où une larme avait pu franchir la barrière de ses yeux. L’une de ces fois c’était à cause de Rory, ou plutôt de sa culpabilité personnelle, après l’accident de voiture.
Il n’avait que rarement ressenti une douleur aussi immense que celle qu’il ressentait en cet instant. Pourtant, bien que ses yeux soient emplis d’une tristesse sans fond pas une larme n’était prête d’embuer ses yeux. Peut-être le choc.
Il avait du mal à déglutir, du mal à se concentrer, il avait l’impression d’être jeté dans la fosse aux lions… Mais il se devait de réagir, de laisser ses sentiments de côté pour lui parler. Et surtout il devait arrêter de réfléchir avant de s’emporter. Car, oui, il allait se mettre en colère si ça continuait. En colère contre lui, contre elle, contre le destin.
Il aurait aimé la prendre dans ses bras, ce qu’il pensait être le meilleur moyen de la calmer – alors que, il faut l’avouer, ça aurait été complètement stupide – mais il ne bougea pas d’un millimètre. C’est donc dos à elle, le regard perdu sur les passants, qu’il commença, d’une voix voilée, lourde, de laquelle il avait pourtant essayé de retirer la tristesse.
« Tu l’as dit toi-même, tout va bien pour moi, pas pour toi. »
C’était assez faux, tout n’allait pas forcément bien pour lui, mais il se tu. Là n’était pas la donnée principale de sa plaidoirie.
« Tu n’as plus vu personne depuis des mois, aucun homme. »
Il trouva alors la force de se retourner vers elle, alors qu’il ne savait même pas si, de son côté, elle le regardait aussi.
« Rappelle-toi qui je suis, rappelle-toi que tu n’as pas arrêté de me repousser. »
C’était méchant et légèrement gratuit. Mais effectivement il voulait qu’elle se souvienne de ce qu’elle ressentait à ce moment là, pour comprendre ce que lui voyait.
« Tu ne m’aimes pas, Rory. Je suis juste le premier homme dans ta vie depuis longtemps. »
Cette fois il fit quelques pas dans sa direction.
« Si tu m’aimais il y a bien longtemps que tu t’en serais rendue compte. »
Il espérait qu’elle comprendrait, il se devait de la raisonner… Parce qu’il avait besoin d’elle et qu’il ne pouvait pas la laisser se perdre autant. Elle avait clairement besoin de sortir, de voir du monde, pour se changer les idées.
Il avait eu raison. Sincèrement, il aurait préféré avoir tort… Mais il connaissait bien trop Rory pour ça. Dès le commencement il savait que, d’une manière ou d’une autre, le moment ne serait pas agréable pour lui.
À bien des moments il aurait aimé parler, il ouvrait même la bouche, mais soit elle l’interrompait avant même qu’il ait commencé soit il n’arrivait pas lui-même à trouver les mots. Alors, il attendit simplement qu’elle ait fini avant de se relever d’un bond, non sans avoir d’abord vidé toute sa bière.
Pour tout dire, il était perdu. Cette déclaration, il ne l’attendait pas. Ou plutôt il ne l’attendait plus. Il aurait tant aimé que ce moment arrive plus tôt, il avait tant rêvé qu’un jour elle dise quelque chose de similaire… Mais voilà, pour lui ça arrivait trop tard. Ils avaient ratés le coche, à de nombreuses reprises, parce qu’elle le repoussait toujours, parce qu’il n’était pas assez bien pour elle, parce qu’elle aimait quelqu’un d’autre… Il avait fini par se faire à l’idée, et rejetait maintenant celle selon laquelle elle serait amoureuse de lui. Ce n’était tout bonnement pas possible, ce n’était pas logique, c’était tellement en contradiction avec tout ce qu’elle avait dit jusqu’à présent.
Il avait commencé à s’approcher d’elle, pour la calmer dans un premier temps… Mais bien vite il se détourna pour aller à la fenêtre. Avant de la calmer elle il se devait de se maîtriser lui. Il avait tellement de peine qu’il pensait être prêt à exploser. Jess n’était pas du genre à pleurer, il n’y avait que peu de fois dans sa vie où une larme avait pu franchir la barrière de ses yeux. L’une de ces fois c’était à cause de Rory, ou plutôt de sa culpabilité personnelle, après l’accident de voiture.
Il n’avait que rarement ressenti une douleur aussi immense que celle qu’il ressentait en cet instant. Pourtant, bien que ses yeux soient emplis d’une tristesse sans fond pas une larme n’était prête d’embuer ses yeux. Peut-être le choc.
Il avait du mal à déglutir, du mal à se concentrer, il avait l’impression d’être jeté dans la fosse aux lions… Mais il se devait de réagir, de laisser ses sentiments de côté pour lui parler. Et surtout il devait arrêter de réfléchir avant de s’emporter. Car, oui, il allait se mettre en colère si ça continuait. En colère contre lui, contre elle, contre le destin.
Il aurait aimé la prendre dans ses bras, ce qu’il pensait être le meilleur moyen de la calmer – alors que, il faut l’avouer, ça aurait été complètement stupide – mais il ne bougea pas d’un millimètre. C’est donc dos à elle, le regard perdu sur les passants, qu’il commença, d’une voix voilée, lourde, de laquelle il avait pourtant essayé de retirer la tristesse.
« Tu l’as dit toi-même, tout va bien pour moi, pas pour toi. »
C’était assez faux, tout n’allait pas forcément bien pour lui, mais il se tu. Là n’était pas la donnée principale de sa plaidoirie.
« Tu n’as plus vu personne depuis des mois, aucun homme. »
Il trouva alors la force de se retourner vers elle, alors qu’il ne savait même pas si, de son côté, elle le regardait aussi.
« Rappelle-toi qui je suis, rappelle-toi que tu n’as pas arrêté de me repousser. »
C’était méchant et légèrement gratuit. Mais effectivement il voulait qu’elle se souvienne de ce qu’elle ressentait à ce moment là, pour comprendre ce que lui voyait.
« Tu ne m’aimes pas, Rory. Je suis juste le premier homme dans ta vie depuis longtemps. »
Cette fois il fit quelques pas dans sa direction.
« Si tu m’aimais il y a bien longtemps que tu t’en serais rendue compte. »
Il espérait qu’elle comprendrait, il se devait de la raisonner… Parce qu’il avait besoin d’elle et qu’il ne pouvait pas la laisser se perdre autant. Elle avait clairement besoin de sortir, de voir du monde, pour se changer les idées.
Re: Deer hunter [PV] - Terminé
Il ne la croyait donc pas? Elle lui avait ouvert son coeur et il n'en croyait pas un mot? Pourtant elle ne lui disait pas de quitter sa fiancée, elle lui exposait seulement la raison qui faisait que leur amitié était impossible...et cette raison avait un nom,...le pire de tous...l'amour. Elle qui pourtant s'était jurée que l'on ne l'y reprendrait plus...
Mais il ne la croyait pas...! Cette constatation fut certes un choc, mais les paroles de Jess finirent de l'achever ce qui envoya Rory dans un état de pétrifaction total. Il osait attribuer les sentiments qu'elle lui avait révélé au manque d'hommes dans sa vie? Elle en cotoyait tous les jours des hommes à son travail...!! Elle avait égallement régulièrement des appels de Logan - le loft lui appartenant, il s'inquiétait souvent de sa locataire.
La voix de Jess avait été si dure alors qu'elle n'avait, elle, que de bonnes intentions, que Rory resta donc de longues minutes sans bouger ni lui répondre. Mais bientot un rire nerveux secoua tout son corps...La situation était d'un comique tout à coup...elle venait de se faire remettre à sa place par un homme qui des années auparavant lui avouait son amour et qui aujourd'hui lui assurait qu'elle ne pensait l'aimer que car elle était en manque de contacts masculins...!!
Rory nia de la tête, pris un profonde inspiration toujours dos à lui pour avoir la force de reprendre.
-Crois ce que tu veux...j'ai été franche. Je ne peux pas, c'est tout.
Puis elle lui demanda de l'excusee un instant en précisant qu'il n'avait qu'à faire comme chez lui en attendant...Elle parti en direction de sa chambre. Une fois le rideau passé, elle s'enferma dans sa salle de bain, ouvrit les vannes à fond et se mouilla le visage pour tenter de se calmer...et d'y voir un peu plus claire. Rory profita égallement pour enfin se changer. Relevant ses cheveux, elle les fit tenir avec une pince puis retira sa jupe et son chemisier au profit d'un bas de jogging et d'un pull trop large et trop grand qui laissait, lorsqu'elle n'y prettait pas attention, apparaitre l'une de ses fines épaules au grand jour.
Après une profonde inspiration, confuse et gênée de le retrouver, elle réapparaissait derrière le rideau, cherchant Jess du regard. En avait-il profité pour s'eclipser? Cela aurait été très sage de sa part...
Mais il ne la croyait pas...! Cette constatation fut certes un choc, mais les paroles de Jess finirent de l'achever ce qui envoya Rory dans un état de pétrifaction total. Il osait attribuer les sentiments qu'elle lui avait révélé au manque d'hommes dans sa vie? Elle en cotoyait tous les jours des hommes à son travail...!! Elle avait égallement régulièrement des appels de Logan - le loft lui appartenant, il s'inquiétait souvent de sa locataire.
La voix de Jess avait été si dure alors qu'elle n'avait, elle, que de bonnes intentions, que Rory resta donc de longues minutes sans bouger ni lui répondre. Mais bientot un rire nerveux secoua tout son corps...La situation était d'un comique tout à coup...elle venait de se faire remettre à sa place par un homme qui des années auparavant lui avouait son amour et qui aujourd'hui lui assurait qu'elle ne pensait l'aimer que car elle était en manque de contacts masculins...!!
Rory nia de la tête, pris un profonde inspiration toujours dos à lui pour avoir la force de reprendre.
-Crois ce que tu veux...j'ai été franche. Je ne peux pas, c'est tout.
Puis elle lui demanda de l'excusee un instant en précisant qu'il n'avait qu'à faire comme chez lui en attendant...Elle parti en direction de sa chambre. Une fois le rideau passé, elle s'enferma dans sa salle de bain, ouvrit les vannes à fond et se mouilla le visage pour tenter de se calmer...et d'y voir un peu plus claire. Rory profita égallement pour enfin se changer. Relevant ses cheveux, elle les fit tenir avec une pince puis retira sa jupe et son chemisier au profit d'un bas de jogging et d'un pull trop large et trop grand qui laissait, lorsqu'elle n'y prettait pas attention, apparaitre l'une de ses fines épaules au grand jour.
Après une profonde inspiration, confuse et gênée de le retrouver, elle réapparaissait derrière le rideau, cherchant Jess du regard. En avait-il profité pour s'eclipser? Cela aurait été très sage de sa part...
Re: Deer hunter [PV] - Terminé
Mais malgré lui il ne pouvait bouger d’ici. Il ne pouvait pas la laisser là, pas comme ça… Il aurait tant aimé que les choses soient différentes… Comment pouvait-elle lui faire ça ? Elle s’était donc jurée de passer sa vie à le torturer ? Lorsqu’il était fou amoureux d’elle elle l’avait tellement repoussée… Et à présent qu’il avait enfin, avec beaucoup de difficultés, tourné la page elle croyait pouvoir lui dire qu’elle était amoureuse… Et comment devait-il le prendre ? Comment pouvait-il vivre jusqu’à la fin de ses jours sans souffrir de se dire qu’ils avaient raté la plus grande des occasions de leur vie ? Il ne voulait plus souffrir.
Elle lui avait dit de faire comme chez lui, et c’est ce qu’il avait fait. D’abord, il s’était servi une bière, ensuite il avait ouvert la fenêtre et s’était assis, les jambes pliées, la tête posée contre les genoux.
Tant bien que mal il essayait de réfléchir. Il aurait aimé savoir quoi faire. Jamais il n’aurait cru dire cela mais il aurait aimé qu’elle ne soit pas amoureuse de lui. Mais il lui en voulait aussi, de l’aimer maintenant, de venir lui dire et de ne pas lui laisser le choix : ils ne devaient plus se voir et c’était tout. Alors que lui… Il avait passé des années entières à mourir d’amour pour elle, elle l’avait repoussé sans cesse, et jamais il n’avait exigé ce sacrifice, car c’en était un pour tous les deux. Et en plus elle osait s’offusquer de la façon dont il avait réagi ! Plus il réfléchissait plus il était en colère, mais plus aussi la tristesse se faisait sentir en lui.
Il aurait bien eu besoin de s’énerver un bon coup… Mais idiot et bête comme il était, bon saint-bernard, il ne voulait pas faire souffrir la demoiselle.
Alors il restait simplement là, recroquevillé comme un enfant, attendant il ne savait quoi. Avant tout, il voulait se calmer. Advienne ensuite que pourra.
Elle lui avait dit de faire comme chez lui, et c’est ce qu’il avait fait. D’abord, il s’était servi une bière, ensuite il avait ouvert la fenêtre et s’était assis, les jambes pliées, la tête posée contre les genoux.
Tant bien que mal il essayait de réfléchir. Il aurait aimé savoir quoi faire. Jamais il n’aurait cru dire cela mais il aurait aimé qu’elle ne soit pas amoureuse de lui. Mais il lui en voulait aussi, de l’aimer maintenant, de venir lui dire et de ne pas lui laisser le choix : ils ne devaient plus se voir et c’était tout. Alors que lui… Il avait passé des années entières à mourir d’amour pour elle, elle l’avait repoussé sans cesse, et jamais il n’avait exigé ce sacrifice, car c’en était un pour tous les deux. Et en plus elle osait s’offusquer de la façon dont il avait réagi ! Plus il réfléchissait plus il était en colère, mais plus aussi la tristesse se faisait sentir en lui.
Il aurait bien eu besoin de s’énerver un bon coup… Mais idiot et bête comme il était, bon saint-bernard, il ne voulait pas faire souffrir la demoiselle.
Alors il restait simplement là, recroquevillé comme un enfant, attendant il ne savait quoi. Avant tout, il voulait se calmer. Advienne ensuite que pourra.
Re: Deer hunter [PV] - Terminé
Il était là, recroquevillé, face à la fenêtre. Ce que cette scène, sortie de son contexte, faisait peine à voire...mais Rory savait qu'il n'était pas triste, non. Jess était en colère...et elle était la source de cette rage. Si elle avait pu croire que le beau brun avait encore quelques sentiments pour elle, à présent elle savait qu'elle s'était trompée...!
Mais encore une fois avait-elle eu un autre choix pour le faire rester à distance d'elle? A présent qu'il savait la vérité - même s'il ne la croyait pas - elle savait que ce serait probablement la dernière fois qu'ils se verraient - volontairement tout du moins...!
Pourtant tout avait si bien commencé...! La surprise de voir Jess devant sa porte, même si elle l'avait déroutée, avait sans nul doute embelli sa journée...! Et les premiers mots échangés, malgré la tension palpable dans l'air avait elle aussi eu un effet bénéfique sur le moral de Rory.
Mais tout avait volé une fois de plus en éclat...à croire qu'ils ne pourraient jamais se voir sans se détruire...! Cette pensée la peina tant qu'elle se dirigea vers son stock de bière pour elle aussi s'en servir une...! Puis, aussi silencieusement elle était venue s'installer près de lui - à une distance tout de même raisonnable...et ouvrit sa bière. Il n'avait pas bougé d'un cil...signe qu'il la tolérait à ses côtés.
-Va y...
Commença-t-elle avant d'avaller une gorgée et de grimacer face au goût de la mixture...
-Déversse ta colère...exprime toi...
Elle ne le regardait pas, non, cela serait trop difficile. Elle fixait simplement l'horizon en parlant d'une voix calme et posée.
Mais encore une fois avait-elle eu un autre choix pour le faire rester à distance d'elle? A présent qu'il savait la vérité - même s'il ne la croyait pas - elle savait que ce serait probablement la dernière fois qu'ils se verraient - volontairement tout du moins...!
Pourtant tout avait si bien commencé...! La surprise de voir Jess devant sa porte, même si elle l'avait déroutée, avait sans nul doute embelli sa journée...! Et les premiers mots échangés, malgré la tension palpable dans l'air avait elle aussi eu un effet bénéfique sur le moral de Rory.
Mais tout avait volé une fois de plus en éclat...à croire qu'ils ne pourraient jamais se voir sans se détruire...! Cette pensée la peina tant qu'elle se dirigea vers son stock de bière pour elle aussi s'en servir une...! Puis, aussi silencieusement elle était venue s'installer près de lui - à une distance tout de même raisonnable...et ouvrit sa bière. Il n'avait pas bougé d'un cil...signe qu'il la tolérait à ses côtés.
-Va y...
Commença-t-elle avant d'avaller une gorgée et de grimacer face au goût de la mixture...
-Déversse ta colère...exprime toi...
Elle ne le regardait pas, non, cela serait trop difficile. Elle fixait simplement l'horizon en parlant d'une voix calme et posée.
Re: Deer hunter [PV] - Terminé
Elle le poussait à parler, à s’exprimer, pour ça au moins il lui était reconnaissant. Il en avait besoin, à vrai dire, ce qui n’assurait pas qu’il réussirait pour autant.
Il leva la tête, le temps de lui jeter un coup d’œil aussi furtif qu’il le pouvait. La regarder était pénible, il avait déjà assez mal sans devoir en rajouter.
Il prit alors une gorgée de bière et passa quelques secondes les yeux dans le vide alors qu’il tirait inlassablement sur sa cigarette. Puis, enfin, il commença.
« Tu ne peux pas me faire ça, Rory. »
Il aurait aimé sa voix plus assurée, quitte à paraître plus agressive, au lieu de cela il avait parlé la voix grave, dans un murmure, comme s’il était à l’agonie. Ce qu’il pouvait détester sentir le pouvoir qu’elle avait, même maintenant, sur lui !
« Je t’ai aimé pendant plus de six ans. J’ai passé cinq ans à continuer à souffrir alors que tu ne me regardais même plus. J’ai tout fait pour te reconquérir, pour être digne de toi. Puis j’ai compris que tu ne m’aimerais plus. J’ai essayé de reconstruire ma vie, sans toi. »
Le mélange entre colère et désespoir était détonnant. Il lui avait plus ou moins permis de délier sa langue, mais il donnait aussi à ses paroles des nuances étranges. Parfois, pour quelques mots, la colère refaisait surface avant de se laisser noyer sous le chagrin. Il savait qu’il n’était jamais facile de le voir s’énerver, il avait l’air plutôt violent dans ces cas là, il aurait aimé être plus maître de lui-même… Mais c’était bien trop difficile, le trop-plein accumulé depuis ces neufs dernières années se devait de sortir.
« Je ne mérite pas ça. »
Encore une fois. Ça devenait une habitude puisque c’était la deuxième fois qu’il le lui disait en deux ans. Et pour la même raison en plus, elle jouait avec lui, avec ses sentiments, avec son cœur, la première fois car elle avait voulu se servir de lui pour blesser Logan. Là non plus il ne méritait pas qu’elle le traite de la sorte, pas après tout ce qu’elle lui avait déjà fait subir.
Il leva la tête, le temps de lui jeter un coup d’œil aussi furtif qu’il le pouvait. La regarder était pénible, il avait déjà assez mal sans devoir en rajouter.
Il prit alors une gorgée de bière et passa quelques secondes les yeux dans le vide alors qu’il tirait inlassablement sur sa cigarette. Puis, enfin, il commença.
« Tu ne peux pas me faire ça, Rory. »
Il aurait aimé sa voix plus assurée, quitte à paraître plus agressive, au lieu de cela il avait parlé la voix grave, dans un murmure, comme s’il était à l’agonie. Ce qu’il pouvait détester sentir le pouvoir qu’elle avait, même maintenant, sur lui !
« Je t’ai aimé pendant plus de six ans. J’ai passé cinq ans à continuer à souffrir alors que tu ne me regardais même plus. J’ai tout fait pour te reconquérir, pour être digne de toi. Puis j’ai compris que tu ne m’aimerais plus. J’ai essayé de reconstruire ma vie, sans toi. »
Le mélange entre colère et désespoir était détonnant. Il lui avait plus ou moins permis de délier sa langue, mais il donnait aussi à ses paroles des nuances étranges. Parfois, pour quelques mots, la colère refaisait surface avant de se laisser noyer sous le chagrin. Il savait qu’il n’était jamais facile de le voir s’énerver, il avait l’air plutôt violent dans ces cas là, il aurait aimé être plus maître de lui-même… Mais c’était bien trop difficile, le trop-plein accumulé depuis ces neufs dernières années se devait de sortir.
« Je ne mérite pas ça. »
Encore une fois. Ça devenait une habitude puisque c’était la deuxième fois qu’il le lui disait en deux ans. Et pour la même raison en plus, elle jouait avec lui, avec ses sentiments, avec son cœur, la première fois car elle avait voulu se servir de lui pour blesser Logan. Là non plus il ne méritait pas qu’elle le traite de la sorte, pas après tout ce qu’elle lui avait déjà fait subir.
Re: Deer hunter [PV] - Terminé
Une nouvelle gorgée pour se donner du courage, il lui fallait bien cela. Il venait de lui déverser un torrent d'informations qui, pour la plupart lui étaient inconnues!!! Elle se sentait si coupable. Elle aurait voulu disparaitre sur le champ mais...cela n'aiderais pas Jess...
Non...ce n'était pas la bonne solution. Elle devait l'écouter, s'expliquer avec lui...car comme il le lui avait dit : il ne méritait pas ça!!!
-Jess...
Ce n'était qu'un murmure,..mais elle était certaine qu'il l'entendrait. Le visage toujours fixé sur l'extérieur, elle reprit sur le même ton
-Tu l'as dit toi même tu ne mérites pas ça et...tu as réussi à construire quelque chose que tu méritais, tu as une femme merveilleuse à tes côtés, un métier et une carrière toute tracée...
Elle avait repris une gorgée
- Je ne t'ai pas fait cet aveu pour chambouler ta vie, pour te récupérer ou quoi...!!! Je...
Un nouveau soupire
- Je voulais simplement que...tu comprennes que l'on ne pouvait pas continuer à se voir...
Elle se força alors à retourner un regard déséspéré et sincère vers lui
- Je ne voulais pas te blesser...et je ne parle pas que d'aujourd'hui...je n'ai...jamais, tu entends JAMAIS voulu te blesser...
Non...ce n'était pas la bonne solution. Elle devait l'écouter, s'expliquer avec lui...car comme il le lui avait dit : il ne méritait pas ça!!!
-Jess...
Ce n'était qu'un murmure,..mais elle était certaine qu'il l'entendrait. Le visage toujours fixé sur l'extérieur, elle reprit sur le même ton
-Tu l'as dit toi même tu ne mérites pas ça et...tu as réussi à construire quelque chose que tu méritais, tu as une femme merveilleuse à tes côtés, un métier et une carrière toute tracée...
Elle avait repris une gorgée
- Je ne t'ai pas fait cet aveu pour chambouler ta vie, pour te récupérer ou quoi...!!! Je...
Un nouveau soupire
- Je voulais simplement que...tu comprennes que l'on ne pouvait pas continuer à se voir...
Elle se força alors à retourner un regard déséspéré et sincère vers lui
- Je ne voulais pas te blesser...et je ne parle pas que d'aujourd'hui...je n'ai...jamais, tu entends JAMAIS voulu te blesser...
Re: Deer hunter [PV] - Terminé
Ce qu’il aurait aimé que le sol s’ouvre et l’engouffre pour de bon. Car il n’avait la force de rester là, mais il n’avait pas non plus la force de partir tout simplement car ici ou ailleurs cela n’aurait rien changé, il souffrait. Bien au contraire d’ailleurs, au moins ici pouvait-il la jouer carte sur table, pour la première fois depuis des années, et ça ne pouvait pas faire de mal… Du moins pas plus qu’elle n’en avait déjà fait.
L’appel de son nom lui fit tourner les yeux vers elle. Immédiatement, son cœur se serra. Il gardait pour elle une affection à toute épreuve, une sorte d’amitié amoureuse qui l’empêchait de la laisser partir. Et même en cet instant elle gardait une beauté à couper le souffle qui n’était pas pour arranger ses affaires. Il détourna donc, une fois de plus, le regard.
Il l’écouta attentivement, pourtant la même pensée obsédante lui vrillait les tympans. Pensée qu’il exprima lorsqu’elle ramena de nouveau le fait qu’ils ne devaient plus se voir.
« Je ne peux pas te perdre. »
Les mots étaient bien choisis, il n’était plus question de volonté à présent. C’était plus fort que cela, il le savait pour l’avoir déjà vécu à de nombreuses reprises. La perdre, d’années en années, de rencontres en rencontres, avait toujours été d’une difficulté sans nom. Cette fois ce serait probablement la fois de trop.
Elle lui avoua ensuite qu’elle n’avait pas voulu le blesser, jamais, ce qui provoqua chez lui un pâle sourire bien triste. Il savait bien qu’elle n’était pas mauvaise au fond, bien qu’elle avait très largement dépassé les limites à Philadelphie… Mais le résultat était le même, il avait souffert bien au delà de ce qui était supportable, et il avait la sensation, en cet instant, que cela ne s’arrêterait jamais.
« Tu n’imagines pas combien de temps j’ai attendu que tu viennes me dire que tu m’aimais… Ça arrive trop tard. »
Cette pensée, plus que tout, virait à l’obsession dans son esprit : le fait qu’ils s’étaient manqués, une fois de plus, et qu’il n’y pouvait rien, qu’il n’avait rien fait de mal, qu’il n’avait rien fait de travers, contrairement à quelques autres fois… C’était une pensée à la fois horrible et insupportable. Ils auraient peut-être pu être heureux, si les choses s’étaient passées différemment. Il aurait pu l’accepter si, comme la première fois qu’il avait fichu leur relation en l’air il s’était conduit comme un crétin, mais là ce n’était pas le cas, il ne pouvait pas s’en prendre qu’à lui-même. Il était triste et ne pouvait se fustiger, car il n’avait rien fait de mal, ce qui le rendait encore plus difficile à admettre.
« C’est dur. »
Il leva de nouveau les yeux vers elle. Ce qu’il aurait aimé tenter quelque chose de totalement idiot… Il aurait rêvé de se pencher vers elle et de goûter, peut-être pour la dernière fois, à ses lèvres. Et ce pour deux raisons essentielles, la première c’est qu’il n’était pas dupe, bien qu’il ne soit plus amoureux l’envie de contacts physique avec elle s’était faite de plus en plus présente au fil des jours, et qu’il s’agissait là certainement de sa dernière occasion de les satisfaire jusqu’à sa mort. Ensuite, il espérait secrètement que cela pourrait peut-être clarifier la situation des deux côtés : quoi de mieux qu’un baiser pour être sûr de ses sentiments ?
Mais si cette simple pulsion le fit s’approcher sensiblement de sa compagne il savait qu’il n’y céderait pas, et ce pour une raison simple : il ne voulait faire souffrir personne. Et il savait très bien que ce serait jouer avec ses sentiments à elle que de se laisser aller, et qu’il se blesserait lui-même comme Icare s’approchant trop du soleil.
L’appel de son nom lui fit tourner les yeux vers elle. Immédiatement, son cœur se serra. Il gardait pour elle une affection à toute épreuve, une sorte d’amitié amoureuse qui l’empêchait de la laisser partir. Et même en cet instant elle gardait une beauté à couper le souffle qui n’était pas pour arranger ses affaires. Il détourna donc, une fois de plus, le regard.
Il l’écouta attentivement, pourtant la même pensée obsédante lui vrillait les tympans. Pensée qu’il exprima lorsqu’elle ramena de nouveau le fait qu’ils ne devaient plus se voir.
« Je ne peux pas te perdre. »
Les mots étaient bien choisis, il n’était plus question de volonté à présent. C’était plus fort que cela, il le savait pour l’avoir déjà vécu à de nombreuses reprises. La perdre, d’années en années, de rencontres en rencontres, avait toujours été d’une difficulté sans nom. Cette fois ce serait probablement la fois de trop.
Elle lui avoua ensuite qu’elle n’avait pas voulu le blesser, jamais, ce qui provoqua chez lui un pâle sourire bien triste. Il savait bien qu’elle n’était pas mauvaise au fond, bien qu’elle avait très largement dépassé les limites à Philadelphie… Mais le résultat était le même, il avait souffert bien au delà de ce qui était supportable, et il avait la sensation, en cet instant, que cela ne s’arrêterait jamais.
« Tu n’imagines pas combien de temps j’ai attendu que tu viennes me dire que tu m’aimais… Ça arrive trop tard. »
Cette pensée, plus que tout, virait à l’obsession dans son esprit : le fait qu’ils s’étaient manqués, une fois de plus, et qu’il n’y pouvait rien, qu’il n’avait rien fait de mal, qu’il n’avait rien fait de travers, contrairement à quelques autres fois… C’était une pensée à la fois horrible et insupportable. Ils auraient peut-être pu être heureux, si les choses s’étaient passées différemment. Il aurait pu l’accepter si, comme la première fois qu’il avait fichu leur relation en l’air il s’était conduit comme un crétin, mais là ce n’était pas le cas, il ne pouvait pas s’en prendre qu’à lui-même. Il était triste et ne pouvait se fustiger, car il n’avait rien fait de mal, ce qui le rendait encore plus difficile à admettre.
« C’est dur. »
Il leva de nouveau les yeux vers elle. Ce qu’il aurait aimé tenter quelque chose de totalement idiot… Il aurait rêvé de se pencher vers elle et de goûter, peut-être pour la dernière fois, à ses lèvres. Et ce pour deux raisons essentielles, la première c’est qu’il n’était pas dupe, bien qu’il ne soit plus amoureux l’envie de contacts physique avec elle s’était faite de plus en plus présente au fil des jours, et qu’il s’agissait là certainement de sa dernière occasion de les satisfaire jusqu’à sa mort. Ensuite, il espérait secrètement que cela pourrait peut-être clarifier la situation des deux côtés : quoi de mieux qu’un baiser pour être sûr de ses sentiments ?
Mais si cette simple pulsion le fit s’approcher sensiblement de sa compagne il savait qu’il n’y céderait pas, et ce pour une raison simple : il ne voulait faire souffrir personne. Et il savait très bien que ce serait jouer avec ses sentiments à elle que de se laisser aller, et qu’il se blesserait lui-même comme Icare s’approchant trop du soleil.
Re: Deer hunter [PV] - Terminé
Il s'était rapproché d'elle puis avait semblé immobile. Face à la souffrance dans sa voix et son regard, Rory se trouvait désarmée. Que pouvait-elle faire pour l'aider? Tout cela était insupportable...et à cet instant, la belle se voyait comme le pire des monstres du monde...!
Un murmure à en fendre le coeur de n'importe quel assassin vint rompre le silence...
-Comment peux-tu encore m'aprécier alors que je t'ai tant fait souffrir...?
Ils étaient si proche à cet instant...tant physiquement que sur tout autre plan. Rory voulait l'aider, lui montrer à quel point elle était désolée et à quel point elle aurait aimé l'aider. C'est pour cette raison qu'elle appuya tendrement sa tête contre l'épaule de son ami.
-Tu te souviens...l'interview...? La dernière question?... si j'étais une baguette magique...si je n'avais qu'un seul voeux...je me ferais disparaitre de ton esprit...et effacerait toutes les peines que j'ai pu te causer...
fermant les yeux tristement, immobile contre lui, elle reprit tout aussi doucement une pensée qu'elle avait déjà exprimé maintes fois...
-Je sui tellement désolée...
Un murmure à en fendre le coeur de n'importe quel assassin vint rompre le silence...
-Comment peux-tu encore m'aprécier alors que je t'ai tant fait souffrir...?
Ils étaient si proche à cet instant...tant physiquement que sur tout autre plan. Rory voulait l'aider, lui montrer à quel point elle était désolée et à quel point elle aurait aimé l'aider. C'est pour cette raison qu'elle appuya tendrement sa tête contre l'épaule de son ami.
-Tu te souviens...l'interview...? La dernière question?... si j'étais une baguette magique...si je n'avais qu'un seul voeux...je me ferais disparaitre de ton esprit...et effacerait toutes les peines que j'ai pu te causer...
fermant les yeux tristement, immobile contre lui, elle reprit tout aussi doucement une pensée qu'elle avait déjà exprimé maintes fois...
-Je sui tellement désolée...
Re: Deer hunter [PV] - Terminé
À sa question, il fronça les sourcils et ferma les yeux de douleur. Oh oui, elle l’avait fait souffrir plus que n’importe qui ne pourrait jamais le faire. Plus que Liz, plus que Jimmy, et pourtant ce dernier n’avait pas été mauvais à ce petit jeu là. Il avait souffert parce qu’il l’avait aimé, plus que quiconque, plus qu’il avait cru possible d’aimer un jour. Mais elle l’avait tellement rendu heureux aussi… Là aussi, il n’avait jamais été plus heureux que lorsqu’il avait été à ses côtés, que lorsqu’il avait vu briller l’amour dans ses yeux. Tout cela semblait tellement lointain en cet instant…
L’amour détruit tout, il le savait avec certitude depuis longtemps maintenant, ce n’était qu’un rappel de plus. Même la plus honnête, la plus calme des vies pouvait être balayé par l’amour comme un château de sable par la mer. Il apportait autant de joie que de peine, autant de doutes que de certitudes, et plus il était puissant plus meilleur et pire il était.
Lorsqu’elle posa la tête sur son épaule un léger frisson le parcourut. Ce contact… Là encore il était aussi doux qu’il était terrible. Il aimait plus que tout la sentir si près de lui, mais cela réveillait en lui une douleur ineffable. Il ne pouvait se passer d’elle, mais il ne pouvait continuer à souffrir de la sorte… L’équation s’annonçait bien compliquée.
Il passa son bras droit autour de ses épaules et, malgré lui, la serra un peu plus contre lui. Il se doutait bien que cette proximité pouvait leur être fatale, il imaginait que cela devait être aussi dur, si ce n’est plus, pour Rory que ça l’était pour lui… Mais il sentait aussi à quel point tous deux en avaient besoin, à quel point si leur raison aurait préféré les laisser à distance leurs corps voyaient les choses d’une façon bien différente.
Il la regarda, alors qu’elle s’était remise à parler. Depuis leur première rencontre ici, à New York, ils n’avaient jamais été aussi proches. Cette constatation lui fit quelque peu perdre ses moyens. Moyens qu’il s’acharna à retrouver pour prendre à son tour la parole, répondant d’une pierre deux coups aux deux tirades de sa compagne.
« Moi, j’aurais simplement aimé que les choses se passent différemment. »
Un court instant, perdu dans ses pensées, il ne voyait plus le visage d’ange si près du sien, comme s’il voyait à travers, perdu qu’il était dans ses pensées.
« Tu as été la meilleure des choses qu’il pouvait m’arriver… Même si tu as aussi été la pire. Sans toi je n’en serais jamais arrivé là. »
Il fallait effectivement remettre les pendules à l’heure : certes, il avait souffert, énormément, à cause d’elle, et elle n’y était pas toujours pour quelque chose en plus. Mais grâce à elle il n’était pas resté le pauvre garçon paumé qu’il avait été, là dessus il ne se faisait aucune illusion. Il ne pourrait que la remercier toute sa vie pour ça.
L’amour détruit tout, il le savait avec certitude depuis longtemps maintenant, ce n’était qu’un rappel de plus. Même la plus honnête, la plus calme des vies pouvait être balayé par l’amour comme un château de sable par la mer. Il apportait autant de joie que de peine, autant de doutes que de certitudes, et plus il était puissant plus meilleur et pire il était.
Lorsqu’elle posa la tête sur son épaule un léger frisson le parcourut. Ce contact… Là encore il était aussi doux qu’il était terrible. Il aimait plus que tout la sentir si près de lui, mais cela réveillait en lui une douleur ineffable. Il ne pouvait se passer d’elle, mais il ne pouvait continuer à souffrir de la sorte… L’équation s’annonçait bien compliquée.
Il passa son bras droit autour de ses épaules et, malgré lui, la serra un peu plus contre lui. Il se doutait bien que cette proximité pouvait leur être fatale, il imaginait que cela devait être aussi dur, si ce n’est plus, pour Rory que ça l’était pour lui… Mais il sentait aussi à quel point tous deux en avaient besoin, à quel point si leur raison aurait préféré les laisser à distance leurs corps voyaient les choses d’une façon bien différente.
Il la regarda, alors qu’elle s’était remise à parler. Depuis leur première rencontre ici, à New York, ils n’avaient jamais été aussi proches. Cette constatation lui fit quelque peu perdre ses moyens. Moyens qu’il s’acharna à retrouver pour prendre à son tour la parole, répondant d’une pierre deux coups aux deux tirades de sa compagne.
« Moi, j’aurais simplement aimé que les choses se passent différemment. »
Un court instant, perdu dans ses pensées, il ne voyait plus le visage d’ange si près du sien, comme s’il voyait à travers, perdu qu’il était dans ses pensées.
« Tu as été la meilleure des choses qu’il pouvait m’arriver… Même si tu as aussi été la pire. Sans toi je n’en serais jamais arrivé là. »
Il fallait effectivement remettre les pendules à l’heure : certes, il avait souffert, énormément, à cause d’elle, et elle n’y était pas toujours pour quelque chose en plus. Mais grâce à elle il n’était pas resté le pauvre garçon paumé qu’il avait été, là dessus il ne se faisait aucune illusion. Il ne pourrait que la remercier toute sa vie pour ça.
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